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29 novembre 2015

Appel

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De la peur à la résistance

Urgence démocratique !

 

 

Ces derniers jours la peur a envahi les rues. La peur après le choc des attentats, bien sûr, mais aussi la peur devant les mesures inouïes prises depuis le 13 novembre. Bruxelles, région-capitale du pays, a été mise en Etat de siège de fait, tandis que le reste du pays s’est retrouvé dans un Etat d’urgence de fait.

On ne peut s’empêcher de remettre en question l’efficacité de ces mesures, et d’en soulever les contradictions : les écoles, le métro, ont été fermés ; une quantité incroyable d’évènements culturels, mais aussi politiques, ont été annulés ou interdits et des camions blindés ainsi que des centaines de soldats ont pris possession des rues.

A côté de ça, il faudrait rester calme, et la centrale nucléaire de Tihange par exemple est restée sans protection. De même, le fameux niveau 4, supposé justifier ces mesures extrêmes, a été maintenu alors que progressivement les écoles, le métro, etc. rouvraient leur portes. Quelle cohérence dans tout ça ? Et quel contrôle démocratique sur ces décisions ?

La pauvreté aussi tue

En quelques jours, le gouvernement Michel a trouvé 400 millions pour le virage sécuritaire et promet des mesures d’Etat de choc (perquisitions de nuit, détention administrative de 3 jours, prison automatique pour les jeunes de retour de Syrie, etc.). L’argent qui n’existait pas pour les services publics et les pauvres apparaît comme par magie. C’est un choix désastreux. Avec ces 400 millions d’euros, on pourrait, entre autres, augmenter de 50% le revenu d’intégration sociale versé à 100.000 personnes par les CPAS.

Démocratie piétinée

Les conséquences de cet Etat d’exception ne se sont pas fait attendre. Les bavures se multiplient contre des présumés coupables, l’un étudiant à Anvers mis à terre au Quick avec deux fusils pointés sur sa tête, l’autre dans la très stigmatisée Molenbeek, un troisième qui voit la police débarquer chez lui en brisant portes et fenêtres à 5 heures du matin…

La peur gagne les quartiers populaires avec une forte présence musulmane. Nous voyons comment des bourgmestres, y compris du PS ou SP.a, tirent prétexte de l’alerte antiterroriste pour interdire de nombreuses manifestations ou débats publics, à Saint-Gilles sur la Syrie, à Molenbeek pour la solidarité et contre les divisions, à Bruxelles-Ville et Ostende pour la justice climatique. Même la livraison de repas chauds aux sans-abris dans les gares est interdite ! Pendant ce temps, l’ensemble des mouvements sociaux, syndicats en tête, sont priés d’obtempérer par le ministre de l’Intérieur N-VA, Jan Jambon, et le MR dépose une proposition de loi visant à interdire les piquets de grève.

Résistance!

Nous refusons de continuer à laisser la peur nous diriger. Nous refusons l’Etat autoritaire qui est en train d’être mis en place sous nos yeux. Nous refusons que des organes non-élus comme l’OCAM et le Conseil National de Sécurité (Nationale Veiligheidsraad) dirigent le pays. Nous voulons que toute la clarté soit faite, y compris par une commission parlementaire d’enquête, sur la façon dont un climat de peur a pu être créé délibérément. Nous refusons aussi une guerre qu’on prétend commettre en notre nom, et qui ne fera qu’ajouter des morts aux morts, de la barbarie à la barbarie.

Nous appelons l’opposition sociale et politique à ce gouvernement à marcher dans les rues et à montrer que non, nous n’arrêterons pas de vivre et de lutter pour un monde meilleur, et que nous n’accepterons pas d’être bâillonnés et réprimés « pour notre sécurité ».

