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28 janvier 2020

26 mai, les jours d'après (XVIII)

 

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Négociations fédérales au point mort !

Et toujours les mêmes déclarations lénifiantes des politiciens, jour après jour. Et toujours cet escamotage de la véritable question de fond : un gouvernement pour mettre en oeuvre quelle politique ? Une question qu'ils veulent occulter, et pour cause : les partis de la "Suédoise" souhaitent poursuivre la même politique austéritaire (les intentions de la N-VA ne laissent aucun doute à cet égard !), or cette politique a été lourdement sanctionnée par les électeurs ! Pour mémoire : 22 sièges de moins au Parlement fédéral pour la "bande des quatre", au soir du 26 mai dernier ! Et ils essaient maintenant de venir enfumer tout le monde avec leurs belles déclarations la main sur le coeur concernant le "sens des responsabilités", les "menaces qui pèsent sur l'unité du pays", l'"urgence de la situation" et ainsi de suite...

Avis donc à la population : baissez la tête, acceptez un nouveau tour de vis anti-social, arrêtez de revendiquer une autre politique, contentez-vous des politiciens qui occupent le terrain depuis tant d'années ! Il y va de "l'intérêt supérieur de la Belgique" (lire : l'intérêt de la monarchie, l'intérêt de cette minorité qui concentre les richesses, l'intérêt du patronat qui veut sans cesse rafler la mise, l'intérêt des grands fraudeurs qui expatrient leur "patriotisme" dans des paradis fiscaux, bref l'intérêt du capital qui dans sa course folle aux profits n'épargnera jamais ni les êtres humains ni la nature !) !

Devant ce mauvais et lassant spectacle, une seule exigence : qu'ils dégagent !

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27 janvier 2020

26 mai, les jours d'après (XVII)

 

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Bertrand Henne (RTBF), ce lundi matin, au sujet de la ‘’marche de la colère’’ organisée par le PTB le 1er mars prochain :

"Ce qu’on perçoit. C’est qu’avec cette marche et son slogan, le PTB nie la profondeur du clivage socio-économique qui existe entre les partis et entre nord et sud. En particulier entre PS et N-VA. Le PTB réduit les enjeux "politiques" à des enjeux "politiciens", il dépolitise la crise."

A l'évidence.

Le PTB est un parti ‘’nationaliste’’, ou plus exactement un parti nationaliste ‘’belge’’, en d'autres termes un parti ‘’belgicain’’ ! Pour lui, les ‘’problèmes communautaires’’, pour reprendre une terminologie consacrée, n’existent pas ! Ou plutôt, il s’agit de problèmes ‘’artificiels’’ qui ont été créés par les ‘’politiciens’’ pour ‘’diviser les travailleurs’’ !

La longue marche du ‘’mouvement flamand’’ pour la légitime reconnaissance linguistique ? Un artifice…

La naissance d’un ‘’mouvement wallon’’ face à la progression de ce ''mouvement flamand'' et du bilinguisme ? Un artifice…

Le ‘’Congrès wallon’’, issu de mouvements de la résistance au sortir de la seconde guerre mondiale, optant en faveur d’une solution fédérale ? Un artifice...

La ‘’Question royale ‘’ et les grèves quasi insurrectionnelles en Wallonie ? Des artifices…

La ‘’grève du siècle’’ (1960-1961), l’émergence du ’’renardisme’’, ‘’le fédéralisme et les réformes de structures’’ ? Des artifices...

Les lois de 1962-1963 et la détermination d’une frontière linguistique figée ? Des artifices…

Le ‘’Wallen Buiten’’ de Leuven ? Un artifice...

Le développement de ‘’partis communautaires’’ ? Un artifice…

L’éclatement des partis traditionnels longtemps ‘’unitaires’’ ? Un artifice…

Le délitement de la ‘’Belgique de papa’’ et le processus continu de la ‘’fédéralisation’’ ? Des artifices…

Les grandes ‘’réformes institutionnelles’’ ratifiées chaque fois à une majorité de 2/3 des parlementaires ? Des artifices…

Avec une analyse qui ne veut pas tenir compte de 190 années d'histoire, avec une grille de lecture parfois proche du ‘’complotisme’’, le discours ‘’dé-politique’’ n’est effectivement jamais loin !

