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19 juin 2017

A l'offensive !

Fidèle à lui-même, Jean-Luc Mélenchon positive et se projette vers le futur. Il a raison : il faut avancer, surtout dans l'adversité...

 


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18 juin 2017

Oligarchies

"On appelle faussement nos régimes démocratiques alors que ce sont des oligarchies libérales [qui] ne font pas essentiellement appel à la contrainte, mais à une sorte de semi-adhésion molle de la population. Celle-ci a finalement été pénétrée par l'imaginaire capitaliste : le but de la vie humaine serait l'expansion illimitée de la production et de la consommation (...). En conséquence de quoi, la population est totalement privatisée (...) La population ne participe pas à la vie politique (...) Pour qu'il y ait un changement, qu'il y ait vraiment auto-gouvernement, il faut certes changer les institutions pour que les gens puissent participer à la direction des affaires communes ; mais il faut aussi et surtout que change l'attitude des individus à l'égard des institutions et de la chose publique, de la res publica,  de ce que les Grecs appelaient ta koina (les affaires communes). Car aujourd'hui, domination d'une oligarchie et passivité et privatisation du peuple ne sont que les deux faces de la même médaille. (...)

Pour que la société change, il faut un changement radical dans les intérêts et les attitudes des êtres humains. La passion pour les objets de consommation doit être remplacée par la passion pour les affaires communes. (...)

Car le retrait des peuples de la sphère politique, la disparition du conflit politique et social permet à l'oligarchie économique, politique et médiatique d'échapper à tout contrôle. Et cela produit d'ores et déjà des régimes d'irrationalité poussée à l'extrême et de corruption structurelle".

 

Cornelius Castoriadis (1992)

 

castoriadis.jpg

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11 juin 2017

Mobiliser pour le second tour


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09 juin 2017

Lettre de Jean-Luc Mélenchon aux Insoumis⋅es (9 juin 2017)

Madame, Monsieur

Chers Insoumis,

L’enjeu de l’élection législative a changé de nature ces dernières heures. Quatre jours avant le vote nous apprenons par le journal « Le Parisien » l’ampleur de la remise en cause du code du travail prévue par le gouvernement de monsieur Macron. Trois jours avant le vote, grâce au journal « Le Monde », nous découvrons un projet de transposition dans le droit commun des dispositions de l’Etat d’urgence. Ainsi tout le droit social et tout le système des libertés individuelles de notre pays sont désormais en cause.

Dans le premier cas il s’agit d’un coup d’état social puisque les parlementaires ne pourraient discuter ni amender une seule des décisions prévues par les ordonnances. Pourtant des milliers de questions très précises concernant la vie quotidienne des salariés sont en en cause : la durée du travail, les salaires, le droit d’alerte et celui de retrait en situation de danger, les motifs de licenciements, et ainsi de suite. Un siècle de luttes et de compromis sociaux vont être abrogés.

Dans le second cas toutes les protections qui garantissent les libertés individuelles vont être remises en cause. Par exemple les perquisitions à domicile et les mises en résidence surveillées pourront être ordonnées par le ministre de l’intérieur et les préfets sans aucune autorisation préalable d’un juge ! De même pour la surveillance des conversations privées téléphoniques. Et ainsi de suite.

Peut-être n’est-ce pas tout. Raison de plus pour refuser fermement de donner les pleins pouvoirs à Monsieur Macron comme il le réclame. Nos bulletins de vote prennent donc le sens précieux d’une mobilisation pour la défense de nos acquis sociaux et de nos libertés individuelles.

Si ceux qui ont voté pour le programme « L’avenir en commun » dont j’ai été le candidat à l’élection présidentielle confirment leur soutien à ce projet en votant pour les candidats de « La France Insoumise », nous serons le groupe de députés décisifs à l’Assemblée nationale. Les bulletins de vote marqués du logo « PHI » seront dans tous les bureaux de vote du pays. On ne peut se tromper.

Sur le terrain l’accueil qui est réservé à nos candidatures est bon. Parfois la présence au second tour se jouera à quelques voix comme à la présidentielles même si nous sommes en tête de toute l’opposition au système Macron. J’appelle donc a ne pas disperser les voix qui se sont rassemblées avec « La France insoumise » en avril dernier.

Enfin je remercie toutes les personnes qui ont manifesté leur solidarité en public comme en privé pendant l’interminable campagne de dénigrement qui s’est abattue sur moi sans limite de décence.

Je vous assure de mon engagement fidèle et constant au service de l’idéal humaniste écologique et social qui est le notre.

