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14 janvier 2021

LA COMMUNE DE PARIS - 1871 [IV]

 

PARUS RÉCEMMENT

OU

A PARAÎTRE PROCHAINEMENT

 

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La Commune de Paris fête son 150e anniversaire en 2021. Sa pensée éducative et son action effective en matière scolaire sont encore très peu connues car le modèle dominant de l'histoire scolaire française les oublie systématiquement.

Pourtant, la première laïcisation des écoles publiques fut l'oeuvre de la République de Paris dès le 2 avril 1871. De même, celle-ci, dans les conditions extrêmement difficiles que lui imposa le second siège de Paris, entama la construction d'une école inspirée par la pensée pédagogique des divers socialismes du XIXe siècle.

La notion d'éducation intégrale fut au coeur de cette approche d'une éducation nouvelle, qui voulait "qu'un manieur d'outil puisse écrire un livre, l'écrire avec passion, avec talent, sans pour cela se croire obligé d'abandonner l'étau ou l'établi".

Cet ouvrage se consacre à l'étude de l'oeuvre scolaire de la Commune de 1871 et propose de réhabiliter une histoire pédagogique presque totalement méconnue : celle qui va des projets pédagogiques ouvriers dès les années 1830 au projet syndical d'école rouge de la jeune CGT avant le premier conflit mondial, en passant par l'école nouvelle élaborée par la Commune.

C'est donc la conception et l'histoire d'une autre école qui nous sont présentées ici : ni l'école étatique des "républicains d'ordre", ni l'école confessionnelle des congrégations religieuses, mais une école émancipée construite par et pour le peuple.

 

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Devenue un mythe mondial au XXe siècle, la Commune de 1871 est en réalité mal connue.

Le 18 mars et la Semaine sanglante sont des points de repère parisiens, marqueurs mémoriels qui cachent en partie sa grande complexité comme sa dimension nationale ou transnationale. Fertile en initiatives de tous types, elle constitue a posteriori un extraordinaire et fascinant laboratoire du politique.

Expérience démocratique originale, affirmation républicaine, forme de fédéralisme à la française, tentative d’émancipation sociale, utopie, référence insurrectionnelle ou révolutionnaire, elle est tout cela à la fois et davantage encore. De fortes reconstructions historiques, sociales ou politiques ont renforcé sa polysémie.

C’est à une relecture collective qu’invitent ici les plus grands spécialistes et de jeunes chercheurs. Quel fut le quotidien de 1871, localement ? Que se joua-t-il sur l’ensemble du territoire, marqué par une grande diversité des espaces et des lieux ? Quelles furent les réceptions à l’échelle internationale ? Les trente-cinq textes de cet ouvrage accordent aussi une large place à l’après-Commune, à l’exil et à la déportation, aux influences et aux commémorations, ainsi qu’aux aspirations du premier XIXe siècle. Enfin, au plus près des individus, des auteurs retracent des parcours de vie de contemporains connus ou anonymes, acteurs ou non du mouvement.

Qu’est-ce que la Commune ? Ce livre, riche en images et documents, propose des pistes novatrices et rouvre le débat. Il montre la dimension capitale de l’expérience communaliste pour décrypter le XIXe siècle et pour nourrir nos questionnements les plus contemporains.

Textes de :


Inès Ben Slama, Filippo Benfante, Olivier Berger, Marc César, Iain Chadwick, Philippe Darriulat, Quentin Deluermoz, Benoît Doessant, Jean-Numa Ducange, Carolyn J. Eichner, Fabrice Erre, Jérémie Foa, Éric Fournier, Jacques Frayssenge, Gilbert Gaudin, Jacques Girault, Anthony Glinoer, Laure Godineau, Odile Krakovitch, Gauthier Langlois, Claude Latta, Laurent Le Gall, Masaï Mejiaz, John Merriman, Daniel Mollenhauer, Burak Onaran, Guillaume Parisot, Rémy Pech, Jérôme Quaretti, Michèle Riot-Sarcey, Jean-Louis Robert, Jacques Rougerie, Gonzalo J. Sánchez, Jr., Antoine Schwartz, Robert Tombs, Danièle Voldman, Jonathan Vouters, Deborah Xuereb

Première édition en décembre 2019
Deuxième édition augmentée d'un index en novembre 2020

 

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Un livre sous une forme particulière : des lettres écrites aux hommes et aux femmes de la Commune comme s’ils & elles étaient encore en vie !

