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23 décembre 2021

Pandémie, suite mais pas fin. Un point de vue tranchant...

 

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22 novembre 2021

COLÈRE CONTRE L'AUTORITARISME SANITAIRE

 

LA NATURE A HORREUR DU VIDE.

LA POLITIQUE AUSSI.

L’EXTREME-DROITE OCCUPE LA RUE QUAND LES "GAUCHES" LA DESERTENT !

 

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La ’’grande presse’’ commente largement ce qu’elle appelle un ’’durcissement des protestations contre les mesures anti-covid’’. En mélangeant tout et son contraire, au même titre que les innombrables commentaires sur les ’’réseaux sociaux’’ qui traduisent un véritable désarroi face à une situation il est vrai déconcertante. Quelques réflexions.

 

  1. Dans une ’’démocratie’’ et dans un ’’Etat de droit’’ peuvent être sanctionnées les personnes qui ne respectent pas la loi et les règles qui en découlent. Nous ne sommes pas dans un tel cas de figure ici : les ’’non-vaccinés’’ ne bafouent aucune disposition légale ; ils font simplement usage d’une liberté qui leur est accordée.
  2. Ce sont les gouvernements et leurs majorités politiques qui refusent de légiférer au sujet de ’’l’obligation vaccinale’’. Il ne s’agit nullement d’une décision prise par je ne sais quels ’’Illuminatis’’ ni quels obscurs ’’complotistes’’.
  3. Le présent ’’chaos’’ contribue à fracturer la population et participe à la construction d’une conflictualité exacerbée entre ’’pro-’’ et ’’anti-’’ vaccination. Cette antagonisme entre ’’ceux d’en-bas’’ profite à ’’ceux d’en haut’’ qui peuvent évacuer les débats sur les causes structurelles des pandémies et sur leur propre bilan dans la gestion de cette crise sanitaire !
  4. Les dérives autoritaristes actuelles ne sont pas anodines. Il est étonnant de constater que certains ’’progressistes’’ ne s’en inquiètent guère et parfois même applaudissent des deux mains ! Pourtant, quelle est cette ’’organisation sociale’’ où doivent être exhibés plusieurs fois par jour un ’’laisser-passer’’ (appelé chez nous Covid Safe Ticket) et ses papiers d’identité afin de pouvoir circuler librement, qui pour aller boire un verre dans un café, qui pour aller manger dans un restaurant, qui pour visionner un film dans une salle de cinéma ou assister à un spectacle culturel…, et ainsi de suite ? Quelle est cette ’’organisation sociale’’ qui permet à des citoyen(ne)s de contrôler quotidiennement d’autres citoyen(ne)s pour vérifier s’ils disposent des documents requis ou s’ils respectent les injonctions gouvernementales ? Quelle est cette ’’organisation sociale’’ qui privilégie un mode de décision ’’verticaliste’’, sans concertation aucune avec la ’’société civile’’ et les multiples associations représentatives du plus grand nombre ?
  5. Comment s’étonner, dans ces conditions, de l’existence d’un mécontentement grandissant et d’une montée des oppositions ? Comment être surpris par la multiplication de manifestations diverses et par le recours à des actions musclées de certains groupes, d’extrême-droite notamment, à la recherche d’une légitimité qu’ils pourraient maintenant providentiellement gagner ?
  6. L’essayiste Naomi Klein, dans un épais volume consacré à la ’’stratégie du choc’’, expliquait naguère comment les élites ultra-libérales utilisaient les crises et les catastrophes pour saper les fondements démocratiques des sociétés, et consolider ainsi leur hégémonie politique et idéologique. Elle soulignait l’émergence d’un ’’capitalisme du désastre’’ se donnant les moyens d’affaiblir toute contestation du despotisme du marché et de la logique du profit. Aujourd’hui, le ’’choc pandémique’’ confirme cette analyse. La Covid 19 sert de prétexte à une remise en question de droits et libertés démocratiques essentiels, hélas dans une certaine indifférence de beaucoup, tétanisés par la peur d’un virus.
  7. Les ’’gauches’’ doivent fermement combattre les orientations prétendument protectrices d’exécutifs qui ne se sont jamais réellement préoccupés de la santé des gens. On attend toujours de ces gouvernants des mesures fortes en matière de pollution (qui tuent des millions d'individus dans le monde chaque année !), de recours aux pesticides, ou de la ’’malbouffe’’… Le CST, qui est en réalité un ’’pass’’ autoritaire, incarne la duplicité des dominants. Il ne s’agit pas d’assurer une véritable sécurité sanitaire mais de renforcer le contrôle de la population, un contrôle déjà bien avancé avec certaines modalités de la ’’numérisation’’ de la société.
  8. Renoncer à relever ce défi anti-autoritaire reviendrait à ouvrir une voie royale aux ’’droites’’, parmi lesquelles les plus radicales ! Une erreur qui aurait de lourdes conséquences démocratiques, sociales et politiques…

 

 

