13 janvier 2021
LA COMMUNE DE PARIS - 1871 [III]
REPERES CHRONOLOGIQUES
1870-1871
1870
12 janvier. Plusieurs dizaines de milliers de personnes assistent à l’enterrement du journaliste Victor Noir, assassiné quarante-huit heures plus tôt par Pierre Bonaparte. Ce dernier ne sera pas condamné pour cet acte. Parmi les cris des participants : "A bas Bonaparte", "Vive la République".
7 février. La police interrompt une réunion à Belleville et arrête les journalistes de La Marseillaise.
Mars. Intervention de la troupe lors de la grève du Creusot.
20 avril. Senat-consulte : modification constitutionnelle. Napoléon III tente de donner une couleur plus libérale au régime en renforçant le parlementarisme.
29 avril. Arrestation de membres de l’A.I.T au motif de l’organisation d’un complot pour assassiner l’Empereur.
Début mai. Courrier de J.-Ph. Becker au secrétaire de l’Internationale : "Pourtant je ne suis pas sans de grandes inquiétudes et je tiens la révolution pour très prématurée. Dans quelques années sa victoire aurait été assurée".
8 mai. Victoire de Napoléon III au plébiscite : plus de 7 millions de voix en faveur de la réforme contre 1,5 millions d’opposants.
Juin-juillet. Procès des dirigeants de l’Internationale en France, condamnés le 9 juillet.
12 juillet. Manifeste contre la guerre des sections parisiennes de l’Internationale.
15-16 juillet. Les journaux français publient "la Dépêche d’Ems". Renforcement du bellicisme et du chauvinisme.
19 juillet. La France déclare la guerre à la Prusse.
23 juillet. Première Adresse du Conseil général aux membres de l’A.I.T, en Europe et aux Etats-Unis.
4 août. Défaite française à Wissembourg.
6 août. Manifestations parisiennes consécutives aux premières défaites militaires.
7 août. Etat de siège décrété à Paris.
8-13 août. Proclamation de Communes (éphémères) à Marseille puis à Lyon.
14 août. Echec d’une tentative blanquiste pour renverser le régime, dans le quartier de la Villette.
14-18 août. Encerclement de l’armée Bazaine à Metz.
1er septembre. Lettre de Marx à Sorge : "Le comportement lamentable de Paris durant la guerre qui continue, après les terribles défaites, à se laisser commander par les mamelouks de Louis Bonaparte et l’aventurière espagnole Eugénie, montre à quel point les Français ont besoin d’une leçon tragique pour se ressaisir".
2 septembre. Capitulation de l’armée de Mac Mahon à Sedan. Napoléon III fait prisonnier.
4 et 5 septembre. Proclamation de la République à Paris, Marseille, Lyon et d’autres grandes villes. Manifeste des délégués du Comité central des vingt arrondissements –issu des comités de vigilance–, qui réclame l’armement des Français. Constitution d’un "Gouvernement de défense nationale" présidé par Trochu.
6 septembre. Rétablissement de la fonction de maire à Paris, qui est exercée par Etienne Arago. La municipalité est nommée par le gouvernement.
9 septembre. Seconde Adresse du Conseil général de l’Internationale (A.I.T) sur la guerre franco-allemande.
15 septembre. Première "Affiche rouge", signée par les membres du Comité central des vingt arrondissements –Blanquistes, Républicains radicaux, internationaux–, revendiquant la guerre à outrance et la levée en masse dans les départements. Les négociations entre Jules Favre et Bismarck, à Ferrières, échouent.
18 septembre. Création à Marseille de la Ligue du Midi par les délégués de départements du Sud-Est.
19 septembre. Début du siège de Paris, encerclé par 180.000 Prussiens. Gustave Flourens "major de rempart".
22 septembre. Les délégués des vingt arrondissements et les commandants de la Garde nationale réclament l’élection d’une Commune de Paris.
28 septembre. La tentative insurrectionnelle de Bakounine et ses amis pour instaurer un nouveau pouvoir à Lyon échoue. Capitulation de Strasbourg.
5 octobre. Flourens et les bataillons de Belleville demandent des armes et exigent l’épuration du personnel bonapartiste.
