23 février 2021
LA COMMUNE DE PARIS - 1871 [X]
Mars 2021
Déboulé massif de publications
sur la Commune
[Inédits - Rééditions]
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20 février 2021
LA COMMUNE DE PARIS - 1871 [IX]
LA COMMUNE SUR LES ÉCRANS
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12 février 2021
LA COMMUNE DE PARIS - 1871 [VIII]
LA COMMUNE EN CHANSONS
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05 février 2021
JLM 2022 (1)
On connaît l’importance de l’élection d’un monarque dans la 5ème République française, une élection qui devrait se dérouler en avril 2022, sous réserve de l’évolution de l’actuelle pandémie qui agrémente nos journées.
Pour le moment, confinements et autres joyeusetés obligent, aucune véritable campagne électorale est possible. Ce qui n’empêche pas certains positionnements et les traditionnelles déclarations assassines des uns ou des autres.
A ‘’gauche’’, un refrain se fait à nouveau entendre, celui de la ‘’nécessaire union’’, décrétée la seule manière de s’opposer à la victoire annoncée –par des sondages !– de Macron (ou… Le Pen) !
Et beaucoup de se tourner vers La France Insoumise, sommée de mettre de l’eau dans son vin rouge. Entendez : La France Insoumise devrait céder le témoin à une autre personnalité que l’encombrant Jean-Luc Mélenchon !
Niveau manœuvres, rien n’a donc vraiment changé depuis cinq ans.
Ce qui n’est pas une raison d’éviter le débat de fond et un rappel de quelques aspects essentiels de cette controverse.
L’unité n’est ni un fétiche ni un artifice pour campagne électorale ! Elle doit être prise au sérieux, ce qui signifie qu’elle doit être porteuse d’un projet politique crédible, mobilisateur et durable.
Quelle serait la cohérence d’un ‘’programme commun’’ entre La France Insoumise et des partis comme le PS ou EELV ? Ces derniers sont des formations libérales qui ne contestent pas le capitalisme réellement existant ! Toute leur démarche politique se situe dans le cadre de la construction d’une Union européenne au service du Capital. Elles se gardent d’ailleurs bien de remettre en cause les traités européens qui encouragent les politiques austéritaires impulsées dans les différents Etats, sous la férule d’une Commission européenne dogmatique, grande prêtresse de la ‘’concurrence libre et non faussée’’ ! Dans ces conditions, comment pourrait se construire un consensus programmatique fiable concernant une problématique centrale, alors que La France Insoumise rejette précisément ces diktats européistes ?
Autre divergence majeure, la perspective d’une consolidation de la démocratie par un changement de République préparé par une Assemblée constituante populaire. Le PS et EELV envisagent, dans le meilleur des cas, une 6ème République dont la Constitution serait élaborée par des politiciens professionnels et/ou des ‘’experts’’. Écartant ainsi le peuple d’un processus constituant qui le concerne directement ! Ici aussi, difficile de dégager un ‘’accord’’ qui ne serait pas un abandon d’une revendication qui est une colonne vertébrale politique des Insoumis !
Et puis, en cette époque de ‘’catastrophe climatique’’, à l’évidence l’axe le plus important d’une alternative digne de ce nom : l’urgente transition écologique. EELV et PS proposent de repeindre en vert la façade du système ; ils ne défendent pas une rupture radicale avec ce mode de production, de consommation et d’échange. Or, le ‘’capitalisme vert’’ est une illusion, qui ne permettra pas de sortir de la funeste impasse actuelle ! Sans rupture anticapitaliste, le désastre écologique est inévitable ! La France Insoumise n’a aucune raison de céder sur un enjeu aussi vital pour l’humanité au nom d’une tambouille électoraliste !
En réalité, il ne s’agit pas d'exiger de ‘’rallier’’ inconditionnellement le programme ‘’L’Avenir En Commun’’. Il s’agit de l’améliorer pour le renforcer, pas de l’édulcorer en le transformant en une bouillie libéralo-compatible !
Et pour ce travail indispensable, quel crédit peut-on accorder au PS qui a gouverné 5 ans sous la présidence de François Hollande avec les résultats que l’on connaît ? Et quel crédit accorder à EELV qui négocie à la moindre occasion des alliances électorales tous azimuts, y compris avec LREM ?
