24 décembre 2021
Passage obligé
Je ne voudrais pas jouer les rabat-joie mais c’est peu dire que je n’apprécie guère le mois de décembre, ses célébrations démonstratives, sa trêve des confiseurs rituelle, ses bons sentiments conformistes, son hypocrisie débordante et sa frénésie consumériste !
Une surconsommation de marchandises, des gaspillages sans fin et d’improbables illuminations ou trouvailles tape-à-l'oeil qui n’aideront d’ailleurs pas à progresser vers une sortie de la catastrophe écologique !
Certes, il n’est pas incongru de s’amuser et d’organiser des fiestas. Que du contraire même, surtout en cette période de crise sanitaire. Mais pourquoi le faire sur commande, de manière calibrée et en tombant trop souvent dans la démesure, comme celle des achats compulsifs ?
Noël –dans quelques heures maintenant– est censée être une célébration (d’abord) religieuse et, bien sûr, les chrétiens ont parfaitement le droit de magnifier leurs croyances. Je crois toutefois me rappeler que Jésus serait né dans une étable, sur de la paille, au milieu d’animaux bienveillants et entouré de parents réfugiés. Pas dans une orgie de grande bouffe et d’alcool coulant à flots, de sapins et de gadgets à profusion, de matraquage sans cesse recommencé des mêmes émissions et films TV !
Et puis surtout, il y a toutes ces personnes qui n’auront pas l’occasion de festoyer beaucoup, faute de moyens ou en raison de leur isolement.
Chaque année, c’est donc le même exutoire (presque) collectif –et ce n’est pas fini, dans quelques jours viendront les traditionnels vœux–, et chaque année rien ne change, ou si peu.
Sera-ce enfin l’exception avec 2022 ?
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