09 décembre 2018
Chronique d'une crise gouvernementale annoncée (I)
Charles Michel a donc perdu sa majorité et confirme ainsi qu'il est bien un «premier ministre à titre personnel». Il peut désormais se rendre à Marrakech comme touriste politique pour confirmer l' «adhésion» de la Belgique au «pacte migratoire» de l'ONU.
Et ensuite ?
Il vient d’annoncer la nomination de « secrétaires d’Etat » pour remplacer les ministres NVA qui seront vraisemblablement « révoqués » . Ce futur « gouvernement minoritaire » aura sans doute comme principal objectif d’assurer la transition jusqu’aux élections du 26 mai 2019.
A noter qu'il a remercié la NVA pour le travail accompli durant les 4 dernières années. Il est vrai, qu'en matière socio-économique, ces deux partis s'entendaient comme larrons en foire pour imposer au plus grand nombre leurs orientations austéritaires.
Et puis, ne dit-on pas qu’il ne faut « jamais insulter l’avenir» ? Car ce clash n’exclut évidemment pas une nouvelle alliance entre les deux (ex-) partenaires, même si une reconduction pure et simple de la « suédoise » semble maintenant difficile. D’autant que ces péripéties pourraient affaiblir l’un ou l’autre de ces partis, amplifiant ainsi une trajectoire négative annoncée par les derniers sondages.
Je renvoie ici à mon billet écrit hier, concernant le «grand baromètre» du quotidien Le Soir.
A suivre…
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