Oui, ce sera très difficile de gagner cette prochaine élection présidentielle. Mais il n’existe pas de raccourci, et certainement pas celui de ‘’l’unité’’ de ‘’forces’’ politiques aussi dissemblables autour d’un plus petit commun dénominateur programmatique...
Mais peut-être certains tentent-ils une diversion pour masquer leurs ambitions ?
Il est douteux, en effet, que ‘’sociaux-démocrates’’ et ‘’écologistes’’ gestionnaires veuillent réellement s’associer avec les amis de Jean-Luc Mélenchon.
Sans doute, leur faut-il gagner du temps pour s’accorder sur une candidature commune, car dans les coulisses les ambitions se bousculent au portillon : Hidalgo, Royal, Jadot, Taubira, Montebourg, et même… un certain Hollande !
Là est la ‘’machine à perdre’’…
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29 janvier 2021
LA COMMUNE DE PARIS - 1871 [VII]
A PARAÎTRE DÉBUT MARS
18 mars-28 mai 1871 : le peuple de Paris prend les armes pour s'opposer à la défaite de la guerre franco-allemande de 1870 et à une Assemblée nationale à majorité monarchiste. Commence alors une expérience d'autogestion, une utopie fraternelle et sociale. Ouvriers, artisans, hommes et femmes : une population jusqu'alors invisible se fait entendre. Malgré sa brièveté, la Commune occupe dans les mémoires la place lumineuse d'un événement fondateur.
Comme l'affaire Dreyfus, elle a divisé pour longtemps les Français, entre fédérés et versaillais, insurgés et légitimistes. Vivre un tel événement pousse à écrire : témoigner, tirer un bilan, donner à entendre le bruit des balles qui claquent depuis les collines de Paris, offrir le goût du temps des cerises. Une littérature s'invente au printemps 1871, qui ne se cantonne ni aux genres canoniques ni aux auteurs consacrés.
A côté des romans, poèmes et pièces de théâtre, on trouve des chansons populaires, hymnes politiques, articles de presse, affiches placardées sur les murs, témoignages de combattants. Hugo, Flaubert, Rimbaud, Verlaine, Vallès voisinent avec Malvina Blanchecotte ou Alix Payen. L'extraordinaire foisonnement de textes lus et entendus dans les rues de Paris se retrouve dans les pages de cette anthologie.
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27 janvier 2021
LA COMMUNE DE PARIS - 1871 [VI]
PARUTIONS NOUVELLES
SOMMAIRE
Entretien - Jean-Luc Mélenchon : ‘’Idéologiquement, je suis un enfant de la Commune’’
Hier
Des ors de Saint-Cloud au pavé de Montmartre : les origines de la Commune par Maxime Jourdan
L’épreuve de la démocratie par Pierre-Henri Zaidman
Une rupture avec le « vieux monde » par Laure Godineau
Une Commune plus patriote qu’internationaliste par Philippe Darriulat
À belle et bonne école par Jean-Louis Robert
1871, une insurrection de tout un pays ? par Marc César
Aux armes, les citoyennes ! par Michèle Audin
Universelle et cosmopolite, la Commune ? par Sylvie Aprile
Un printemps d’enfer par Christophe Kantcheff
Portfolio
Raphaël Meyssan : Belleville, un quartier gravé dans la mémoire par Olivier Doubre
Aujourd’hui
À chacun ses usages de la Commune par Éric Fournier
Des barricades qui font le tour du monde par Quentin Deluermoz
Du joli Mai aux gilets jaunes par Ludivine Bantigny
Les pétroleuses des XXe et XXIe siècles par Mathilde Larrère
Qu’as-tu appris à l’école ? Sur la Commune, pas grand-chose par Laurence De Cock
L’insurrection à l’écran par Jérôme Provençal
Une mémoire à défendre par Olivier Doubre
Sortie en mars 2021
1871-2021, la Commune a 150 ans. Un siècle et demi ! Deux écueils possibles : la commémoration acritique, à grand renfort d’images sacrées, de récits hagiographiques (souvent préconçus) ; l’ignorance d’un pan d’histoire ouvrière inconnue car vieille, combattue par l'ordre, mal ou non enseignée, masculinisée… Dans les deux cas, ce serait ne pas servir nos réflexions et actions d’aujourd’hui, et de demain, pour l’émancipation sociale.