Nos meilleures armes pour résister sont la solidarité et l’auto-organisation, pour décider de nos vies, de ce qui est bon pour notre sécurité, pour la planète. Avec nos ami.e.s en France et dans d’autres pays comme l’Espagne qui refusent l’autoritarisme, la guerre, le racisme et les interdictions de manifester, à l’instar du front commun syndical du Hainaut qui a maintenu sa grève le 23 novembre, nous appelons la population à ouvrir les yeux et à désobéir. L’histoire n’a jamais été faite par ceux qui demandent la permission.

Nous refusons de continuer à laisser la peur nous diriger. Nous abominons le terrorisme de Daesh, mais nous lutterons contre la politique sécuritaire et liberticide que nos gouvernements veulent imposer au nom de la lutte contre les terroristes, et qui fait le jeu de ceux-ci.

 

Premiers signataires (27-11-2015)

Sfia Bouarfa (ancienne sénatrice, députée honoraire), Paulo Charruadas (chercheur en histoire, ULB), Chloé Deligne (historienne, ULB-FNRS), Josy Dubié (sénateur honoraire), Anne Dubreucq, (Professeure de géographie ULB, Maître-assistant HEFF), Pauline Forges (CGSP Enseignement Ville de Bruxelles), Corinne Gobin (politologue ULB), Denis Horman (journaliste à La Gauche), Thibault Jacobs (doctorant en Histoire, ULB), Daniel Liebmann, Freddy Mathieu (ex-Secrétaire régional FGTB Mons-Borinage), Christine Pagnoulle, (chargée de cours à la retraite, ULg, présidente d’ATTAC Liège), Christian Panier (ancien juge et enseignant), Irène Pêtre (ex-secrétaire syndicale de la CNE), Daniel Piron (ex-secrétaire régional de la FGTB de Charleroi-Sud Hainaut), Daniel Richard (secrétaire interprofessionnel de la FGTB de Verviers), Marco Schmitt (Co-Président d’Inter-Environnement Bruxelles), Isabelle Stengers (philosophe, ULB), Daniel Tanuro (militant écosocialiste), Antoine Thioux (Jeunes FGTB Charleroi), Felipe Van Keirsbilck (secrétaire national de la CNE), Henri Wajnblum (UPJB), Grégoire Wallenborn (chercheur ULB), Isabelle Wanschoor (secrétaire de la CNE Hainaut), Irène Zeilinger (Garance)

 

Pour signer:

http://www.petities24.com/van_angst_naar_verzet

https://www.facebook.com/events/743806332387500/

 

17:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

28 novembre 2015

L'ombre de l'Etat fort !

logo flics.jpgLe métro à l’arrêt, de nombreux spectacles annulés, les écoles fermées, les activités sportives perturbées, les commerces paralysés. Sur fond de roulement de tambours et d’appels répétés à la « vigilance ». Tel était le quotidien des Bruxellois il y a peu.

Aujourd’hui, le métro roule à nouveau, les écoles accueillent les enfants, la vie culturelle reprend lentement son cours et « Les plaisirs d’hiver » sont inaugurés en grande pompe par le gratin politique local.

Néanmoins, les militaires sont toujours dans la rue et la présence policière reste massive.

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Derrière cet embrouillamini, l’Ocam, organisme opaque chargé d’évaluer la « menace terroriste », qui a soudainement décrété que l’alerte était rétrogradée du niveau 4 à 3. Sans que l’on comprenne vraiment ce qui aurait changé en 24 heures, du mercredi 25 au jeudi 26 novembre !

Ce tohu-bohu généralisé prêterait à sourire ou à disserter sur l’éternel « surréalisme belge », sauf que…

Sauf que le tumulte sécuritaire généré par les attentats de Paris débouche concrètement sur la mise en place de nouveaux instruments (juridiques, notamment) destinés à renforcer la machine coercitive étatique au détriment de la vie démocratique.

En témoignent les mesures prises par le gouvernement pour « lutter contre le terrorisme » (voir ci-dessous), et qui illustrent parfaitement une dérive alarmante.

Voilà donc un exécutif fédéral qui prend appui sur des « experts » pour charger sabre au clair en marginalisant le parlement ; les députés ayant juste le droit à quelques interpellations mesurées, afin de ne pas mettre en péril « l’unité nationale ».

