16 novembre 2022
SFFF - 24 images par seconde [LIII]

1931
M le maudit
[M – Eine Stadt sucht einen Mörder]
Film de Fritz Lang
00:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |
Facebook | |
"BOUQUINAGE" - 59
"Il faudra bien qu'un jour on se rallie à l'évidence, qu'on finisse par reconnaître que le fantastique est une des démarches les plus riches et les plus exaltantes de la création littéraire. Un art spécifique, un genre littéraire, ne serait-ce que le plus bigarré, n'existe réellement qu'en fonction des mythes qu'il porte en lui, qu'il achemine d'une époque à l'autre, qu'il ne se lasse pas d'alimenter et autour desquels il vient rôder sans cesse. C'est parce qu'il est générateur de mythes —de mythes profonds— que le fantastique a sa place dans l'histoire des cultures occidentales —et c'est peut-être aujourd'hui qu'on s'en aperçoit le plus, alors que durant de longues décennies on s'en était à peine rendu compte, si ce n'est pour en dénoncer les formes prétendument puériles et les invraisemblances."

00:05 Publié dans Littérature, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) |
Facebook | |
15 novembre 2022
SFFF - 24 images par seconde [LII]

1987
RoboCop
Film de Paul Verhoeven
00:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |
Facebook | |
"BOUQUINAGE" - 58
"Utopie et SF occupent les orientations opposées de l'éventail qui les réunit et que L'Utopie de Moore et La Nouvelle Atlantide de Bacon ont d'emblée illustrées. Entre les deux extrêmes de cet éventail, il y a place pour un nombre indéfini d’œuvres dosant diversement politique et technique. Lorsque que l'utopie (ou la dystopie) décrit un projet de société ou une autre société qui reposent essentiellement voire exclusivement sur l'organisation de nouveaux rapports sociaux, de nouvelles institutions juridiques et politiques, c'est-à-dire essentiellement ou exclusivement sur une nouvelle structuration des relations humaines médiatisées par le langage (et le symbolique en général) et fixées sous forme d'institutions, de lois, de règles et de coutumes, alors on a peu –ou pas– affaire à de la SF.
Lorsque la SF projette un futur où les descriptions sociales et politiques sont absentes ou très marginales au profit des technosciences, on n'a pas ou peu affaire à l'utopie. La SF est caractérisée par la prépondérance de la technoscience ; l'utopie pas celle du politique. Cela est vrai aussi pour les dystopies ainsi qu'en témoigne la distinction entre deux autres œuvres classiques et exemplaires : le Meilleur des Mondes d'Huxley est considéré comme relevant de la SF ; 1984 d'Orwell de l'(anti-)utopie. Ces qualifications ne sont jamais “pures” : le politique n'est pas absent du Meilleur des Mondes, science et technique ont un rôle dans 1984."

00:05 Publié dans Livre, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) |
Facebook | |
14 novembre 2022
SFFF - 24 images par seconde [LI]

1999
La Ligne Verte [The Green Mile]
Film de Frank Darabont
00:14 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |
Facebook | |
"BOUQUINAGE" - 57

00:10 Publié dans Littérature, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) |
Facebook | |
13 novembre 2022
SFFF - 24 images par seconde [L]

2013
Elysium
Film de Neill Blomkamp
00:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) |
Facebook | |
"BOUQUINAGE" - 56
" Bruno Amable — Il est possible de gouverner avec une majorité relative, il suffit d'éviter une coalition des oppositions. Sur beaucoup des aspects de son programme de réformes néolibérales, sans parler des mesures répressives et liberticides, Macron peut espérer obtenir le soutien plus ou moins discret de la droite ou de l'extrême-droite. La seule limite que je vois est que Macron lui-même n'est pas habitué à faire de la politique comme cela, à nouer des alliances, à faire des compromis. Cinq ans de pouvoir quasi absolu avec une assemblée à ses ordres ne l'ont pas habitué à faire de la politique. Mais sur le fond, l'essentiel devrait pouvoir passer en principe.
(...)
Stefano Palombarini — Il faut accepter que la perspective d'une extrême-droite qui pourrait gouverner est désormais possible. Ce n'est pas joli mais c'est ainsi, et c'est le produit d'une dynamique politique claire. L'action de Macron au cours du premier quinquennat, notamment sur l'immigration et les libertés publiques, fait que ses positions ne sont pas si simples à différencier de celles du RN. Du coup, l'électorat de gauche refuse de faire barrage, les castors sont une espèce en voie de disparition. En même temps, élus et électeurs macronistes craignent plus que tout une gauche de rupture qui gouverne, et quand l'occasion se présente ils refusent de choisir entre elle et le RN, quand ils ne disent pas préférer ouvertement le RN. Il n'y a plus rien qui pénalise le bloc d'extrême-droite."

00:05 Publié dans Livre, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |
Facebook | |

