Roger Martelli, coprésident des Amis et amies de la Commune de Paris (1871) nous invite à croiser les regards sur ces 72 jours, leurs significations, conséquences et enseignements. Finalement, ‘’tout dépendra d’abord de ce que ses héritiers et héritières voudront faire de l’événement Commune de Paris’’ !
Dans une conversation à quatre voix, Ludivine Bantigny, Maryse Dumas, Christian Mahieux et Pierre Zarka explorent ce qui, depuis 1871 tisse ce fil rouge : Communs, Commune, se fédérer, autogestion, révolution.
Que fut l’œuvre de la Commune ? Gérard Coste retrace l’importance des services publics. Anouk Colombani réhabilite les femmes au travail, puis laboure les étranges résonances entre les débats sur le travail des ouvriers-boulangers et nos débats contemporains sur la démocratie du travail. Jean-François Dupeyron met en lumière les apports des Communard·es dans le domaine de l’éducation. Georges Ribeill nous raconte le chemin de fer et les cheminots de 1871. Christian Mahieux exhume le caractère novateur des décisions prises en matière de laïcité.
Assiégée par l’armée prussienne, affamée et attaquée par la bourgeoisie versaillaise, la Commune n’a pas bénéficié d’un contexte favorable aux expériences sociales. C’est peu de le dire ! Cela ne l’empêcha pas de prendre des mesures qu’aucune institution républicaine n’a renouvelé depuis 150 ans ; ainsi des décrets permettant la réquisition d’entreprises que présente Christian Mahieux. Il nous rappelle aussi que la Commune n’échappe pas à son temps : la lutte contre le colonialisme ne fait pas partie des préoccupations. Entre membres de la Commune, débats et divergences ont existé : quels enjeux autour de la définition d’une minorité et d’une majorité ?
Patrick Le Tréhondat nous explique la démocratie en armes, autre innovation communarde que la bourgeoisie s’empressa de faire disparaitre pour laisser la place à ‘’la grande muette’’.
La Commune, comme tous les mouvements collectifs, ce sont des femmes et des hommes qui s’associent librement, pour lutter, revendiquer, rêver, construire … ‘’Parmi les insurgé·es, se trouvaient des femmes qui sont invisibilisées’’. Avec Elisabeth Claude, sortons-les de l’ombre et faisons connaissance ! Christian Mahieux nous propose de découvrir un homme et une femme de la Commune : Eugène Varlin et Léodile Bera, dite André Léo.
Malgré les circonstances tragiques, les arts furent aussi au cœur des préoccupations révolutionnaires. Somme toute logique que ce soit au travers de ceux-ci que se joue également une guerre d’interprétation de la Commune mais aussi les possibilités de sa perpétuation…
Un CD accompagne ce numéro. Il mêle des voix militantes d'aujourd'hui, pour la Commune. En italien, en français, en occitan, a capella ou instrumental, enregistré à distance ou ensemble, pris en manif, chanteurs des soirées militantes ou chanteuses professionnelles, chanter la Commune c'est aussi continuer à la faire.
A partir des chansons de la Commune, Mymytchell entend ‘’questionner le lien inestimable entre l’expérience politique et le fait de chanter’’. Tandis qu’Anouk Colombani nous livre une interview d’une communarde contemporaine, Dominique Grange. Gérard Gourguechon montre le lien qui unit les ‘’écrivains contre la Commune’’ aux éditorialistes en croisade contre nos grèves : la haine et le mépris de classe.
Barbara Issaly montre la place de la Commune dans la Bande dessinée.
On prête parfois à la Commune des décisions, des pratiques, voire mêmes des intentions qu’elle n’a pas eues. C’est l’objet d’une des rubriques du blog de Michèle Audin, qui nous confie que la Commune n’a pas brulé la guillotine.
La Commune: de Paris ? Oui, mais pas seulement. Bernard Régaudiat analyse celles de Marseille en 1870 et 1874, Matthieu Rabbe raconte Lyon, les camarades de la revue Solidaritat nous décrivent Nîmes, et Christian Mahieux évoque Saint-Étienne, Narbonne, Toulouse, Grenoble, Le Creusot, et Limoges ; et aussi Montereau ou Brest.
L’internationale sera le genre humain… Les militant·es de la Fundación Salvador Segui expliquent le retentissement de la Commune en Espagne. Nara Cladera nous fait découvrir les communards en Uruguay. Cybèle David nous parle de l’autonomie zapatiste et Richard Neuville de la Commune d’Oxaca, au Mexique.