7 octobre. Gambetta quitte Paris en ballon et gagne Tours. Il rejoint la Délégation du gouvernement et commence à organiser des armées de secours. Garibaldi à Marseille.
10-13 octobre. Le Gouvernement de Défense nationale veut arrêter Blanqui et Flourens.
20 octobre. Adresse du Comité central républicain "A tous les défenseurs de la révolution".
27 octobre. Capitulation de Bazaine à Metz.
28-30 octobre. Echec de la sortie du Bourget pour forcer le blocus de Paris.
30-31 octobre. Journée insurrectionnelle à Paris. Prise de l’Hôtel de Ville en quelques heures, avec Blanqui, Flourens et d’autres. Vallès au pouvoir à la mairie du XIXème. Répression rapide. Le commandant de la place de Perpignan est grièvement blessé par la foule.
31 octobre- 1er novembre. Arrestation d’insurgés. Installation d’une commission révolutionnaire à la Mairie de Marseille. Cluseret général en chef des troupes de la Ligue du Midi et l’un des principaux dirigeants de la Commune de Marseille.
3 novembre. Plébiscite favorable pour le Gouvernement de la Défense nationale à Paris. Seul le XIXème a voté majoritairement non.
5 novembre. Elections des municipalités d’arrondissement (maires et adjoints). Jules Ferry à la tête de l’administration de Paris.
10 novembre. A Draguignan, le préfet destitué par le gouvernement est rétabli dans ses fonctions par la Garde nationale.
20-21 novembre. Création à Toulouse de la Ligue du Sud-Ouest en présence de délégués de 13 départements.
2-3 décembre. Dislocation de la première armée de la Loire. Orléans repris par les Prussiens. Echec d’une sortie sur Champigny.
5 décembre. Echec d’une tentative d’insurrection à Rouen.
6 décembre. Contacts entre Rossel et Gambetta au sujet d’une réorganisation de l’armée. Les discussions restent sans succès.
21-22 décembre. Echec d’une seconde sortie sur Le Bourget.
28 décembre. Dissolution de la Ligue du Midi.
1871
5 janvier. Rive gauche de Paris : début du bombardement par les Prussiens.
6 janvier. Seconde "Affiche rouge" : ‘’Place à la Commune !’’. Près de 140 signataires, poursuivis par le gouvernement. Certains sont arrêtés.
18 janvier. Guillaume II est proclamé Empereur d’Allemagne à Versailles, dans la Galerie des glaces du château.
19 janvier. Défaite sanglante à Buzenval. Défaite de l’Armée du Nord à Saint Quentin. Le pain est rationné.
21 janvier. Libération de Flourens et d’autres détenus arrêtés après le 31 octobre. Retour de Flourens à la mairie de Belleville.
22 janvier. Manifestation de plusieurs bataillons de la Garde nationale. Vinoy –successeur de Trochu– organise la répression.
23 janvier. Jules Favre négocie la capitulation à Versailles.
26 janvier. Fin du bombardement prussien.
28 janvier. Capitulation et armistice. Des élections doivent avoir lieu pour désigner une Assemblée nationale qui traitera avec les vainqueurs.
31 janvier. Lettre ouverte de Jules Guesde (alors présent à Montpellier) à Gambetta : "C’est le rouge au front et la mort dans l’âme que nous avons appris la conclusion du pacte honteux qui jette la France épuisée aux pieds de Guillaume le sanglant, et qui doit avoir pour conséquence inévitable une restauration monarchique. La France républicaine, la démocratie méridionale ne veut pas d’élections. (…) Ce n’est pas un bulletin de vote à la main, mais avec des fusils, que le grand parti républicain se rangera autour de vous".
6 février. Démission de Gambetta du gouvernement.
8 février. Élection d’une Assemblée nationale qui a vocation à négocier la paix. Une majorité royaliste domine la nouvelle Assemblée, ceux que l’on appellera "les ruraux". A Paris, les Républicains sont majoritaires et opposés à la capitulation. Victor Hugo est parmi eux.
10 février. Jules Guesde fustige Gambetta qui refuse "de faire la révolution".
12 février. L’Assemblée nationale se réunit à Bordeaux.
