04 juin 2020
Déconfinement des confinés, épisode 19
Robert Verteneuil et George-Louis Bouchez appellent ensemble à négocier "un nouveau pacte social" !
Mais que va faire Verteneuil dans cette aventure ? Et qu'en pensent les instances et surtout les militantes et les militants de la FGTB ?
Evidemment, la surprise n'est pas totale. Le président de la FGTB est aussi membre du PS, et le 1er mai il s'est affiché spectaculairement avec Paul Magnette et Jean-Pascal Labille, ancien ministre représentant maintenant Solidaris !
Et Il n'aura échappé à personne, même les distraits, que le PS entretient une longue tradition de collaboration avec la droite libérale et gouverne aujourd'hui avec le MR à la Région wallonne et à la Fédération Wallonie-Bruxelles ! Mais de là à envisager un "pacte social" avec Bouchez !
Après la vague du Coronavirus, nous allons subir la vague de la crise sociale dans un contexte de conflagration économique et financière. Le patronat est déjà à l'offensive et exige de nouvelles baisses d'impôts en sa faveur, des sacrifices salariaux supplémentaires et une flexibilité accrue ! Les partis de la défunte "Suédoise", dirigée par Charles Michel, ont largement démontré leur toxicité, qui a notamment coûté très cher aux services publics, à la Sécu et au secteur des soins de santé qui ont dû affronter la tourmente du Covid-19 dans de très mauvaises conditions !
Dès lors, qu'espère "négocier" le dirigeant syndical "socialiste", le poids des chaînes ?
Toute la stratégie de la "concertation" a été un échec au cours des dernières décennies, qui ont vu déferler sans retenue sur la population un tsunami de mesures austéritaires !
Il est urgent de changer de cap et de prendre appui sur les mobilisations sociales pour imposer une alternative qui réponde réellement aux enjeux politiques, économiques, sociaux et environnementaux de notre époque !
Ce n’est pas en se mettant à table avec le vibrion montois que les syndicats obtiendront un véritable refinancement de la Sécu… Ni le retour de l’âge légal de la retraite à 65 ans, ni la pension minimale à 1.500 €/net, ni le salaire minimum à 14 € net/heure, ni une revalorisation des allocations sociales, ni une réduction généralisée du temps de travail, ni un impôt sur la fortune, ni la justice fiscale, ni la suppression des avantages fiscaux aux entreprises, ni un réel refinancement des services publics, ni la fin de la traque des victimes du chômage et la suppression du statut inique de "cohabitant" !
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"C’est une guerre déclarée entre les Patriciens et les Plébéiens, entre les pays nantis et les pays exploités, entre les riches et les pauvres. Le but de la révolution étant de ramener au but de la société dont on s’est écarté : le bonheur commun"
(Gracchus BABEUF)
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