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19 octobre 2020

CoronaSaga (I)

 

Le Coronavirus n’est ni une des "sept plaies d’Egypte" ni une malédiction tombée fortuitement du ciel, mais une conséquence directe d’un mode de production et d’échange déterminé, qui exploite le travail et pille la nature : le capitalisme.

L’extractivisme forcené et le recours massif aux énergies fossiles détruisent les écosystèmes et sapent les conditions d’existence des espèces vivantes. Les zoonoses se multiplieront à l’avenir si le "grand déménagement du monde", les déforestations à grande échelle, le choix de l’agrobusiness persistent.

Pour autant, nous ne devons pas attendre passivement la sortie du capitalisme  −qui hélas risque de prendre beaucoup de temps !−  pour agir et prendre des mesures urgentes face aux crises (écologique, sociale, sanitaire…) qui se multiplient aujourd’hui !

Mais faute d’un but clair, impossible de tracer consciemment une réelle voie alternative.

A terme, nous ne sortirons pas des impasses actuelles sans solutions structurelles et systémiques.

Et c’est dès maintenant qu’il faut mobiliser dans ce sens.

Avant qu’il ne soit minuit dans ce siècle…

 

 

500 millions € du gouvernement fédéral pour soutenir le secteur de l’Horeca.

Une part servira à revoir à la hausse le "droit passerelle de crise". Les montants passeront à 2.583,38 € par mois pour un indépendant isolé (contre 1.291,69 € aujourd’hui) et 3.228,20 € pour ceux ayant des personnes à charge (contre 1.614,10 € actuellement).

Une autre part servira au prolongement de deux mois, jusqu’à fin décembre, du droit passerelle "de soutien à la reprise". Cette aide est destinée aux professionnels des secteurs qui tentent de reprendre après avoir été forcés de fermer partiellement ou totalement, et qui ont subi une baisse significative de leur chiffre d’affaires ou de leurs commandes.

Finalement, le "Fédéral" s’engage à contribuer au paiement de primes de fin d’année complètes pour tout travailleur de l’Horeca, selon un mécanisme encore à définir. L’exonération du paiement des cotisations patronales ONSS du troisième trimestre 2020, pour les entreprises et indépendants qui doivent fermer, complète le dispositif.

Ajoutons que les "entités fédérées" prendront également des mesures d’aide dans les prochaines jours.

Dont acte. 

Mais : 

 

  • – Les "aides publiques" sont des aides qui en dernière analyse sont et seront payées par les citoyens-travailleurs-contribuables.
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  • – L'exonération de cotisations ONSS -qui contribuent à financer la Sécurité sociale- creusera le déficit de celle-ci, un déficit qui, lui aussi, sera financé à terme par les mêmes citoyens-travailleurs-contribuables.
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  • – Il y a 17 % de la population qui vit en-dessous du seuil de pauvreté. Beaucoup de ces personnes aimeraient probablement pouvoir bénéficier des montants cités ici. Hélas, à chaque fois que des revalorisations d'allocations ou de pensions sont revendiquées, les différents gouvernements se font tirer l'oreille car il refusent de sortir des clous austéritaires.
  •  
  • – Oui, mais il s'agit de "solidarité", nous disent-ils ! Pour rappel, ce n'est pas la population qui a décidé de fermer l'Horeca, mais les différents exécutifs, de concert ! Qui depuis des mois décident tout et leur contraire, sans aucune concertation. Même les parlementaires n'ont pas vraiment leur mot à dire, eux qui ne sont pas conviés à débattre des dispositions prises et qui, par conséquent, ne les votent pas.
  •  
  • – En résumé, les "décideurs" courent après la pandémie depuis plus de 7 mois, prennent des décisions -souvent incohérentes !- au "jour-le-jour" et à contre-temps, se drapent ensuite dans le manteau de généreux "sauveurs", et présenteront finalement la facture à la collectivité...

Tout va bien, vous êtes entre de bonnes mains, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles et, pour le reste, circulez il n'y a rien à voir ! 

 

 

Face aux chiffres qui s’emballent, Alexandre De Croo martèle qu’il faut "éviter les contacts sociaux" !

Sauf dans les transports publics, les entreprises, les écoles, les centres commerciaux, les aéroports et ainsi de suite…

Un peu de cohérence ne serait pas du luxe !

 

 

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