15 février. Réunion de délégués des bataillons de la Garde nationale, création de la Fédération de la Garde nationale.
16 février. Les députés d’Alsace-Lorraine protestent à l’Assemblée contre l’annexion.
17 février. À Bordeaux, Thiers est élu "chef du pouvoir exécutif", et choisira ses ministres le 19.
19 février. Lettre de J.-Ph. Becker à Sorge : "La bourgeoisie se fera cosaque plutôt que de laisser, par plus de liberté démocratique, le prolétariat prendre le haut du pavé".
20 février. Lettre de Léon Millot à Jules Guesde : "Décidément, l’urne du suffrage universel n’est qu’une boîte à surprises (…). A Paris (…) nous sommes parfaitement décidés à garder la République (…) pour nous ériger en ville libre".
21 février. Premier numéro du Cri du peuple.
24 février. Manifestation de gardes nationaux parisiens place de la Bastille.
26 février. Signature d’un traité préliminaire de paix. Les Prussiens occuperont l’ouest de Paris le 1er mars. Les canons de la Garde nationale stockés place Wagram et à proximité de la zone d’occupation sont déplacés dans les quartiers de l’est et du nord-est.
1er mars. Défilé prussien sur les Champs-Élysées dans une ville silencieuse et en deuil. Les conditions de paix sont acceptées par l’Assemblée. Annexion de l’Alsace-Lorraine. Indemnité de 5 milliards de francs.
3 mars. Création du Comité exécutif provisoire de la Garde nationale. Le gouvernement nomme Louis d’Aurelle de Paladines commandant de la Garde nationale de Paris.
8 mars. Le gouvernement Thiers essaie sans succès de s’emparer des canons rassemblés au Luxembourg.
10 mars. Une assemblée d’élus des bataillons refuse de considérer Louis d’Aurelle de Paladines comme commandant. L’Assemblée nationale décide de s’installer à Versailles plutôt qu’à Paris. Elle abroge le moratoire des loyers et des effets de commerce. La solde des gardes nationaux est supprimée.
11 mars. Vinoy interdit six journaux républicains, dont Le Cri du Peuple et Le Père Duchêne. Flourens, Levraux et Blanqui sont condamnés à mort (par contumace) pour le soulèvement du 30-31 octobre.
15 mars. Au Vauxhall, 1325 délégués représentant 215 bataillons votent les statuts du Comité central de la Garde nationale.
17 mars. Blanqui, malade, est arrêté dans le Lot.
18 mars. Coup de main de Vinoy pour s’emparer des canons de la Garde nationale, notamment sur la butte Montmartre. Début de l’insurrection. Fraternisation de militaires avec la population. Thiers se replie sur Versailles avec son gouvernement et les services gouvernementaux. Les généraux Lecomte et Clément Thomas sont exécutés. Le Comité central de la Garde nationale s’installe à l’Hôtel de Ville.
19 mars. Proclamation de la Fédération de la Garde nationale. Occupation des lieux abandonnés par le gouvernement. Le Comité central décrète des élections à la Commune.
20 mars. L’Assemblée se réunit à Versailles. Elle nomme une commission de 15 membres pour aider le gouvernement. Dans ses proclamations, cette commission s’abstient de faire référence à la République.
21 mars. Manifestation des "amis de l’ordre" sur les boulevards parisiens. L’armée de Versailles occupe le fort du Mont-Valérien.
22 mars. Manifestation violente de ces "amis". Les Gardes nationaux fédérés interviennent pour rétablir le calme. Plusieurs morts.
22-31 mars. Communes éphémères à Narbonne, Saint-Étienne, Toulouse, Lyon, Marseille et au Creusot…
26 mars. Elections municipales à Paris. 19 élus du "Parti des maires", 65 pour le Comité central de la Garde nationale et le Comité central des vingt arrondissements.
28 mars. Grande fête de la Proclamation de la Commune à l’Hôtel de Ville. L’assemblée élue prend le nom de "Commune de Paris".
29 mars. Premiers décrets de la Commune : annulation des trois derniers termes des loyers, suspension de la vente des objets déposés au Mont-de-Piété. Dix commissions sont formées. Séance du Comité fédéral de l’A.I.T.