Pas étonnant dans ces conditions que le PTB appelle à manifester pour sauver ‘’l’unité’’ du pays ! [Soyons toutefois de bon compte, il n’arpentera pas les rues de Bruxelles uniquement pour ce seul objectif, heureusement !]

Mais de quoi s’agit-il en vérité ? De préserver ‘’L’Etat Belgique’’ qui reste un Etat… ‘‘bourgeois’’, qui plus est ‘’monarchique’’ !?!

Depuis sa fondation, le PTB escamote complètement la ‘’question nationale’’ et toute réponse qui serait basée sur le ‘’droit (démocratique) des peuples à l’autodétermination’’.

Il refuse de prendre en considération la portée ‘’stratégique’’ de ce ‘’droit’’ dans le cadre d’un pays (pérennisé suite à l'interventionnisme des principales puissances européennes au XIXème siècle !) où doivent cohabiter deux peuples dans un même cadre étatique !

Cette négligence ne constituerait pas un véritable souci s’il ne s’agissait que d’une question théorique pour intellectuels en manque de bavardages.

Mais il s’agit au contraire d’une problématique très concrète et ‘’impactante’’ pour les populations, car les rapports de forces politiques sont radicalement opposés au Nord et au Sud du territoire : le centre de gravité de la Flandre se situe très à droite, tandis que la Wallonie penche plus ‘’à gauche’’ !

En ignorant -ou en feignant d’ignorer- cette configuration particulière, le PTB se prive d’une approche ‘’stratégiquement’’ innovante : l’implosion de ‘’l’Etat Belgique’’ ferait voler en éclats le ‘’bloc social bourgeois’’ et permettrait de pouvoir avancer là où l’hégémonie du capital est un peu moins incrustée, là où existe un maillon (plus) faible du système !

Si les régions et communautés ont acquis des ‘’compétences propres’’, n’oublions pas que les principaux leviers de la décision -en matière économique et sociale (Sécu), en matière de politique étrangère et de défense nationale, en matière de justice et de questions sociétales, et en matière fiscale-, demeurent toujours au 16 rue de la Loi, en principe (!) sous le contrôle de la Chambre des représentants.

Ainsi, en ce qui concerne la dernière législature, pour ne pas remonter plus loin, ce ne sont pas les ‘’entités fédérées’’ qui ont imposé de nouvelles économies dans les soins de santé, ce ne sont pas les ‘’entités fédérées’’ qui ont décrété un saut d’index, ce ne sont pas les ‘’entités fédérées’’ qui ont orchestré le blocage des salaires, ce ne sont pas les ‘’entités fédérées’’ qui ont décidé de porter le taux de TVA de l’électricité à 21 %, ce ne sont pas les ‘’entités fédérées’’ qui ont modifié l’âge légal de la retraite, ce ne sont pas les ‘’entités fédérées’’ qui ont choisi de dépenser des milliards € pour acheter des F35, ce ne sont pas les ‘’entités fédérées’’ qui engagent le Belgique dans des conflits militaires dans le monde, ce ne sont pas les ‘’entités fédérées’’ qui détruisent la SNCB ou affaiblissent constamment les ‘’entreprises publiques’’, ce ne sont pas les ‘’entités fédérées’’ qui réglementent les ‘’politiques migratoires’’.

Cela ne signifie pas pour autant que ces ‘’entités fédérées’’ ont renoncé aux options austéritaires, en fonction des majorités en place, mais cela signifie que le cap général reste essentiellement fixé par le ‘’fédéral’’, dominé par la droite flamande (dans le gouvernement Michel, trois partis flamands pour un seul francophone ! Une démonstration presque caricaturale de cette hégémonie politique).

