Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21 mars 2020

La planète en folie (3)

philip10.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des éditeurs de presse demandent à leurs journalistes de baisser leur salaire pour faire face à la crise du Coronavirus !

Un avant-goût de ce qui attend l'ensemble du monde du travail lorsqu'il faudra payer la facture de la "crise sanitaire" ?

Aucune illusion à ce sujet : l'actuel gouvernement de droite -qui bénéficie de la "confiance" d'une majorité de parlementaires qui, par ailleurs, lui ont généreusement accordé des "pouvoirs spéciaux" !-, n'ira certainement pas chercher l'argent où il se trouve ! Il sera donc imposé à la population un tour de vis austéritaire supplémentaire, pour la ''bonne cause'' du combat mené contre une pandémie et au nom de "l'unité nationale" !

Ce n'est pas parce que nous sommes confinés que la lutte des classes, elle, est confinée !

 Demain, les confrontations politiques autour des réponses à apporter aux défis et aux enjeux de notre époque, en matières sociale, environnementale ou démocratique, seront plus aigües que jamais !

 

characters-philippulus-the-prophet-sm.jpg

 

 

"Du passé faisons table rase" ?

L'inénarrable Béatrice Delvaux, éditorialiste au journal Le Soir, monte sur les barricades, ou plutôt sur son confortable fauteuil, pour encenser le gouvernement qui ferait preuve "d'autorité", ce dont auraient besoin les citoyen(ne)s ! Et de vanter au passage les déclarations d'une responsable syndicale atteinte par le virus de "l'union sacrée" et bien sûr la Commission européenne qui assouplirait généreusement ses "règles budgétaires" !

 Oubliées donc les politiques néo-libérales menées depuis des décennies par des partis au service d'une oligarchie financière en guerre contre les peuples ! Oubliés la "dérégulation" des économies, le dogme de "la concurrence libre et non faussée", l'austérité forcenée imposée aux travailleurs et aux allocataires sociaux, les privatisations à répétition, le démantèlement du secteur public, la désagrégation de la Sécu, les économies sévères tous azimuts -notamment dans les soins de santé !-, les opérations de rationalisation de l'offre hospitalière, ...

Tous ensemble, tous ensemble contre le Covid-19 !

Et ensuite, lorsqu'il faudra tirer un bilan et lorsqu'il faudra régler la note ? Je ne sais pas pourquoi, mais mon chat me glisse à l'oreille que ce touchant unanimisme forcé volera à ce moment en éclats, que le refrain "des larmes et du sang" se fera entendre bruyamment, et que la population sera priée de passer à la caisse pour "redresser notre économie" !

Car le Capital ne se caractérise pas par la sensiblerie et il n'hésite jamais à exploiter toutes les situations, à commencer par les "séquences catastrophiques", pour en retirer finalement des profits supplémentaires...

 

C0907D2.jpg

11:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.