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30 mai 2024

Élections 2024 : les dits, les faits et leurs enseignements

 

Élections 2024 : nous avons quotidiennement droit à un bombardement médiatique concernant les "programmes" des partis, qui vient s’ajouter au matraquage sur les réseaux sociaux par les différentes listes, ou encore aux distributions postales de multiples prospectus propagandistes qui encombrent nos boites aux lettres.

Chaque media y va de sa présentation obligée de ces "programmes", chaque media dispose de son propre "test en ligne" pour "aider" l’électorat à se forger une opinion, chaque media se lance dans des opérations de "fast-checking" prétendantbusquer les "contre-vérités" des uns et des autres !

Ils oublient ainsi, ou feignent d’oublier, que ces jolis programmes seront rangés dans des tiroirs poussiéreux dès le soir des scrutins et le début des négociations pour partager le pouvoir à tous les étages de l’État Belgique.

L’expérience est sans appel : les promesses électorales n’engagent que celles et ceux qui y croient !

Ce n’est donc pas sur la base de serments circonstanciels qu’il faut évaluer les partis en quête frénétique de voix mais... sur leurs actes.

Car les partis dits "traditionnels" occupent tous les niveaux de pouvoir, tour à tour ou tous ensemble, depuis belle lurette.

Et quel est leur "bilan" ?

- De l’austérité tant et plus pour les travailleurs et allocataires sociaux, afin de répondre aux exigences du capital et de sa dévouée commission européenne

- Des avantages et privilèges fiscaux récurrents pour les grandes entreprises et multinationales

- Des "économies" à répétition dans la Sécu –les secteurs des soins de santé et du chômage notamment–, et dans les services publics par ailleurs confrontés à des processus de privatisation sans cesse plus agressifs

- De la passivité devant la fraude fiscale et la fuite des capitaux

- De l’inertie face à la catastrophe écologique et de la lenteur face au dérèglement climatique

- De l’immobilité ou des reculs en matière de droits et libertés démocratiques, de l’inhumanité vis-à-vis des migrants.

Ajoutons à cette énumération révélatrice la recrudescence inquiétante de l’extrême-droite encouragée par la mauvaise volonté des gouvernants à répondre aux aspirations et attentes légitimes des citoyen(ne)s !

Qui peut croire encore que ces formations politiques vont soudainement changer de cap dans les prochains mois et mettre en œuvre des politiques –en matière sociale, environnementale, démocratique– qui prennent le contre-pied de tout ce qu’ils ont commis jusqu’ici ?

Nous avons impérativement besoin d’une rupture avec le vieux monde, ses vieilles recettes néo-libérales et ses partis usés. Celle-ci ne viendra pas du MR, ni des Engagés, ni d’Écolo, ni du PS, dont les seuls horizons restent la continuité avec les Exécutifs sortants et l’accumulation de postes ministériels.

C’est au motif de la "responsabilité" qu’ils persisteront demain dans la même voie, la voie de la soumission aux intérêts d’un capitalisme exploiteur des êtres humains et prédateur de la nature !

Leur inquiétude face aux progrès du PTB n’est donc pas contingente mais l’expression du refus de toute perspective, même limitée, d’un changement radical de logiciel politique !

Le 9 juin constitue dès lors une opportunité d’accentuer leur frayeur en avançant dans la voie d’une alternative, ici et ailleurs, en Belgique et en Europe...

 

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15:26 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

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