Une Wallonie ‘’indépendante’’, débarrassée du poids de la droite flamande, pourrait donc ouvrir de nouvelles perspectives en matière d’édification d’une solution de rechange ‘’de gauche’’.

Ce qui ne signifie pas que cela serait simple (ce ne l’est nulle part !), mais ce qui signifie qu’il y aurait un obstacle de moins dans le combat pour matérialiser une alternative.

En réalité, ce qui ‘’divise’’ les travailleurs, c’est l’absence de réponse à une ‘’question nationale’’ aussi vieille que la Belgique et c’est le maintien d’un Etat ‘’unitaire’’, même sous une forme ‘’fédéralisée’’ ! Car celui-ci est instrumentalisé par les possédants pour continuer à opposer les deux peuples, notamment en attisant les antagonismes ‘’communautaires’’.

Dans le cadre institutionnel actuel, le ‘’c’est la faute aux Flamands’’ ou le ‘’c’est la faute aux Wallons’’ tombent toujours à pic pour justifier ce qui est contesté en essayant de détourner le mécontentement vers les mauvaises cibles.

La disparition de la Belgique, par contre, saperait cette entourloupe, car chaque peuple serait entièrement maître de ses choix politiques et il serait dès lors difficile de pointer la ‘’responsabilité’’ de voisins qui ne seraient plus liés structurellement !

Cela dit, une telle issue n'est (sans doute) pas pour demain !

Même si l'histoire connait parfois des accélérations imprévisibles...

 

 

 

 

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21 janvier 2020

Orwell, 1903-1950 (I)

 

Orwell est, avec Kafka, l’un des rares écrivains du XXème siècle dont le nom est passé dans la langage courant, comme Balzac au XIXème siècle’’ [1]

‘’Tout ce que j’ai écrit d’important depuis 1936, chaque mot, chaque ligne, a été écrit directement ou indirectement, contre le totalitarisme et pour le socialisme démocratique tel que je le conçois’’ [2]

 

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Le 21 janvier 1950, il y a 70 ans, disparaissait George Orwell, écrivain politique, homme de gauche, adversaire résolu des dictatures nazie et stalinienne.

Ni courtisan, ni compagnon de route du ‘’communisme soviétique’’, ni porte-parole d’une cause, libre de toute obédience partisane, ennemi de la langue de bois et d’une franchise parfois brutale, Orwell dérangeait les ‘’intellectuels’’ aveuglés par l’un ou l’autre ‘’camp’’, les politiciens prêts à toutes les compromissions et des journalistes déjà dépendants de la puissance de l’argent.

homage to.jpgSon décès -à l’âge de 46 ans !-  fut donc très peu commenté et eut peu d’écho dans la presse de l’époque.

Romancier, journaliste, essayiste, il laissait pourtant une œuvre dense, pour un homme à la santé fragile n’hésitant pas à ‘’faire’’ et à entrer en ‘’immersion’’ dans le monde réel ‘’d’en bas’’ :  9 livres, d’innombrables essais, critiques littéraires et articles commentant l’actualité de son temps…

Et quel ‘’temps’’ ! Celui de la première moitié du XXème siècle, celui du fascisme et du stalinisme triomphants, celui des deux guerres mondiales et de leurs dizaines de millions de cadavres, celui d’Auschwitz et d’Hiroshima/Nagasaki, celui du début de la guerre froide et de la course aux armements (nucléaires) !

C’est peu dire que ces événements tumultueux, et sa trajectoire de vie mouvementée à leur contact, nourrirent directement ses romans et ses écrits.

Policier en Birmanie au service de l’Empire britannique, sans le sou en France et vagabond dans son propre pays, enquêteur sur les conditions d’exploitation de la classe ouvrière du Nord de l’Angleterre, combattant ‘’antifasciste’’ en Espagne, producteur et chroniqueur à la BBC durant le second conflit planétaire (1941-1943), et… cependant écrivain prolixe !

