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22 décembre 2021

De dérives en dérives...

Le fascisme de demain couve aussi dans la gestion autoritaire de la crise sanitaire d'aujourd'hui !

J'exagère ?

Il y a près de deux ans que le coronavirus a débarqué dans notre vie quotidienne, et lorsque l'on examine le chemin parcouru durant cette période, on ne peut qu'être interpellé par les méthodes et dérives de la "lutte contre la pandémie" impulsée par les "autorités gouvernementales".

Je n'insisterai pas lourdement ici sur les difficultés et soubresauts qui ont marqué les premiers mois de la "déferlante covid" : des ministres désorientés disant tout et son contraire ; un secteur des soins de santé pris à la gorge car miné par les politiques de restructurations et d'économies budgétaires des différents gouvernements, qui ont notamment conduit à la "suppression de lits" ;  un personnel soignant découragé par ses mauvaises conditions de travail et de faibles rémunérations, ce qui a provoqué au fil des années de trop nombreux abandons de la profession ; la pénurie de matériel ("respirateurs", "équipements de protection") ; la saga (presque) burlesque des masques ; l'abandon criminel des maisons de retraite, cause d'une grande mortalité des résidents dans ces établissements ; la mise en route laborieuse des tests ; l'échec du "traçage" vanté un moment comme la solution aux principaux problèmes ; les discours contradictoires concernant l'arrivée d'un vaccin et "l'immunité collective" qui en découlerait, etc. 

Errements, mensonges, décisions improvisées, volte-faces, les gouvernants auront décidément imposé la totale à une population déboussolée par tant d'incohérences répétées !

Passons.

Je voudrais surtout souligner la manière dont le choc de la pandémie  est instrumentalisé pour justifier une approche "sécuritaire" et la mise en oeuvre de mesures "autoritaires" qui, pour "ceux d'en-haut", ne souffrent ni remise en question ni contestation de la part de "ceux d'en-bas".

Premièrement, les processus de décision sont "verticalistes", sans consultation aucune de la société civile, sans concertation sociale et sans même de véritables débats parlementaires. Tout est quasiment tranché au sein d'un comité de concertation entre les exécutifs des entités fédérées, le CODECO, en interaction avec un groupe d'"experts", le GEMS. Journalistes et citoyen(ne)s sont condamné(e)s à attendre religieusement les fameuses conférences de presse où sont communiquées les obligations et injonctions nouvelles élaborées en comité restreint.

Deuxièmement, l'accumulation de mesures qui remettent en cause des libertés individuelles et collectives essentielles : de la faculté de se déplacer librement jusqu'à la possibilité de se rassembler sans contraintes.

Troisièmement, l'installation progressive d'une "société de contrôle" total, notamment par le recours aux technologies et applications numériques (comme le fameux QR code). Mieux encore, ou plutôt pire, dans certains pays des recherches sont avancées concernant le "puçage" des individus au motif de vérifier plus facilement s'ils sont en possession des "pass" requis ou en règle avec les diverses exigences des décideurs ! Ou comment l'être humain risque de se retrouver dans une situation proche de ses "animaux de compagnie" !

Quatrièmement, la menace de sanctions graves (licenciements !) contre des travailleurs salariés qui n'obtempèrent pas, à commencer par les personnels des hôpitaux !

Cinquièmement, le poids assumé d'"experts", qui ne sont pourtant élus par personne et qui échappent à tout contrôle démocratique.

Sixièmement, la répression policière sans cesse justifiée, avec son cortège d'amendes à la clé, et d'éventuelles poursuites judiciaires.

 

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Il est consternant de constater que d'aucuns à "gauche" sont fort complaisants vis-à-vis de ce qui se joue actuellement ! Tout se passe comme s'il fallait abdiquer toute critique afin d'assurer une sorte d'"union sacrée pandémique" !

Au nom, entre autre, d'une nécessaire "solidarité" sociétale et du refus de comportements "individualistes" ou "égoïstes" !

Sauf que la solidarité, effectivement indispensable dans des situations difficiles comme celle que nous connaissons actuellement, doit être une solidarité impulsée d'en-bas, horizontale, avec des débats collectifs ouverts et des processus de délibération démocratique. Et pas une pseudo-solidarité imposée à coups de menaces ou d'oukases, par des De Croo, Vandenbroucke et consorts (ou un Macron en France), qui ont perdu toute légitimité, eux qui ne cessent de "foirer" depuis le début de l'épidémie et qui sont principalement mobilisés par l'édification d'un "État fort" sous prétexte de combattre un virus !

Les gesticulations de ces gens pourraient prêter à sourire s'ils n'étaient pas occupés à ajouter un terreau favorable pour des forces d'extrême-droite qui n'en manquent pas et qui sont déjà à l'offensive !

Oui, le fascisme se niche également dans le ventre fécond du traitement musclé de la crise sanitaire provoquée par le Sars-Cov-2...

 

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