20 mars 2020
La planète en folie (2)
Petit rappel pour les amnésiques : le gouvernement Michel-Jambon a préféré investir quatre milliards € dans des avions de guerre plutôt que dans les soins de santé ou la SNCB ! Résultat : aujourd'hui, des hôpitaux sollicitent la population pour pouvoir acheter des respirateurs ! Le monde n'est pas seulement malade du Covid-19, le monde est malade du capitalisme et de son idéologie libérale !
Le fait que les gouvernements du monde entier prennent certaines décisions volontaristes, au demeurant incontournables, ne signifie aucunement que l’on doive les applaudir béatement ou se laisser bercer par un climat dominé par une ‘’union sacrée’’ obligée ! Il ne peut être question d’oublier leurs responsabilités dans la situation actuelle (multiplication de coupes sévères dans le domaine de la recherche, économies budgétaires sur le dos des soins de santé, rationalisation drastique des infrastructures hospitalières, dégradation des conditions de travail et du niveau de l’emploi des personnels médicaux et infirmiers, …), et il ne peut être question d’entretenir la moindre illusion sur ce qu’ils feront à nouveau, lorsque la page de la ‘’pandémie du Covid-19’’ sera tournée ! Pas une once de soutien à ces néo-libéraux de toutes obédiences, aucun renoncement à la vigilance critique, indépendance totale vis-vis de gouvernants au service des possédants !
Le gouvernement, comprenant trois partis minoritaires, a obtenu la "confiance" de la Chambre et les "pouvoirs spéciaux" demandés ! Au motif de la "crise sanitaire" et au nom de "l'unité nationale", voilà donc notre "démocratie" un peu plus mise entre parenthèses ! Avec l'appui du PS-Spa et d'Ecolo-Groen ! Et avec une position ambigüe du PTB-PVdA qui s'est "abstenu" sur la question des "pouvoirs spéciaux" ! On était en droit d'attendre une opposition claire et nette des "gauches" et l'on est contraint de regarder avec un regard désabusé ces compromissions. Mais comment peut-on faire preuve d'une bienveillante indulgence, de la plus petite complaisance, du moindre soutien vis-à-vis des droites libérales qui n'ont cessé de déréglementer l'économie, de démolir les services publics, et de "rationaliser" les hôpitaux ? Non seulement le Covid-19 tue, mais il sème la confusion politique... Not in my name !
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19 mars 2020
La planète en folie (1)
Le capitalisme financier est incorrigible !
La Banque Centrale Européenne, aujourd'hui présidée par Christine Lagarde ex-dirigeante du FMI, va dégager 750 milliards € (!) supplémentaires pour soutenir le secteur bancaire, la monnaie européenne et "calmer le jeu sur les marchés" !
Aux Etats-Unis, en début de semaine, la Fed a acheté pour 500 milliards $ (!) de bons du Trésor !
Avec ces centaines de milliards, on pourrait largement renforcer le secteur des soins de santé au niveau mondial et lui donner largement les moyens de faire face aux pandémies, présentes et... à venir ! Mais les êtres humains ne sont pas la priorité du Capital ! Sa priorité est le sauvetage de "l'économie", c'est-à-dire la préservation de sa machine à profits !
Etats-Unis, la NRA (National Rifle Association) se frotte les mains.
En effet, dans les États les plus touchés par le Covid-19, les observateurs remarquent une forte hausse du nombre d’armes vendues. C’est le cas notamment pour la Californie, New York et Washington.
Mad Max ne sera bientôt plus de la fiction !
La pandémie de Coronavirus pousse les Etats et leurs gouvernements à prendre des mesures "fortes".
Et on note, au niveau des discours, certains "changements" spectaculaires.
Ainsi, on entend maintenant des responsables et des dirigeants politiques -qui n'ont cessé de déréglementer l'économie et de privatiser à tout va-, vanter les mérites des "services publics" et prendre des mesures pour les "renforcer" !
En Espagne, par exemple, certains hôpitaux privés sont aujourd'hui "nationalisés" !
C'est très bien...
Mais pas d'illusion toutefois. Cela ne durera que le temps de la crise sanitaire ! Ensuite, le "naturel" capitaliste reviendra au galop et reprendra ses "droits"...
Pour rappel, en 2008, les banques ont été heureuses de recevoir l'aide des pouvoirs publics et de la collectivité. Puis, elles ont repris la main ! Avec toujours le même sacro-saint "principe" à la clé : "socialiser les pertes (et les difficultés), privatiser les profits" !
