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"Suis ton chemin et laisse dire les gens" (DANTE)
"Pas sans Marx, pas d'avenir sans Marx. Sans la mémoire et l'héritage de Marx : en tout cas d'un certain Marx, de son génie, de l'un au moins de ses esprits" (DERRIDA)
"La politique n'est pas la traduction d'un récit historique écrit d'avance, elle est un moment de décision entre différentes possibilités présentes dans une situation donnée" (BENSAID)
"L'action politique véritable consiste à se servir de la connaissance du probable pour renforcer les chances du possible" (BOURDIEU)
"Il est impossible de comprendre ce qu'a été, ce qu'est l'histoire humaine, en dehors de la catégorie de l'imaginaire" (CASTORIADIS)
"Il n'y a pas d'art mineur. Seules existent les noces étranges du conscient et de l'inconscient" (COCTEAU)
"Sans utopie, pas d'imagination ni d'imaginaire, pas de projets ; un réalisme aplati. Seule l'utopie stimule l'action et permet de "réaliser", même s'il arrive que le résultat diffère considérablement de l'intention et du projet. Comment penser, comment agir, sans une pensée du possible et de l'impossible, donc sans une utopie. Vous vous privez d'utopie ? Vous ne rencontrerez plus jamais l'état de grâce ! " (LEFEBVRE)
"Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; ce n’est pas subir la loi du mensonge triomphant" (JAURES)
"A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (ORWELL)
"Ne pas se raconter d'histoires, cette formule reste pour moi la seule définition du matérialisme" (ALTHUSSER)
"Rien ne se passe comme prévu, c’est la seule chose que nous apprend le futur en devenant du passé" (PENNAC)

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30 novembre 2025

POLARS EN BARRE [126]

"Les cordes crissaient sur le bois du petit cercueil. Les deux employés municipaux se tenaient de chaque côté de la fosse et hissaient la charge en cadence. Après deux ou trois mouvements, le cercueil fut posé sur le sol, près de la plaque tombale de granit.

- Alors ? demanda l'un des employés. Il s'essuya le front du revers de la manche, rejetant sa casquette en arrière.

Roland Gabelou eut un instant de passage à vide."

 

Thierry Jonquet

 

 

 

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