 

 

Mel Lille 3.jpg

 

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08 juin 2017

Périlleuse croisée des chemins

 

cocci boudeur.pngLassitude et résignation semblent être les termes les plus appropriés pour caractériser la bataille des élections législatives en France.

Lassitude, car avec l'élection présidentielle, les citoyens français sont confrontés à une campagne électorale ininterrompue qui s'étale sur plusieurs mois.

Résignation, car Emmanuel Macron a été élu le 7 mai, et le matraquage médiatique en faveur du jeune monarque a atteint des sommets rarement atteints dans l'histoire de la Vème République. Tout est orchestré par la caste oligarchique pour que le nouveau président obtienne une confortable majorité à l'Assemblée nationale, afin qu'il puisse «légitimement mettre en oeuvre sa politique». Dans le même temps, ses adversaires sont quotidiennement dénigrés, en particulier -qui s'en étonnera encore- la France insoumise et son porte-parole Jean-Luc Mélenchon, confrontés à un bashing de tous les instants !

Cette configuration malsaine risque de favoriser une abstention massive.

Ainsi, selon certaines «études d'opinion», près d'un électeur sur deux pourrait éviter de se déplacer au premier tour, ce 11 juin ! Une situation totalement inédite pour un scrutin de ce type, dans l'Hexagone [1].

dessin en marche.jpg«La République En Marche» (LREM) paraît en état de conquérir une majorité parlementaire, d'autant que de nombreuses personnalités, de «gauche» comme de «droite», se bousculent pour en être ! Dans certaines circonscriptions, il y a parfois 3 candidats qui clament leur soutien (futur) au nouveau président installé ! Dans cette bousculade opportuniste, les projets et les enjeux sont largement relégués au second plan. Et la presse, totalement acquise à la «cause macronniste», se garde bien d'élever le niveau des débats.

Seuls les Insoumis, présents dans pratiquement toutes les circonscriptions, s'efforcent de mener une campagne de fond, autour d'un même programme politique, celui de «l'Avenir en commun». Mais dans le concert dithyrambique en faveur du pouvoir «jupitérien» aujourd'hui en place, et dans un climat d'hostilité envers les opposants soigneusement entretenu, il n'est guère facile de faire entendre une musique originale.

 

1er mai toulouse 1.jpg

 

Pourtant, l'heure est grave. Macron et son gouvernement veulent réaliser ce qui avait été annoncé en son temps par Fillon : mener une blitzkrieg contre le monde du travail. Ils veulent mettre à profit la période estivale pour gouverner par «ordonnances» et imposer une casse sans précédent du code du travail, c'est-à-dire des droits sociaux des salariés.

Cette méthode, inspirée d'une Thatcher (modèle revendiqué du monarque), a naturellement pour but d'infliger une lourde défaite au mouvement syndical et de briser toute résistance, afin d'avoir les coudées franches pendant le quinquennat pour pérenniser une politique virile de droite, conforme aux souhaits des instances dirigeantes de l'UE !

franquin en marche.jpg

Ce qui ne fera qu'accroître la désespérance populaire ambiante et pourrait s'avérer, à terme, une aubaine pour le parti de la haine, le FN ! Et à ce moment, il deviendra difficile de construire un «barrage» supplémentaire pour l'empêcher de conquérir le pouvoir !

C'est donc peu dire que les prochains jours seront décisifs. Il s'agit clairement d'empêcher un tsunami de LREM (et de ses innombrables alliés de circonstance) ; ce qui nécessite l'envoi à l'Assemblée nationale d'un maximum de députés déterminés à s'opposer aux intérêts du capital et qui ne reculeront pas devant une confrontation avec l'oligarchie ; des députés bien décidés à défendre les «biens communs» et à matérialiser une alternative authentique, contre vents et marées.

fi tricolore.jpgUn défi de taille pour la France insoumise. Et un combat qui va devoir s'inscrire dans la durée tant la difficulté de la tâche s'annonce titanesque...

 

 

 

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[1] Les «Français de l'étranger» ont déjà eu l'occasion de se rendre aux urnes dimanche dernier, dans leurs 11 circonscriptions, avec un taux de participation de... 19,1 % ! Du jamais vu, même si dans le passé, cet électorat en exil volontaire ne s'est jamais beaucoup impliqué dans des élections organisées dans son pays d'origine...

 

 

premier mai fi paris.jpg

 

 

Quelle Unité ?

 

La question d'un «rassemblement de gauche» est à nouveau revenu sur le devant de la scène durant cette campagne électorale. Une discussion portée notamment par le PCF, un parti qui dispose d'élus et qui est toujours soucieux de les sauvegarder, au prix d'accommodements parfois discutables.

