15 octobre 2020
Fléaux
Emmanuel Macron durcit le ton : couvre-feu dans les grandes villes entre 21 heures et 6 heures.
Mais attention, couvre-feu pour la vie sociale et la vie privée, pas pour l’activité économique !
Comme le notait un observateur averti, mi-goguenard mi-furieux : "visiblement travailler protège du virus" !
Pas question surtout d’entraver la marche des (grandes) entreprises, pas question de freiner la production de richesses, celle qui est accaparée par une minorité.
Ce "deux poids deux mesures" imposé par "le haut" irrite de plus en plus une population à bout.
Mais les incohérences délibérées des pouvoirs sont une chose, la remise en cause autoritariste et de plus en plus systématique des libertés et droits démocratiques en est une autre… qui devrait inquiéter !
D’ailleurs, en Belgique aussi cette musculation est à l’œuvre. Pas plus tard qu’au journal télévisé de la RTBF, mercredi soir, un "expert" réclamait "des mesures fortes pour donner un coup d’arrêt, notamment en diminuant les rassemblements" !
Et manifestement, il ne parlait pas de "rassemblements" dans les entreprises, les écoles, les commerces ou les transports en commun…
En quelques mois, pour d’aucuns, ceux-ci semblent donc s’être métamorphosés en sanctuaires, à l'abri de la catastrophe sanitaire, et par conséquent intouchables !
Un positionnement destiné à cibler les citoyens en tant qu'individus et à les infantiliser ?
En réalité, le productivisme capitaliste (et sa destruction des écosystèmes) porte une lourde responsabilité dans le développement de nouvelles pandémies. Et son obsession de la course aux profits est un obstacle pour la mise en œuvre de solutions pertinentes susceptibles d’éradiquer "la crise de la Covid-19".
A l’évidence, un fléau ne peut apporter une réponse à un autre fléau…
Tirons-en les conclusions !
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