29 septembre 2020
IMAGINAIRE(S) [49]
"Il avait méjugé de la nature. Car le centimètre, comme le pouce, était un concept propre à l’homme, pas à la nature. Pour l’homme, zéro centimètre équivalait à rien. Zéro égalait rien, le néant.
Mais pour la nature, il n’y avait pas de zéro. L’existence se poursuivait en cycles infinis. Cela semblait tellement simple à présent. Il ne disparaîtrait jamais parce qu’il n’existait aucun point de non-existence dans l’univers."
[Richard Matheson, L’homme qui rétrécit, 1956]
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