On se souvient encore de 2012, et des alliances «à géométrie variable» (avec des partenaires différents, d'une circonscription à l'autre) qui ont notamment contribué à rendre « illisible» la stratégie du «Front de gauche», dans les législatives comme dans d'autres élections ultérieures.

Certains champions de «l'unité» ont évidemment saisi l'occasion pour pointer du doigt le «sectarisme» de la France Insoumise et de Jean-Luc Mélenchon.

Une polémique contre-productive destinée à occulter les faits :

  1. La ligne de conduite insoumise avait été annoncée de longue date. Une seule campagne avec un seul programme, pour la présidentielle comme pour les législatives, afin de garantir crédibilité et cohérence ! Par conséquent, personne ne pouvait être surpris par la confirmation de cette orientation...

  2. Dès le début, la France Insoumise a voulu s'émanciper de la tutelle des partis et a constitué un «mouvement», ouvert. Tout le monde pouvait donc la rejoindre et ainsi se «regrouper», en ce y compris les différentes formations politiques (des communistes, des socialistes, des écologistes et beaucoup d'autres n'ont d'ailleurs pas hésité à franchir ce pas). Et il n'était aucunement exigé de celles-ci un renoncement à leur indépendance ou à leur identité politique ! Seuls un accord programmatique était logiquement demandé ainsi qu'un engagement des futurs parlementaires à respecter ce pour quoi ils sont élus...

  3. En ces temps de confusion politique, à un moment où le concept même de «gauche» est démonétisé -un discrédit consolidé par le désastreux quinquennat du «socialiste» François Hollande- le but n'est plus de rassembler des étiquettes et des logos, mais de «fédérer le peuple» autour d'objectifs programmatiques précis, tels que définis par exemple dans «l'Avenir En Commun». Le temps des «tambouilles politiciennes» est révolu, et les progressistes qui ne veulent pas y renoncer commettent une erreur qui ouvre toujours plus un boulevard à Le Pen et à ses troupes.

Quel que soit le résultat obtenu ces 11 et 18 juin, et après des ajustements qui seront définis suite au bilan qui sera tiré, les Insoumis sont déterminés à poursuivre le travail entamé pour construire une force politique d'un type nouveau, seule à même de relever les défis d'un monde dangereux, enfermé dans une trajectoire mortifère...

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22 mai 2017

De l'utilité d'une élection...

Députés FI.jpg

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13 mai 2017

Lancement de la campagne de la France Insoumise


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08 mai 2017

Le jour d'après

 

Election présidentielle 2017, quelques chiffres.



Macron : 66,1 % des suffrages exprimés (20,7 millions de voix).

Le Pen : 33,9 % des suffrages exprimés (10,6 millions de voix).

Abstention : 25,44 % des 47 millions d'électeurs inscrits n'ont pas pris part au vote.

Participation : 74,56 %. Avec un vote blanc de 8,49 % et un vote nul de 2,98 %, soit au total plus de 4,1 millions d'électeurs.

Quelques 16 millions d'électeurs se sont donc abstenus ou ont voté blanc/nul.



Quelle légitimité ?



macron-valls.jpgAu vu de ces statistiques, beaucoup de débats ce matin interpellent la « légitimité » d'Emmanuel Macron, qui rappellent d'ailleurs les mêmes discussions lors de l'élection de Donald Trump !

Des controverses certes intéressantes mais qui ne changent rien à la réalité : Trump a été élu en novembre dernier président et c'est lui (hélas) qui conduit maintenant la politique des USA ; Macron est aujourd'hui président de la République française et il est installé pour un quinquennat !



Quel recours ?



Mel Lille 3.jpgA courte échéance, les élections législatives des 11 et 18 juin. Une possibilité de refuser à Macron la majorité parlementaire qu'il souhaite pour pouvoir mettre en oeuvre ses projets politiques. Et même une possibilité d'imposer une « cohabitation » avec une majorité alternative, articulée autour de la France Insoumise. Tout reste ouvert, mais le combat sera rude et cet objectif sera compliqué à atteindre, à un moment où beaucoup de formations « de gauche » sont en grande difficulté. Pour en sortir par le haut, il n'y a pas d'autre solution que de « fédérer le peuple » autour d'un « programme de rupture avec le passé » et axé sur des « urgences », en matière écologique, sociale ou démocratique. C'est le défi que se proposent de relever Jean-Luc Mélenchon et le mouvement des Insoumis. Il reste 5 semaines pour convaincre et gagner...

 

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