Et à côté de décisions viriles, la coalition gouvernementale NVA-MR s’évertue à créer un climat d’angoisse parmi la population, propice à l’asphyxie de tout esprit critique ou de toute velléité de rébellion intellectuelle.

En ces temps de crise profonde, dans une période où l’austérité reste l’alpha et l’oméga des politiques des gouvernants, l’occasion était belle de neutraliser la « riposte syndicale » (voir l’imbroglio autour des actions régionales planifiées par les syndicats), au demeurant déjà bien timide.

Inquiétante également, la limitation –de facto- de libertés constitutionnelles stop répression.jpgfondamentales comme la liberté d’expression au travers de manifestations publiques. Ainsi, les actions de rue prévues à l’occasion du sommet COP21 se voient purement et simplement interdites, à Bruxelles comme à Ostende !

L’ombre de « l’Etat fort » plane sur ce pays et il faut bien constater que la gauche peine à prendre toute la mesure de cette menace !

Ce n’est pourtant pas le moment d’adopter un « profil bas ».

Au contraire, l’urgence commanderait de porter les mobilisations pour d’autres choix de société au niveau supérieur.

A quand un "Ocam" du mouvement ouvrier ?

 

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Les 18 mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le terrorisme

 

  1. Effort budgétaire additionnel - amendement au Budget 2016: 400 millions d'euros pour sécurité et la lutte contre le terrorisme (en complément des 200 millions d'investissements déjà réalisés en 2015, 40 millions prévus pour la sûreté de l'Etat et des 100 millions supplémentaires libérés pour la Défense).
  2. Renforcement des contrôles policiers aux frontières.
  3. Déploiement de 520 militaires pour renforcer la sécurité.
  4. Révision du code d'instruction criminelle - Méthodes particulières de recherche. Nouvelles technologies pour les services de renseignement (empreintes vocales, élargissement écoutes téléphoniques notamment trafic d'armes).
  5. Révision de la Constitution - garde à vue de 72 heures pour les actes de terrorisme. Modification de l'article 12 de la Constitution. Aujourd'hui 24h, après révision 72h.
  6. Perquisitions 24h sur 24h pour les infractions terroristes - modification de la loi. Fin de l'exception interdisant les perquisitions entre 21h et 5h du matin.
  7. Foreign fighters - privation de liberté. Principe: prison lors du retour en Belgique.
  8. Personnes fichées - bracelet électronique. Bracelet électronique pour les personnes fichées par les services d'analyse de la menace: une procédure contradictoire sera instaurée en vue d'imposer le port du bracelet électronique.
  9. PNR belge - enregistrement des données de tous les passagers dans les transports. Sans attendre le projet européen, la Belgique appliquera le contrôle systématique de l'enregistrement de tous les passagers dans les transports (avions et trains à grande vitesse).
  10. Exclusion des prédicateurs de haine. Screening de tous les prédicateurs en vue d'assigner à résidence, de priver de liberté ou d'expulser ceux qui prêchent la haine.
  11. Démantèlement des lieux de culte non reconnus qui diffusent le djihadisme.
  12. Fin de l'anonymat pour les cartes pré-payées.
  13. Plan Molenbeek - prévention et répression.
  14. Renforcement du screening pour l'accès aux emplois sensibles.
  15. Extension du réseau de caméras de reconnaissance des plaques minéralogiques.
  16. Fermeture des sites internet prêchant la haine.
  17. Evaluation en vue d'une adaptation des législations en lien avec l'état d'urgence. Possibilité de mesures temporaires et exceptionnelles garantissant la sécurité publique.
  18. Participation sur la scène internationale à la lutte contre Daesch. Frégate Léopold I: mission d'escorte du porte-avions français "Charles de Gaulle". Frappes aériennes en rotation avec les Pays-Bas.