AnimalFarm.jpgLa publication de sa production littéraire rencontra maintes difficultés de son vivant et lui rapporta peu : ni la consécration, ni la fortune. Et il dut attendre la publication de ‘’La Ferme des Animaux’’ à la fin de la seconde conflagration mondiale pour enfin bénéficier d’une situation financière un peu plus aisée !

Il s’empressa alors de terminer son roman le plus connu, ‘’1984’’, quelques mois avant que la tuberculose ne l’emporte.

Il n’eut donc jamais vraiment l’occasion de vérifier la portée et la réception internationales de son œuvre, une œuvre qui n’a cessé de gagner en popularité au fil du temps.

Certes, Orwell n’était pas un prophète ou un Nostradamus buvant du thé ! Sa conception d’une société ‘’totalitaire’’ reposait sur sa connaissance et son expérience de la société ‘’réellement existante’’ des années vingt, trente et quarante du siècle dernier, sources directes de son ‘’inspiration’’ littéraire.

Or, sa description d’un système reposant sur le contrôle total de la population, où le langage est en permanence transformé et vidé de toute signification, où l’histoire est constamment revue et rectifiée, où le mensonge est institutionnalisé, a aujourd’hui une puissance évocatrice inégalée.

Car nous vivons dans le monde de la ‘’révolution numérique’’, un monde où les espaces  -public et privé-  sont envahis par les ‘’terminaux’’, un monde où il devient 1984.jpgpérilleux de s’émanciper du net et des ‘’réseaux sociaux’’, un monde où les caméras prolifèrent partout et où la surveillance généralisée s’intensifie, un monde où les ‘’infofausses’’ (les ‘’fake news’’, particulièrement prisées par un Donald Trump, président de la première puissance planétaire !) entretiennent quotidiennement confusion et manipulation !

Dès lors, c’est bel et bien notre présent qui actualise sans cesse ce livre daté et qui continue à lui assurer un retentissement énorme.

‘’1984’’, et ‘’La Ferme des Animaux’’ qui le préfigure, continuent donc d'être publiés et republiés, lus et discutés, abondamment.

Signe de l’intérêt persistant de ces textes, décidément incontournables : les ‘’traductions nouvelles’’, les ‘’éditions commentées’’, les ‘’analyses érudites’’ qui se multiplient. [3]

Je reviendrai dans les prochaines semaines sur la vie, la personnalité, l’action, la pensée et les ‘’monuments’’ littéraires de George Orwell.

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[1] Adrien Jaulmes, Sur les traces de George Orwell, Paris, Editions des Equateurs, 2019, page 145.

[2] George Orwell, Essais, articles, lettres - volume 1, Paris, Ivréa, 1995, page 25.

[3] Ainsi, en 2018, Gallimard a publié une nouvelle édition de 1984 avec une traduction réalisée par Josée Kamoun, qui a fait le choix d’un récit au présent alors que la version originale était écrite au passé ! La fameuse ‘’novlangue’’ devient le ‘’néoparler’’, ‘’l’Angsoc’’ devient le ‘’Sociang’’, la ‘’police de la pensée’’ devient la ‘’mentopolice’’ et le ‘’crime de la pensée’’ devient ‘’mentocrime’’. Voir à ce sujet : Thierry Discepolo, L’art de détourner George Orwell, Le Monde Diplomatique, juillet 2019.

Concernant La Ferme des Animaux, notons la version que vient de publier Larousse dans sa collection ‘’Petits Classiques’’ (traduction Etienne Leyris).