 

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1871 – 2021, il y a 150 ans la Commune ! 

Il n’était pas possible aux Éditions du Caïman, de passer à côté de la Commune dans la collection Noires Nouvelles dont la ligne éditoriale est de commémorer des événements ou des périodes historiques revisitées dans la plus pure tradition du polar : celle de la critique sociale, de la face cachée de l’Histoire, du questionnement politique. 

Vive la Commune ! Vive cette période insurrectionnelle à Paris, Marseille, Toulouse, Saint-֤Étienne…, vive cet instant politique fulgurant qui marque à tout jamais l’histoire de France et demeure une référence pour tous les révolutionnaires, humanistes de la planète ! 

Cette belle et tragique Commune, dont l'esprit souffle depuis 1871, se rappelle aujourd'hui à nous, au moment où le Peuple a plus que jamais intérêt à faire front dans les luttes sociales. 

Vive la Commune ! est le cri de ralliement d’autrices et auteurs, dessinateurs et dessinatrices qui vous offrent ce livre où vous côtoierez des personnalités majeures comme Louise Michel, Élisée Reclus, Gustave Courbet, Maxime Lisbonne, Gaston Crémieux, des héros, des Versaillais et des personnages atypiques comme le caricaturiste Pilotell ou le photographe Bruno Braquehais… mais aussi — et surtout ! — des communardes. 

Et puis des réflexions sur la Commune aujourd’hui, son souvenir, son rôle, son avenir… 

À travers plus de cinquante textes et dessins voici un livre salutaire pour clamer haut et fort que, non, décidément, la Commune n’est pas morte !

 

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150 ans après sa fin tragique, la Commune de Paris demeure paradoxalement mondialement connue et largement méconnue à la fois.

En cause les débats, enjeux de mémoire et relectures ultérieures qui en ont été faites et ont nourris les mythes et fantasmes qui l'entourent. Mais que fut, en réalité, la Commune de Paris ? Quels enjeux a-t-elle soulevé, et quelles controverses en entourent la mémoire ? Quels lieux emblématiques de la capitale a-t-elle marqué de son empreinte? Enfin, et surtout, qui étaient celles et ceux qui y ont pris part? Que furent leur vie, leurs engagements ?

A l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de cet événement emblématique, un collectif d'une trentaine de chercheurs et chercheuses a rassemblé pour la première fois, en un seul et même volume, l'ensemble des connaissances cumulées à son sujet, embrassant une grande variété de contenus (biographies, synthèses thématiques, présentations de lieux, retour sur des questions controversées).

Très richement illustré, il constitue une entrée sans équivalent dans cette page méconnue de l'histoire sociale française et internationale.

 

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Un dossier de 13 pages sur la Commune de Paris dans le numéro de janvier 2021 d‘“Alternative libertaire”, mensuel de l'Union communiste libertaire. 

" (...) Le dossier que propose Alternative libertaire cherche à déchiffrer un moment clé de l’histoire des mouvements populaires d’émancipation. Il est bien sûr un hommage aux femmes et aux hommes dont l’espoir fut si grand qu’il nous inspire encore aujourd’hui. Mais mémoire et lucidité doivent aller de pair, et nous avons cherché à éviter autant la mythification que la condescendance. Quelles étaient les contradictions internes, les dynamiques, les limites ? Quelles leçons pour nous aujourd’hui, quels écueils éviter ?