 

01:13 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

24 novembre 2015

No pasaran

résister par l'art et la culture.jpg

19:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

22 novembre 2015

La façade s'écroule

façade écroulée.jpg

 

 

 

BRUXELLES EN ETAT DE SIEGE, STOP OU ENCORE ? Ils ont joué les Rambo ces deux derniers jours, ils vont devoir maintenant atterrir ! Et nous expliquer pourquoi la situation serait différente demain (ou mardi, ou mercredi, ou...) et autoriserait soudainement la remise en circulation du métro, l'ouverture des commerces précipitamment fermés ou une reprise des occupations habituelles de tout un chacun !! Après avoir tout mis en oeuvre pour inquiéter la population, bruxelloise notamment, le temps d'un week-end, ils vont s'employer à "rassurer" !!! Dame, la FEB et de puissants intérêts veillent. Les travailleurs doivent donc pouvoir prendre le train pour aller au turbin et/ou se précipiter dans le métro pour aller au boulot. L'ordre économique des choses doit reprendre ses prérogatives, la machine productiviste doit tourner. Paralyser une ville quelques jours pour lutter contre le terrorisme n'a en réalité pas beaucoup de sens car la menace terroriste est une menace permanente. Des attentats peuvent survenir n'importe où n'importe quand, comme l'ont démontré les tragiques événements du 7 janvier ou du 13 novembre à Paris, que ces grands stratèges n'avaient pas anticipés ! Si l'on suit la logique mise en oeuvre ces dernières heures, il faudrait donc empêcher les transports collectifs de rouler 365 jours sur 365, boucler les magasins 365 jours sur 365, fermer les écoles 365 jours sur 365, annuler les rencontres sportives 365 jours sur 365, empêcher toute activité culturelle 365 jours sur 365, demander à la population de se terrer 365 jours sur 365. Impensable et impraticable. Alors pourquoi ce chambardement autoritaire temporaire si ce n'est pour entretenir un climat de peur et accentuer un état de sidération favorisant le déploiement de mesures sécuritaires liberticides...

 

SCHOOLBUSTER. Si des écoles doivent fermer ce lundi -ne parlons pas encore du reste de la semaine !- ce sera uniquement à Bruxelles. C’est Joëlle (Milquet) qui vient de le préciser. Et Joëlle sait de quoi elle parle, car elle comprend tout, voit tout, connaît tout. Evidemment quelques esprits chagrins se demanderont pourquoi Bruxelles et pourquoi pas Liège, Mons, Namur ou Charleroi (pour rester dans le cadre de la Communauté Française) ? Seul un expert es ésotérisme pourrait répondre à ce type d’interrogation, tant les mystères de la « lutte contre le terrorisme » sont impénétrables…

 

IMBROGLIO SYNDICAL. Dans le cadre de la contestation de la politique gouvernementale, des actions étaient planifiées ce lundi 23 novembre à Namur, Mons, La Louvière et Charleroi. Les attentats de Paris sont venus perturber les projets initialement prévus ; des informations contradictoires ont circulé, jusque l’éventualité d’une annulation pure et simple de tout mouvement. Finalement, il n’y aura pas de concentrations de militants, ni manifestations, ni blocages de zonings mais des grèves pourront néanmoins être organisées dans certaines entreprises. Le climat actuel d’état d’exception entretenu par le gouvernement ne facilite guère la mobilisation syndicale, déjà chaotique et aux perspectives nébuleuses. En 2014, nous avions organisé une manifestation nationale, des grèves régionales et une grève générale nationale, du mois d’octobre au mois de décembre… avant une fatale interruption décrétée par le sommet pour «donner une chance à la concertation » ! Cette année, nous voici donc invités à ronger notre frein et à nous contenter d’actions plus light. Il ne nous restera bientôt plus qu’à observer une minute de silence ! Pendant ce temps, la droite ne met pas ses mesures austéritaires au congélateur et les 400 millions € supplémentaires destinés à renforcer le « sécuritaire » finiront par être payés par les travailleurs ! Combien de temps cette mauvaise comédie va-t-elle durer ? Il est craindre que la spirale régressive s’amplifie jusqu’aux élections législatives de 2019. Sans qu’un avenir post-électoral radieux ne soit pour autant garanti…

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21 novembre 2015

Bruits de bottes

attentats.jpgLe jeudi 12 novembre, personne n’avait prévu les attentats qui allaient ensanglanter la capitale française le lendemain. Pas même le président de la République, qui est parti assister tranquillement à une rencontre de football au stade de France.