Quelques repères sont nécessaires, pour mieux appréhender tout ceci. C’est ce que nous proposent Philippe Barrre et Alice Rodrigues, avec deux chronologies : de 1789 à 1871, en passant par 1792, 1830 et 1848 ; de la Commune proprement dite.
Renvois vers le dictionnaire biographique Maitron et plusieurs sites internet consacrés à la Commune, ainsi qu’un court lexique complètent cet ouvrage.
Enfin, Charles Jacquier revient sur les 100 ans d’une autre Commune, celle de Cronstadt (URSS). Les dessins originaux de Tardi et d’Hélène Maurel, ainsi que deux textes de Jacques Prévert sont également au menu de ce numéro. Une fois de plus, Serge D’Ignazio nous a généreusement offert plusieurs de ses photos. Merci aussi à Jihel.
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16 janvier 2021
LA COMMUNE DE PARIS - 1871 [V]
LITTERATURE/COMMUNE
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14 janvier 2021
LA COMMUNE DE PARIS - 1871 [IV]
PARUS RÉCEMMENT
OU
A PARAÎTRE PROCHAINEMENT
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La Commune de Paris fête son 150e anniversaire en 2021. Sa pensée éducative et son action effective en matière scolaire sont encore très peu connues car le modèle dominant de l'histoire scolaire française les oublie systématiquement.
Pourtant, la première laïcisation des écoles publiques fut l'oeuvre de la République de Paris dès le 2 avril 1871. De même, celle-ci, dans les conditions extrêmement difficiles que lui imposa le second siège de Paris, entama la construction d'une école inspirée par la pensée pédagogique des divers socialismes du XIXe siècle.
La notion d'éducation intégrale fut au coeur de cette approche d'une éducation nouvelle, qui voulait "qu'un manieur d'outil puisse écrire un livre, l'écrire avec passion, avec talent, sans pour cela se croire obligé d'abandonner l'étau ou l'établi".
Cet ouvrage se consacre à l'étude de l'oeuvre scolaire de la Commune de 1871 et propose de réhabiliter une histoire pédagogique presque totalement méconnue : celle qui va des projets pédagogiques ouvriers dès les années 1830 au projet syndical d'école rouge de la jeune CGT avant le premier conflit mondial, en passant par l'école nouvelle élaborée par la Commune.
C'est donc la conception et l'histoire d'une autre école qui nous sont présentées ici : ni l'école étatique des "républicains d'ordre", ni l'école confessionnelle des congrégations religieuses, mais une école émancipée construite par et pour le peuple.
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Devenue un mythe mondial au XXe siècle, la Commune de 1871 est en réalité mal connue.
Le 18 mars et la Semaine sanglante sont des points de repère parisiens, marqueurs mémoriels qui cachent en partie sa grande complexité comme sa dimension nationale ou transnationale. Fertile en initiatives de tous types, elle constitue a posteriori un extraordinaire et fascinant laboratoire du politique.
Expérience démocratique originale, affirmation républicaine, forme de fédéralisme à la française, tentative d’émancipation sociale, utopie, référence insurrectionnelle ou révolutionnaire, elle est tout cela à la fois et davantage encore. De fortes reconstructions historiques, sociales ou politiques ont renforcé sa polysémie.
C’est à une relecture collective qu’invitent ici les plus grands spécialistes et de jeunes chercheurs. Quel fut le quotidien de 1871, localement ? Que se joua-t-il sur l’ensemble du territoire, marqué par une grande diversité des espaces et des lieux ? Quelles furent les réceptions à l’échelle internationale ? Les trente-cinq textes de cet ouvrage accordent aussi une large place à l’après-Commune, à l’exil et à la déportation, aux influences et aux commémorations, ainsi qu’aux aspirations du premier XIXe siècle. Enfin, au plus près des individus, des auteurs retracent des parcours de vie de contemporains connus ou anonymes, acteurs ou non du mouvement.
Qu’est-ce que la Commune ? Ce livre, riche en images et documents, propose des pistes novatrices et rouvre le débat. Il montre la dimension capitale de l’expérience communaliste pour décrypter le XIXe siècle et pour nourrir nos questionnements les plus contemporains.