Tout en refusant d’annexer la Commune de 1871 à l’histoire du mouvement anarchiste – qui ne naîtra qu’une décennie plus tard – nous nous sommes efforcé·es de l’analyser d’un point de vue libertaire. Jusqu’à quel point y eut-il une poussée du pouvoir populaire ? Y eut-il tentation de remettre en question la propriété privée des moyens de production et d’échange ? Pourquoi le "peuple en armes" fut-il ainsi terrassé par l’armée régulière ? Dans quelle mesure la hiérarchie hommes-femmes fut-elle altérée ? Quels étaient les principes éducatifs et démocratique en gésine ? (..)" (Présentation du Dossier par ses auteurs)

 

SOMMAIRE

Crise prérévolutionnaire

-Les rouges prémices de la Commune.
-Les tendances politiques qui vont animer la révolution.
-L’AIT parisienne en ordre dispersé.
 

Chronologie commentée

-18 mars-28 mai : de la révolte montante à l’ultime barricade. 

Mémoire politique

-Quand les libertaires prenaient leurs distances
-Pour l’anarchiste Jean Grave, "La Commune légiférait, mais agissait peu".
-Gustave Lefrançais (1826-1901), entre communalisme et anarchisme.
-La postérité internationale de l’idée de "commune".
 

Pouvoir populaire

-Commune, comités de quartiers, une dialectique inaboutie.
-Mesures sociales : pas de révolution sans attenter à la propriété privée.

Aspects éducatifs

-L’alliance des mains et des cerveaux. 

Aspects féministes

-Serge Kibal (historien) : "Un début de reconnaissance des femmes comme individus libres". 

Aspects militaires

-Pourquoi et comment les fédérés furent écrasés ?
-La garde nationale : une force politico-militaire autonome.
-Lyon, Marseille... tentatives avortées.
 

Bibliographie

Rougerie, Tombs, Thomas... le drapeau rouge à chaque page.

 

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Ce numéro fait découvrir les écrits des auteur(e)s reconnus (Daudet, Flaubert, Anatole France et même Sand et Zola) contre la Commune de Paris de 1871 et à l'opposé les écrits pour la Commune de Paris de 1871 des chansonniers, compositeur-poètes, les laissés pour compte de la culture officielle (Pottier, JB Clément, Bouvier, etc). Après cette lecture, vous ne lirez plus jamais un(e) auteur(e) de la même façon.

 

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Alix Payen avait vingt-neuf ans en 1871 ; elle serait restée anonyme sans ses lettres, qui sont tout ce que l’on connaît d’elle. Ces lettres figurent dans le recueil de onze volumes des Cahiers de la Quinzaine (dirigés par Charles Péguy), où son frère a réuni sur ses vieux jours les archives familiales sous le titre : "Une famille de républicains fouriéristes : les Milliet".  

La vie de cette famille qui, sur trois générations, couvre la moitié du XIXe siècle, de la monarchie de Juillet à la troisième République, constitue une source inestimable d’information — notamment sur l’idéologie républicaine d’une fraction de cette bourgeoisie qu’on a baptisée "quarante-huitarde". 

Le père dut s’exiler en Suisse après le coup d’Etat du 2 décembre 1851. Des trois enfants Milliet, le cadet, Paul — le narrateur — devait faire une carrière dans les beaux-arts ; l’aîné, Fernand, engagé à dix-sept ans dans l’armée de Garibaldi, devait servir dans l’armée française comme sergent en Algérie et au Mexique — ce qui ouvre une documentation de première main sur la réalité quotidienne des expéditions coloniales vécue par des exécutants sans illusions. La troisième, Alix, mariée à un commerçant parisien, employé bijoutier qui avait voulu se mettre à son compte, s’est retrouvée, comme son frère et son mari, engagée naturellement aux côtés de la garde nationale, sous le siège de Paris, puis sous la Commune en 1871. Elle fait donc partie de ces femmes que la réaction versaillaise baptisa "pétroleuses" et dont Alexandre Dumas fils écrivait : "Nous ne dirons rien de ces femelles, par respect pour les femmes, à qui elles ressemblent quand elles sont mortes…"

 

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Pour une remise à jour des connaissances de base…

 

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Librairie La Brèche, Paris

 

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12:57 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

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