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PS : Sur les antennes de la RTBF, j'ai entendu ce matin quelqu'un répéter que des malades du cancer ne pouvaient recevoir des traitements adéquats "à cause des non-vaccinés" qui encombraient les soins intensifs ! Voilà comment on divise une population ! Rappelons que les difficultés de l'hôpital sont la conséquence directe des politiques austéritaires des différents gouvernements : politiques de restructurations, de coupes budgétaires, de suppressions de lits et de matériel, qui ont poussé beaucoup de soignants découragés à changer de métier ! Si les moyens nécessaires étaient mis à disposition du secteur hospitalier, plutôt que de galvauder des milliards € pour l'achat de F35 par exemple, aucun "choix" ne devrait être effectué parmi les victimes de pathologies graves ! Décidément, les gouvernants, et celles/ceux qui relaient mécaniquement leurs discours, s'y entendent à merveille pour fracturer toujours plus la société et camoufler ainsi les lourdes responsabilités gouvernementales dans la gestion erratique de cette crise sanitaire ! 

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08 novembre 2021

ERNEST MANDEL - UN ENGAGEMENT PERMANENT POUR LA RÉVOLUTION

Ernest Mandel est une figure majeure des "marxismes" du "court" et tumultueux XXème siècle.

Un militant, un internationaliste, un théoricien, certes.

Mais aussi un homme profondément jovial qui avait la camaraderie chevillée au corps, un humaniste révolutionnaire qui se situait dans la tradition des "Lumières", un volontariste qui ne s'arrêtait pas devant les innombrables obstacles dressés par les tenants de l'ordre du Capital !

Un indécrottable "optimiste" ont souvent ajouté avec ironie et condescendance d'aucuns qui sont revenus de tout.

Oui, Ernest était convaincu que l'"émancipation humaine" était un combat de longue haleine qui finirait par triompher. Oui, il considérait le "socialisme/communisme" comme la seule issue à la barbarie de notre époque capitaliste. Oui, il était persuadé que cette "utopie concrète" se matérialiserait à l'avenir. Oui, il avait pleinement confiance dans les mouvements de masse et leurs capacités d'auto-organisation.

Bien sûr, la réalité lui a donné tort jusqu'ici. Bien sûr, l'actuelle "catastrophe écologique" assombrit encore un peu plus le futur des espèces vivantes, parmi lesquelles la nôtre !

Mais à moins de se résigner et d'opter pour un repli individualiste, la lutte reste la seule voie. Même si nos modes d'action et nos objectifs doivent être ajustés en tirant les enseignements du passé, en intégrant  les spécificités du "capitalisme financier globalisé", en assimilant pleinement les répercussions d'une société "numérisée" de contrôle généralisé...

 

¡Hasta la Victoria Siempre!

 

"Ne succombez pas au désespoir, à la résignation, ou au cynisme, face aux terribles épreuves qui nous attendent tous. Ne vous repliez pas sur les «solutions individuelles». N'oubliez jamais l'engagement moral de tous ceux qui se réclament du marxisme : la défense intransigeante des intérêts des exploités et des opprimés à l'échelle mondiale, tout le temps. Ne vous contentez jamais d'activités de pure propagande. N'oubliez jamais l'engagement initial et final de Marx : essayer de commencer à changer le monde."

 

Ernest Mandel, New-York, 11 novembre 1994

 

 

 

 

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Parution février 2022 (à commander dès maintenant sur syllepse.net)
 
Né de parents juifs, Ernest Mandel est élevé dans un foyer socialiste de gauche. Il rejoint, en 1939, la petite section belge de la 4e Internationale et participe à la résistance antinazie; il est arrêté par deux fois, s’évade. Arrêté une troisième fois, il est envoyé dans un camp de travail.
 
Après la guerre, il devient un membre influent du mouvement syndical belge. Dans les années 1960, il publie des ouvrages de théorie économique marxiste qui seront édités dans de multiples langues, à des millions d’exemplaires. En 1963, il est exclu du Parti socialiste belge, avec les membres de son aile gauche, et participe alors à la création de la Ligue révolutionnaire des travailleurs. Durant toutes ces années, il est l’un des principaux animateurs de la 4e Internationale et il parcourt le monde dans tous les sens. Il est présent à Cuba où il se lie à Che Guevara. Il est actif dans le soutien au FLN algérien dans sa lutte de libération et aux mouvements de guérilla latino-américains. On le retrouve en Pologne et en Allemagne de l’Est où il entre en contact avec les dissidents.
 
Décédé d’une crise cardiaque en 1995 à Bruxelles, Ernest Mandel a été l’un des intellectuels marxistes anti-staliniens les plus en vue de la seconde moitié du 20e siècle.
 
Ses écrits ont été publiés dans plus de quarante langues. Son dernier ouvrage majeur, Le troisième âge du capitalisme, a eu une large influence sur le renouveau de la pensée marxiste.
 
Pour l’écriture de cette biographie, Jan ­Willem Stutje a eu accès aux archives privées d’Ernest ­Mandel. Il a également interviewé de nombreuses personnalités qu’il a connues. Il raconte ici également les relations entretenues par Ernest Mandel avec des intellectuels de renom, comme Jean-Paul Sartre, Ernst Bloch ou Perry Anderson.
 
La vie d'un révolutionnaire et celle, parfois tragique, de l’homme.
 

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