Textes de :
Inès Ben Slama, Filippo Benfante, Olivier Berger, Marc César, Iain Chadwick, Philippe Darriulat, Quentin Deluermoz, Benoît Doessant, Jean-Numa Ducange, Carolyn J. Eichner, Fabrice Erre, Jérémie Foa, Éric Fournier, Jacques Frayssenge, Gilbert Gaudin, Jacques Girault, Anthony Glinoer, Laure Godineau, Odile Krakovitch, Gauthier Langlois, Claude Latta, Laurent Le Gall, Masaï Mejiaz, John Merriman, Daniel Mollenhauer, Burak Onaran, Guillaume Parisot, Rémy Pech, Jérôme Quaretti, Michèle Riot-Sarcey, Jean-Louis Robert, Jacques Rougerie, Gonzalo J. Sánchez, Jr., Antoine Schwartz, Robert Tombs, Danièle Voldman, Jonathan Vouters, Deborah Xuereb
Première édition en décembre 2019
Deuxième édition augmentée d'un index en novembre 2020
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Un livre sous une forme particulière : des lettres écrites aux hommes et aux femmes de la Commune comme s’ils & elles étaient encore en vie !
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1871 – 2021, il y a 150 ans la Commune !
Il n’était pas possible aux Éditions du Caïman, de passer à côté de la Commune dans la collection Noires Nouvelles dont la ligne éditoriale est de commémorer des événements ou des périodes historiques revisitées dans la plus pure tradition du polar : celle de la critique sociale, de la face cachée de l’Histoire, du questionnement politique.
Vive la Commune ! Vive cette période insurrectionnelle à Paris, Marseille, Toulouse, Saint-֤Étienne…, vive cet instant politique fulgurant qui marque à tout jamais l’histoire de France et demeure une référence pour tous les révolutionnaires, humanistes de la planète !
Cette belle et tragique Commune, dont l'esprit souffle depuis 1871, se rappelle aujourd'hui à nous, au moment où le Peuple a plus que jamais intérêt à faire front dans les luttes sociales.
Vive la Commune ! est le cri de ralliement d’autrices et auteurs, dessinateurs et dessinatrices qui vous offrent ce livre où vous côtoierez des personnalités majeures comme Louise Michel, Élisée Reclus, Gustave Courbet, Maxime Lisbonne, Gaston Crémieux, des héros, des Versaillais et des personnages atypiques comme le caricaturiste Pilotell ou le photographe Bruno Braquehais… mais aussi — et surtout ! — des communardes.
Et puis des réflexions sur la Commune aujourd’hui, son souvenir, son rôle, son avenir…
À travers plus de cinquante textes et dessins voici un livre salutaire pour clamer haut et fort que, non, décidément, la Commune n’est pas morte !
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150 ans après sa fin tragique, la Commune de Paris demeure paradoxalement mondialement connue et largement méconnue à la fois.
En cause les débats, enjeux de mémoire et relectures ultérieures qui en ont été faites et ont nourris les mythes et fantasmes qui l'entourent. Mais que fut, en réalité, la Commune de Paris ? Quels enjeux a-t-elle soulevé, et quelles controverses en entourent la mémoire ? Quels lieux emblématiques de la capitale a-t-elle marqué de son empreinte? Enfin, et surtout, qui étaient celles et ceux qui y ont pris part? Que furent leur vie, leurs engagements ?
A l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de cet événement emblématique, un collectif d'une trentaine de chercheurs et chercheuses a rassemblé pour la première fois, en un seul et même volume, l'ensemble des connaissances cumulées à son sujet, embrassant une grande variété de contenus (biographies, synthèses thématiques, présentations de lieux, retour sur des questions controversées).
Très richement illustré, il constitue une entrée sans équivalent dans cette page méconnue de l'histoire sociale française et internationale.
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Un dossier de 13 pages sur la Commune de Paris dans le numéro de janvier 2021 d‘“Alternative libertaire”, mensuel de l'Union communiste libertaire.
" (...) Le dossier que propose Alternative libertaire cherche à déchiffrer un moment clé de l’histoire des mouvements populaires d’émancipation. Il est bien sûr un hommage aux femmes et aux hommes dont l’espoir fut si grand qu’il nous inspire encore aujourd’hui. Mais mémoire et lucidité doivent aller de pair, et nous avons cherché à éviter autant la mythification que la condescendance. Quelles étaient les contradictions internes, les dynamiques, les limites ? Quelles leçons pour nous aujourd’hui, quels écueils éviter ?