Pour qu'une évolution conjoncturelle (dictée par une situation exceptionnelle) devienne structurelle, pour que la société reprenne le contrôle de la production, pour que les leviers économiques changent de mains, pour que la "propriété bourgeoise" (Marx) disparaisse, les mobilisations sociales et le combat politique pour une alternative radicale au capitalisme (et à son productivisme mortifère) resteront demain indispensables !
Plus que jamais...
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18 mars 2020
Sidération
"Les sociétés en état de choc abandonnent des droits que, dans d'autres circonstances, elles auraient défendus jalousement" [Naomi Klein]
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27 février 2020
Journalisme embastillé
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Go Bernie, Go !
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26 mai, les jours d'après (XXVI)
Faut-il revoter ? La question ne se pose plus car, que l’on soit un adversaire ou un partisan de ce scénario, de nouvelles élections sont maintenant inévitables. Et dans une ‘’démocratie’’, il n’y a d’ailleurs aucune raison de craindre le recours à l’électorat !
Ce n’est toutefois pas une raison pour se cacher derrière son petit doigt : un nouveau scrutin ne changera pas automatiquement la donne. Car les résultats pourraient être identiques, ou à peu près les mêmes, voire plus inquiétants encore, avec le renforcement du bloc N-VA/VB, par exemple !
Et puis, le fond de la ‘’crise’’ de ce pays, qui perdure depuis longtemps, n’est pas principalement lié aux péripéties électorales. Ce qui rend la situation complexe, c’est la coexistence de deux peuples dans un seul Etat, deux peuples qui se donnent des expressions politiques antagoniques !
Cette particularité pèse chaque fois que la formation d’un gouvernement ‘’fédéral’’ est à l’ordre du jour : deux majorités politiques différentes sont obligées de se rencontrer et de se confronter afin de dégager un ‘’accord de législature’’, ce qui implique souvent de résoudre une véritable ‘’quadrature du cercle politicienne'' !
Finalement, c’est toujours la Wallonie qui est politiquement pénalisée ! Car c’est la Flandre qui est majoritaire, c’est sa ‘’classe politique’’ qui est dominante et celle-ci est très largement de droite !
Et aujourd’hui ce centre de gravité est encore consolidé par la présence persistante d’une extrême-droite à un haut niveau !
Tant que cette problématique ne sera pas prise à la racine, c’est-à-dire sans une solution de rechange radicale qui s’appuie sur le ‘’droit à l’autodétermination des peuples’’, les difficultés persisteront, la ‘’crise de régime’’ s’approfondira -alimentant ainsi les commentaires désabusés et sans fin des ‘’éditorialistes’’-, et les ‘’Belgicains’’ de tous les horizons -toujours en quête d’une ‘’Belgique unie’’ de plus en plus introuvable !- continueront à vilipender les uns ou les autres ...
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Le patronat ne cesse de se plaindre, de la fiscalité qui serait trop lourde, du "coût du travail " qui serait trop élevé, des "contraintes administratives" qui seraient trop nombreuses, de "l'esprit d'entreprendre" qui serait systématiquement dénigré, des grèves "à répétition" qui "sabotent l'économie", de tous ces "obstacles" qui entravent la "compétitivité"...
Mais les bénéfices coulent à flots, les actionnaires touchent des dividendes sans cesse plus élevés, et des dizaines de milliards € filent vers des terres fiscalement paradisiaques sous le regard bienveillant des coalitions gouvernementales qui se suivent et se ressemblent dans leur soumission au "despotisme du marché" ! Ainsi, au cours de l’année de déclaration 2019 (revenus 2018), les entreprises belges ont transféré pas moins de 172,3 milliards € vers les plus célèbres paradis fiscaux, rapportent l’Echo et De Tijd ce jeudi, sur la base des chiffres communiqués par l’administration fiscale.
On pourrait pourtant faire beaucoup avec cet argent : augmenter les pensions et les salaires les plus bas, revaloriser toutes les allocations sociales, instaurer la gratuité des transports collectifs, consolider la Sécu et garantir à toutes/tous l’accessibilité aux soins de santé, éliminer la pauvreté, mettre en oeuvre une véritable transition énergétique, etc.
L'argent existe donc bel et bien dans notre société. En surabondance ! Encore convient-il de faire le choix politique qui s'impose, celui d'aller le chercher pour répondre aux besoins de la population et aux enjeux climatiques ! C'est ce qui devrait prioritairement être sur la table des "négociations" pour la formation d'un gouvernement ! Allo, le PS, allo, Ecolo..
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13 février 2020
Une mort frustrante
14:23 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
07 janvier 2020
Il y a 5 ans...
09:19 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |