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06 mai 2021

Mettre fin à l'enfumage gouvernemental autour de la négociation d'un AIP !

 

1. Le gouvernement ne remet pas en question la loi de 1996 et en vertu de son interprétation maintient la possibilité d’une augmentation salariale maximale limitée à 0,4 % sur… 2 ans ! La perspective d'une véritable révision à la hausse du salaire minimum est très vague.
 
2. Le gouvernement propose une "prime" sous la forme d’un "chèque consommation". Une mesure non récurrente pour une valeur qui ne doit pas dépasser 500 € et qui peut être négociée uniquement dans les entreprises qui ont réalisé de "bons résultats" (?), empêchant l’ensemble des travailleurs d’en bénéficier et entretenant ainsi la division au sein du monde du travail.
 
3. Il n’y a pas de cotisations sociales sur ce type de "bonus" et la Sécu se voit une fois de plus privée d’une rentrée financière pourtant indispensable en cette époque de fragilisation du plus grand nombre.
 
4. Comme il ne s’agit pas d’une revalorisation salariale structurelle, cette prime n’aura pas d’effets bénéfiques différés (calcul de l’indexation, du pécule de vacances, de la pension…) tout au long d’une carrière.
 
5. Si la politique salariale reste enfermée dans un carcan strict, il n’en va pas de même des revenus du capital. Les grands discours du premier mai menaçant de s’en prendre aux plantureux dividendes des actionnaires n’étaient que de la poudre de Perlimpinpin destinée à gagner du temps.
 
6. Le discours du  "c’est mieux que rien" est toujours réservé aux travailleurs qui doivent se contenter depuis longtemps de "cacahuètes" alors que les grandes entreprises, les patrons et les actionnaires voient leurs revenus croître de manière permanente.
 
7. Ce type de scénario se répète au fil des années lors de chaque négociation d’un accord interprofessionnel. La concertation sociale est une impasse.
 
8. Sans une véritable mobilisation sociale, aucune réelle modification des rapports de forces n’est envisageable et il restera impossible de "faire bouger les lignes" d’une manière significative. L'heure doit effectivement être aux actions d'ampleur pour des objectifs clairs. Aux déclarations de rejet et aux postures de circonstances doivent succéder des actes forts...
 
 

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14:39 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

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