 

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Bibliographie

 

GEORGE ORWELL

 

A ma guise, chroniques 1943-1947, Marseille, Agone, 2008

Chroniques du temps de guerre (1941-1943), Paris, Ivréa, 1988

Dans le ventre de la baleine, et autres essais (1931-1943), Paris, Ivréa, 2005

Ecrits politiques (1928-1949), Marseille, Agone, 2009

Essais, articles, lettres (4 volumes), Paris, Ivréa, 1995-2001

Tels étaient nos plaisirs et autres essais (1944-1949), Paris, Ivréa, 2005

Une vie en lettres, correspondance (1903-1950), Marseille, Agone, 2014

Une histoire birmane, Paris, Ivréa, 1996

Dans la dèche à Paris et à Londres, Paris, 10/18, 2010

Une fille de pasteur, Paris, LGF-Livre de poche, 2008

Le Quai de Wigan, Paris, Ivréa, 1995

Et vive l’Aspidistra, Paris, 10/18, 2000

Un peu d’air frais, Paris, 10/18, 2010

Hommage à la Catalogne, Paris, 10/18, 2000

La Ferme des Animaux, Paris, Gallimard (‘’Folioplus classiques’’), 2010

1984 (traduction Amélie Audiberti), Paris, Gallimard (‘’Folioplus classiques’’), 2015

1984 (traduction Josée Kamoun), Paris, Gallimard, 2018

 

SUR ET AUTOUR DE GEORGE ORWELL

 

AGONE (Revue), Orwell, entre littérature et politique, Marseille, N°45, 2011

BEGOUT Bruce, De la décence ordinaire, Paris, Allia, 2019

BRUNE François, Sous le soleil de Big Brother, Paris, L’Harmattan, 2000

CHRISTIN Pierre, VERDIER Sébastien, Orwell, Paris, Dargaud, 2019 [‘’Roman graphique’’, avec la participation d’André Juillard, Olivier Balez, Manu Larcenet, Blutch, Juanjo Guarnido, Enki Bilal]

CONANT James, Orwell ou le pouvoir de la vérité, Marseille, Agone, 2012

CRICK Bernard, George Orwell, une vie, Paris, Flammarion, 2008

CRITIQUE COMMUNISTE (Revue), 1984, N°32, 1984

DURAND-LE GUERN Isabelle, Le roman de la révolution. L’écriture romanesque des révolutions de Victor Hugo à George Orwell, Presses Universitaires de Rennes, 2012

GENSANE Bernard, George Orwell, vie et écriture, Presses Universitaires de Nancy, 1994

GILL Louis, George Orwell, de la guerre civile espagnole à 1984, Montréal, Lux, 2011

HITCHENS Christopher, Dans la tête d’Orwell, Paris, Editions Saint Simon, 2019

JAULMES Adrien, Sur les traces de George Orwell, Paris, Editions des Equateurs, 2019

KENNEL-RENAUD Elisabeth, Etude sur La Ferme des Animaux, Paris, Ellipses, 2008

LEMEUNIER Aude, 1984, George Orwell, Paris, Hatier (‘’Profil d’une œuvre’’), 2004

LEYS Simon, Orwell ou l’horreur de la politique, Paris, Plon, 2006

LE GENRE HUMAIN (Revue), 1984 ?, N°9, Automne-Hiver 1983-1984, Bruxelles, Complexe

LE MAGAZINE LITTERAIRE (Revue), George Orwell, 1984, hier et demain, N°202, Décembre 1983

LE MAGAZINE LITTERAIRE (Revue), Orwell, écrivain et prophète politique, N°492, Décembre 2009

MALTERE Stéphane, George Orwell, Paris, Folio (‘’Biographie’’), 2015

MARTIN Jean-Pierre, L’autre vie d’Orwell, Paris, Gallimard, 2013

MICHEA Jean-Claude, Orwell, anarchiste tory, Paris, Climats, 2000

MICHEA Jean-Claude, Orwell éducateur, Paris, Climats, 2003

NEWSINGER John, La politique selon Orwell, Marseille, Agone, 2006

REGARD Frédéric, 1984 de George Orwell, Paris, Folio, 1994

SPURLING Hilary, Sonia Orwell, un portrait, Paris, Seuil, 2003

WILLIAMS Raymond, Orwell, Paris, Seghers, 1972