1er avril. À Versailles, l’armée finit de se réorganiser.
2 avril. Décret sur la séparation de l’Église et de l’État. La Commune décide de fixer le traitement maximum à 6 000 francs annuels. Attaque versaillaise surprise à Courbevoie.
3 avril. Sortie de trois colonnes contre Versailles. Le fort du Mont Valérien ouvre le feu. Assassinat de Flourens qui avait été fait prisonnier. Le général Gallifet fait exécuter des Fédérés à Chatou.
4 avril. Les Versaillais exécutent les prisonniers. Arrestation de Darboy, archevêque. Cluseret délégué à la Guerre. Fin de la Commune de Marseille.
5 avril. Premières interdictions de journaux versaillais par la Commune.
6 avril. En réponse aux exécutions sommaires des Versaillais, Décret sur les otages. Mac Mahon est nommé commandant en chef de l’armée de Versailles. À l’initiative du sous-comité du onzième de la Garde nationale, la guillotine est brûlée Place Voltaire. Courbet appelle les artistes à se réunir.
8 avril. Favre rencontre Bismarck.
11 avril. Constitution de l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés.
12 avril. Tentative d’échanger Darboy contre Blanqui. Le Conseil fédéral de l’A.I.T. exclut à l’unanimité Tolain qui siège à Versailles. Marx à Kugelmann : "Quelle souplesse, quelle initiative historique, quelle capacité de sacrifice chez ces Parisiens (…) S’ils succombent, ce sera uniquement pour avoir été ‘’trop gentils’’. Il eût fallu marcher tout de suite sur Versailles, une fois que Vinoy d’abord, puis la fraction réactionnaire de la Garde nationale de Paris eurent d’eux-mêmes laisser le champ libre. Par scrupules de conscience, on laissa passer le moment opportun".
13 avril. Décret ordonnant la démolition de la colonne Vendôme.
14 avril. Courbet constitue la Fédération des artistes, qui se donne pour but "la libre expansion de l’art dégagé de toute tutelle gouvernementale".
15 avril. Réouverture du musée du Louvre au public.
16 avril. Décret sur la reprise par les sociétés ouvrières des ateliers abandonnés. Elections complémentaires à la Commune. Forte abstention.
17 avril. Décret sur les échéances des effets de commerce, payables par termes en trois ans et sans intérêts. Marx à Kugelmann : "Il serait certes commode de faire l’histoire universelle si on n’engageait la lutte qu’à condition d’avoir des chances infailliblement favorables. (…) La lutte de Paris a fait entrer dans une nouvelle phase la lutte de la classe ouvrière contre la classe capitaliste et son Etat. Quelle qu’en soit l’issue immédiate, elle a permis de conquérir une nouvelle base de départ d’une importance historique universelle".
18 avril. Prise de la gare d’Asnières.
19 avril. Programme de la Commune : "Déclaration au peuple français".
20 avril. Les bureaux de placement de la main d’œuvre sont supprimés et remplacés par des bureaux municipaux.
21 avril. Thiers impose le blocus ferroviaire de Paris. Délégation de Francs-maçons à Versailles. Le pouvoir exécutif de la Commune est confié aux délégués réunis en commissions.
22 avril. Constitution d’un tribunal révolutionnaire.
24 avril. Le drapeau rouge flotte sur la Bourse et la mairie du deuxième arrondissement.
25 avril. Court cessez-le-feu à Neuilly afin de permettre l’évacuation des civils.
26 avril. Marx à Léo Frankel : " … les ouvriers ont partout été éclairés sur le véritable caractère de cette sublime Révolution de Paris".
28 avril. Décret interdisant les amendes et les retenues sur salaires. Interdiction du travail de nuit dans les boulangeries. Proclamation de la Commune : "Au peuple des campagnes". Commission formée pour organiser l’enseignement laïc.
29 avril. Grand défilé des Francs-maçons pour soutenir la Commune.
30 avril. Elections municipales en province qui aboutissent à plusieurs victoires républicaines dans les villes.
1er mai. Rossel délégué à la Guerre. Création du Comité de salut public.
