07 mai 2020
Déconfinement des confinés, épisode 4
Finalement, il sera donc possible, dès le 10 mai ("Fête des mères", tiens, tiens…) d’accueillir chez soi quatre proches. A condition que ces quatre personnes soient toujours les mêmes !
Le rétropédalage du gouvernement était inévitable, vu le tollé suscité ces derniers jours par le choix de reprendre (toute) l'activité productive, de ré-ouvrir les magasins et les écoles avant d'autoriser les contacts familiaux (contre l'avis des "experts scientifiques", d'ailleurs !) !
C'était donc devenu parfaitement intenable !
En réalité ces gouvernants, qui recommencent en permanence la "procession d'Echternach" depuis le début de la crise, n'ont aucun mérite !
Ils se contentent d'observer la direction du vent qui souffle...
On pourra donc revoir les membres de sa famille (ou des amis), ni trois ni cinq, mais quatre au grand maximum !
Pour Alexandre de Croo, ce chiffre n’est pas le fruit du hasard mais le résultat d’une réflexion en profondeur…
Ils pédalent dans la semoule depuis le début de cette pandémie ; il y a quelques jours encore, il n'était pas question de recevoir qui que ce soit et priorité était donnée au commerce ; et maintenant qu'ils ont pris cette décision avec de telles modalités chiffrées, c'est pour une bonne "raison" !
Quel aplomb ! Combien de temps vont-ils encore se moquer de nous ?
Et à propos, les masques qui doivent être distribués à tout le monde, c'est pour la fin du XXIème siècle ?
Sortie tonitruante dans la presse de Jean Hindriks, professeur à l’UCL et membre du Think Thank Itinera (financé par le patronat flamand) :
"Il va falloir se financer par ses nationaux. Ou envisager d’autres moyens pour boucher le trou de la Sécurité sociale. Comme les sauts d’index. Pour la retraite aussi, la suppression du pécule de vacances. Ou réduire le montant des pensions. On commencera par les plus hautes, celles des fonctionnaires. La question va se poser ainsi que pour les salaires des fonctionnaires qui ont été très peu impactés par la crise".
La mérule néo-libérale est manifestement tenace !
Pour ces thuriféraires du capitalisme, le « monde d'après » devra être encore plus socialement rétrograde et la restauration du taux de profit justifierait des politiques d'austérité forcenées : indexations escamotées, réduction des salaires, offensive contre les pensions, etc. !
Si d'aucuns se font encore des illusions concernant les discours sirupeux d'un GL. Bouchez concernant la nécessité d'un nouveau "pacte social", il est urgent qu'ils se réveillent !
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