14 avril 2020
La planète en folie (9)
La pandémie de Coronavirus, les perturbations dans la chaîne d’approvisionnement des produits alimentaires et les mesures protectionnistes prises par les États pour juguler la propagation du Covid-19 pourraient causer une pénurie alimentaire mondiale, ont averti le 1er avril les présidents de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et de l'Organisation mondiale de la santé.
Conclusion ? Priorité à la "relocalisation" de la production et aux "circuits courts" !
Selon Greenpeace, le gigantesque incendie qui ravage la région de Tchernobyl (Ukraine) est maintenant très proche de la centrale !
Le Coronavirus est loin d’être la seule menace dans ce meilleur des mondes du XXIème siècle…
Le "net" a de la "mémoire", paraît-il ! Tant mieux. Parce que depuis des semaines, le personnel politique et les "experts" disent tout et leur contraire ! C'est donc le moment "d'archiver" leurs multiples déclarations incohérentes pour pouvoir leur réclamer quelques "comptes" dans la phase de "l'après"...
Mais comment peut-on expliquer leurs "approximations" répétées ?
Trois raisons, au moins : 1°) ils paient les conséquences des politiques austéritaires "de gribouille" des dernières décennies ! 2°) ils sont coincés aujourd'hui dans un étau contradictoire, entre la nécessité de préserver les vies humaines et les pressions quotidiennes des puissants pour "relancer l'économie" au plus vite ; dès lors, ils s'efforcent de ménager la chèvre capitaliste et le chou sanitaire ! 3°) ils sont "tout simplement" dépassés par les événements !
A écouter !
PREFACE A LA NOUVELLE EDITION DE
«L’AVENIR EN COMMUN»
"Ils sont responsables. Ils sont coupables. Pourtant ceux qui ont mis le monde dans cet état prétendent nous imposer encore leurs solutions aux problèmes qu’ils ont provoqués ! Nous les en croyons incapables et toujours aussi dangereux. On peut gouverner autrement avec d’autres objectifs et d’autres méthodes. Et nous voulons proclamer qu’on peut commencer à le faire à tout moment.
C’est pourquoi notre contribution est un programme de gouvernement. Il s’agit de «L’Avenir en commun». C’est le programme proposé par «La France Insoumise» à la dernière élection présidentielle. Sa légitimité ? Il a déjà rassemblé 7 millions de voix, soit près de 20% des suffrages exprimés en 2017. Il est d’actualité. Car il n’avait pas été rédigé pour satisfaire une mode médiatique ou sacrifier à un simple un rite électoral. Il s’agissait au contraire de traduire en mesures concrètes une nouvelle vision du monde. Celle-ci est basée sur une prise de conscience écologique globale et sur la volonté de construire une société vraiment humaine faite d’entraide et de solidarité. En ce sens il prouve qu’on peut gouverner à l’inverse de ce qui s’applique sous nos yeux.
Pourquoi l’éditons-nous à nouveau ? Parce que nous voulons répondre concrètement au rendez-vous du moment que vit notre société. Sans rien en changer, nous l’avons mis à jour sur les points trop liés à l’actualité d’alors. L’épidémie du COVID19 disloque l’économie et les systèmes politiques du monde partout où triomphaient le productivisme, le capitalisme financier et les sociétés d’inégalités brutales. Mais il existe dorénavant une volonté profonde dans notre peuple de revoir de fond en comble l’organisation et les priorités de notre société. Un bouillonnement d’idées s’amorce. Il ouvre un désir de changements radicaux. Les libéraux comptent abuser de cet appétit. Comme ils l’avaient fait après la crise financière de 2008, ils s’approprient les mots et les idées qui circulent déjà depuis longtemps et qu’ils avaient tant raillés. Ils voudraient faire croire que tout reste à inventer. Comme s’il n’y avait eu ni alertes, ni réflexions, ni propositions avant la catastrophe en cours. Encore une façon de s’amnistier de leurs terribles responsabilités !
Et pendant que nous réfléchirions, eux pourraient mettre en place dès à présent le «monde d’après» qui leur convient. Un monde croupissant dans les inégalités sociales et les violences écologiques, un monde de contrôle généralisé, de libertés réduites, où de nouveau il faudrait tout sacrifier pour rembourser la dette des États et des entreprises financières.
Non, messieurs-dames les puissants, ce n’est pas si simple ! Des alternatives existent. Nous en proposons une, dès à présent. Le programme «L’Avenir en commun», est en parfait état de marche. Sur maints aspects il est d’ailleurs prémonitoire. Il répond à la situation que nous vivons. Il pourrait être appliqué demain s’il le fallait. Et c’est bien cela que nous voulons signifier. Ce programme n’est pas la propriété des Insoumis. Il appartient au peuple qui l’a porté. Il est conçu pour fédérer le grand nombre des gens qui veulent vivre une vie décente en harmonie avec la nature et les autres êtres humains. Il est bon pour tous, quelles que soient son idéologie, ses convictions philosophique ou religieuse. Il propose une nouvelle France, soucieuse d’abord de l’intérêt général et des biens communs. Le peuple en serait le seul souverain veillant au salut commun en toute indépendance. Nous le versons comme contribution à tous les débats. Mais nous le proposons aussi comme une solution immédiatement applicable."
Jean-Luc Mélenchon, Président du groupe «la France Insoumise» à l’Assemblée nationale
https://lafranceinsoumise.fr/2020/04/13/le-monde-dapres-p...
_____
"Il n'est pas possible pour un individu conscient de vivre dans une société telle que la nôtre sans vouloir la changer"
(George ORWELL)
15:14 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
Les commentaires sont fermés.