2 mai. Abolition du serment politique que devaient prêter les fonctionnaires.
3 mai. Prise par traitrise par les Versaillais de la redoute du Moulin Saquet, trois cents morts.
4 mai. Interdiction du cumul des salaires.
5 mai. Interdiction de journaux versaillais.
7 mai. Décret de la Commune sur la restitution des objets déposés au Mont-de-Piété d’une valeur inférieure à 20 francs.
8 mai. Ultimatum de Thiers aux Parisiens. Interdiction gouvernementale du Congrès des villes républicaines.
9 mai. Renouvellement du Comité de salut public.
10 mai. Démission de Rossel. Delescluze délégué à la Guerre. Pendant ce temps, signature du traité de paix à Francfort. Condamnation à mort de 18 militaires ayant participé à la Commune de Narbonne.
11 mai. Décret sur la démolition de la maison de Thiers.
12 mai. Proclamation du Comité de salut public au peuple de Paris. Jenny Marx à Kugelmann : "Nous allons vers une seconde bataille de juin".
13 mai. Les Versaillais occupent le fort de Vanves. Marx à Léo Frankel et à Eugène Varlin : "La Commune me semble perdre trop de temps avec des bagatelles et des querelles personnelles. On voit qu’il y a encore d’autres influences que celles des ouvriers. Tout cela ne ferait rien si vous aviez du temps pour rattraper le temps perdu".
15 mai. Sécession des minoritaires de la Commune. Appel de la Commune aux grandes villes de France.
16 mai. La Colonne Vendôme est détruite en présence d’une foule nombreuse.
17 mai. Explosion (criminelle ?) de la cartoucherie Rapp. La Commune active l’application du décret sur les otages.
18 mai. Interdiction de dix journaux par le Comité de salut public. L’assemblée de Versailles ratifie le traité de Francfort.
20 mai. Séance extraordinaire du Conseil fédéral des sections parisiennes de l’A.I.T. Les membres de la Commune adhérents à l’A.I.T sont invités " à faire tous leurs efforts pour maintenir l’unité de la Commune".
21 mai. L’armée versaillaise pénètre dans Paris. Dernière séance de la Commune. Début de la semaine sanglante.
22 mai. Appels de Delescluze, du Comité de salut public, du Comité central. On élève des barricades. Les Versaillais prennent la gare Saint-Lazare et la gare Montparnasse, et sont sur les Champs-Elysées.
23 mai. Montmartre encerclé, les Batignolles tombent. Incendie aux Tuileries.
24 mai. Les Versaillais prennent la Banque de France, la Bourse, le Louvre. Les exécutions sommaires des Fédérés s’amplifient. Incendie de l'Hôtel de Ville et de la préfecture de police. La Commune transférée à la mairie du Onzième.
25 mai. Dernière réunion de la Commune dans le XIème arrondissement.
26 mai. Les Versaillais prennent le Faubourg-Saint-Antoine, et attaquent Ménilmontant et Belleville. Exécution de 52 otages de la Commune, dont Mgr Darboy.
27 mai. Derniers combats à Belleville et aux Buttes Chaumont. Offensive des Versaillais contre le Père-Lachaise. Ils tuent 1600 Fédérés.
28 mai. Dernières barricades. Exécutions en masse des Fédérés, à la mitrailleuse, qui se poursuivront jusqu’en juin. Assassinat de Varlin, Tony Moilin fusillé au Jardin du Luxembourg.
29 mai. Reddition du fort de Vincennes.
30 mai. A Londres, Marx lit devant le Conseil général de l’A.I.T "L’Adresse sur la guerre civile en France".
Juin. Transfert des prisonniers communards à Versailles, mise en place des conseils de guerre, suppression de la fonction de maire à Paris.
13 juin. Publication de La guerre civile en France rédigée par Marx.
28 juin. Condamnation des insurgés marseillais.
2 juillet. Elections partielles à l’Assemblée nationale et victoire des Républicains.
7 août. Premier conseil de guerre, jugeant "les membres de la Commune" (16 membres de la Commune et 2 membres du Comité central).
28 novembre. Exécution de Rossel, Ferré et Bourgeois à Satory.
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