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07 octobre 2014

Dénouement


amer michel.jpgUne coalition des droites qui accouche d’un programme gouvernemental de droite, rien de plus logique.

Personne ne pourra soutenir que les mesures arrêtées par la quadripartite NVA-CD&V-Open VLD-MR constituent une surprise.

D’autant que certaines dispositions annoncées aujourd’hui avaient déjà été largement évoquées dans les médias au cours des dernières semaines.

Pourtant, beaucoup semblent sous le choc, comme s’ils n’avaient jamais vraiment cru qu’ils « oseraient ».

Erreur.

Ils ont osé. Ils osent. Ils oseront encore plus demain.

Ainsi, l’âge de la retraite sera bien retardé de deux ans. Ainsi, il y aura bien un saut d’index. Ainsi, les salaires seront bien gelés. Ainsi, il y aura bien un système d’activation des chômeurs et… des invalides. Ainsi, un service minimum sera bien imposé aux grévistes, notamment à la SNCB.  Ainsi, la durée de vie des centrales nucléaires sera bien prolongée. Ainsi, de nouveaux cadeaux seront bien distribués au patronat, au détriment du financement de notre sécurité sociale.

Et tout aussi prévisible, il n’y aura pas d’impôt sur la fortune ni de suppression des intérêts notionnels.

Certes, il faudra attendre quelques heures ou quelques jours pour prendre connaissance de l’entièreté de l’accord gouvernemental, avec sans aucun doute la découverte d’autres décisions, toutes aussi néfastes pour la population.

Mais, depuis l’aventure Martens-Gol au début des années 80, il est d’ores et déjà certain qu’aucun gouvernement n’était allé aussi loin dans des choix politiques aussi régressifs sur le plan social !

Ce qui n’est pas peu dire, après toutes les vagues d’austérité successives subies depuis 30 ans, du "plan global" à la planification d'exclusions massives de chômeurs, en passant par le "pacte des générations"…

Nous reviendrons très vite sur le détail de cette nouvelle offensive du (rétro-)libéralisme.

Le plus important, dans l'immédiat,  sera l’organisation d’ une riposte d’envergure, au-delà des discours. Car chacun, à gauche et dans le mouvement syndical, a évidemment réagi vigoureusement à l’annonce des premières intentions affichées par la « Kamikaze ».

Mais il restera à concrétiser très vite une réaction à la hauteur des provocations de la prochaine équipe gouvernementale conduite par Charles Michel.

Nous y reviendrons également.

 

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