Tout en refusant d’annexer la Commune de 1871 à l’histoire du mouvement anarchiste – qui ne naîtra qu’une décennie plus tard – nous nous sommes efforcé·es de l’analyser d’un point de vue libertaire. Jusqu’à quel point y eut-il une poussée du pouvoir populaire ? Y eut-il tentation de remettre en question la propriété privée des moyens de production et d’échange ? Pourquoi le "peuple en armes" fut-il ainsi terrassé par l’armée régulière ? Dans quelle mesure la hiérarchie hommes-femmes fut-elle altérée ? Quels étaient les principes éducatifs et démocratique en gésine ? (..)" (Présentation du Dossier par ses auteurs)
SOMMAIRE
Crise prérévolutionnaire
-Les rouges prémices de la Commune.
-Les tendances politiques qui vont animer la révolution.
-L’AIT parisienne en ordre dispersé.
Chronologie commentée
-18 mars-28 mai : de la révolte montante à l’ultime barricade.
Mémoire politique
-Quand les libertaires prenaient leurs distances
-Pour l’anarchiste Jean Grave, "La Commune légiférait, mais agissait peu".
-Gustave Lefrançais (1826-1901), entre communalisme et anarchisme.
-La postérité internationale de l’idée de "commune".
Pouvoir populaire
-Commune, comités de quartiers, une dialectique inaboutie.
-Mesures sociales : pas de révolution sans attenter à la propriété privée.
Aspects éducatifs
-L’alliance des mains et des cerveaux.
Aspects féministes
-Serge Kibal (historien) : "Un début de reconnaissance des femmes comme individus libres".
Aspects militaires
-Pourquoi et comment les fédérés furent écrasés ?
-La garde nationale : une force politico-militaire autonome.
-Lyon, Marseille... tentatives avortées.
Bibliographie
Rougerie, Tombs, Thomas... le drapeau rouge à chaque page.
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Ce numéro fait découvrir les écrits des auteur(e)s reconnus (Daudet, Flaubert, Anatole France et même Sand et Zola) contre la Commune de Paris de 1871 et à l'opposé les écrits pour la Commune de Paris de 1871 des chansonniers, compositeur-poètes, les laissés pour compte de la culture officielle (Pottier, JB Clément, Bouvier, etc). Après cette lecture, vous ne lirez plus jamais un(e) auteur(e) de la même façon.
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Alix Payen avait vingt-neuf ans en 1871 ; elle serait restée anonyme sans ses lettres, qui sont tout ce que l’on connaît d’elle. Ces lettres figurent dans le recueil de onze volumes des Cahiers de la Quinzaine (dirigés par Charles Péguy), où son frère a réuni sur ses vieux jours les archives familiales sous le titre : "Une famille de républicains fouriéristes : les Milliet".
La vie de cette famille qui, sur trois générations, couvre la moitié du XIXe siècle, de la monarchie de Juillet à la troisième République, constitue une source inestimable d’information — notamment sur l’idéologie républicaine d’une fraction de cette bourgeoisie qu’on a baptisée "quarante-huitarde".
Le père dut s’exiler en Suisse après le coup d’Etat du 2 décembre 1851. Des trois enfants Milliet, le cadet, Paul — le narrateur — devait faire une carrière dans les beaux-arts ; l’aîné, Fernand, engagé à dix-sept ans dans l’armée de Garibaldi, devait servir dans l’armée française comme sergent en Algérie et au Mexique — ce qui ouvre une documentation de première main sur la réalité quotidienne des expéditions coloniales vécue par des exécutants sans illusions. La troisième, Alix, mariée à un commerçant parisien, employé bijoutier qui avait voulu se mettre à son compte, s’est retrouvée, comme son frère et son mari, engagée naturellement aux côtés de la garde nationale, sous le siège de Paris, puis sous la Commune en 1871. Elle fait donc partie de ces femmes que la réaction versaillaise baptisa "pétroleuses" et dont Alexandre Dumas fils écrivait : "Nous ne dirons rien de ces femelles, par respect pour les femmes, à qui elles ressemblent quand elles sont mortes…"
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Pour une remise à jour des connaissances de base…
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Librairie La Brèche, Paris
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