Les tragiques événements de ce funeste vendredi 13, qui ont touché dans leur chair des centaines de citoyens et qui, accessoirement, ont troublé la quiétude de François Hollande, constituent donc bien une preuve supplémentaire que le terrorisme peut frapper n’importe où n’importe quand !

Aujourd’hui, l’état d’urgence a été proclamé chez nos voisins du sud et Bruxelles est en état de siège. Les policiers et l’armée sont partout, dans les rues, dans les gares, à l’entrée des centres commerciaux ou a proximité de tous les lieux publics d’importance. La plus grande prudence est recommandée à la population. Les télévisions multiplient les émissions « spéciales » et ne lésinent pas sur les effets dramatiques. Tout est chamboulé et beaucoup sont ébranlés.

 

blindé gare centrale.jpg

 

Mais pourquoi cette agitation martiale maintenant et cette frénésie médiatique quotidienne, alors que les islamistes intégristes nous menacent 365 jours sur 365 ?

Bien sûr, il y a la proximité dans le temps du bain de sang parisien et la nécessité de rassurer le plus grand nombre. Mais ce déploiement sécuritaire est surtout un révélateur politique.

L’actuelle mise en scène vise principalement à :

  • Restaurer l’image de gouvernants que l’austérité rend impopulaire. Ceux-ci veulent mettre à profit le coup de tonnerre des kalachnikovs et des bombes pour consolider une image virile de dirigeants qui prennent leurs responsabilités, d’hommes providentiels qui se dressent devant l’adversité. Un paramètre qui peut toujours servir dans la perspective de prochaines élections.
  • Créer un climat de stupeur pour faire accepter aux populations des mesures autoritaires vigoureuses qui représentent autant de pas vers un « Etat fort ». Une remise en cause des libertés individuelles et des droits démocratiques peut - à l'évidence -   s’avérer utile en ces temps de contestation des politiques néo-libérales orchestrées par les puissants. Rien de tel pour museler un peu plus les mouvements sociaux, les organisations syndicales ou les forces politiques de gauche qui cherchent une alternative à l’ordre établi...
  • Justifier la politique impériale des piliers de l’Union Européenne et de leur mentor Etatsuniens au Proche-Orient.

 

Nous voici concrètement confrontés à de multiples interdits, à commencer par le droit de manifester : ainsi, la grande manifestation planifiée à Paris à l’occasion du sommet sur le climat COP21 est purement et simplement prohibée. Et, par exemple, pas plus tard qu’hier soir, à Saint Gilles, un débat consacré à la situation en Syrie, organisé par la LCR (formation "anticapitaliste"), a été réprimé !

flics.jpgLe matraquage ininterrompu sur les « précautions  indispensables » face au « danger terroriste » constitue le parfait alibi pour porter de mauvais coups à la vie démocratique.

Nous ne sommes qu’en 2015 mais il est parfois permis de se demander s’il n’est pas déjà minuit dans le (XXIème) siècle !

On ne pourra faire face aux bruits de bottes qui se font de plus en plus entendre que par une mobilisation sans concession pour d’autres choix de société.

Changer les rapports de forces ne sera pas simple et, dans cette perspective,  le rassemblement de la gauche de gauche ne serait pas un luxe.

Un défi  -parmi d’autres-  à relever…

 

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15 novembre 2015

Recommandé contre la confusion mentale...

padamalgam.jpg

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09 novembre 2015

Piqûre de rappel

je suis un vieux peau rouge light.jpg

18:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

05 novembre 2015

Faconde pédagogique


17:13 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |