Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19 février 2014

Le Parti socialiste n'affaiblit pas seulement la gauche, il la discrédite !

Au cours des 40 années dernières années, caractérisées par l’entrée du capitalisme dans une longue phase dépressive, le PS a participé  -au niveau fédéral-  à 18 gouvernements (sur 24 !), tous de coalition avec divers partis de droite ! Et il est maintenant au pouvoir  -de manière ininterrompue-   depuis le 9 mai 1988 (gouvernement Martens VIII), soit près de 26 ans !

Durant cette période, les 11 coalitions gouvernementales, qui se sont succédées, ont accumulé un nombre impressionnant  de contre-réformes destinées à démanteler bon nombre d’acquis et de conquis du mouvement ouvrier.

Plan global, manipulation du système d’indexation des salaires (« Index-santé »), loi sur la compétitivité de 1996 (visant à établir une norme salariale préventive), Pacte des générations, privatisations, blocage des salaires, chasse aux chômeurs, expulsions massives de réfugiés, ratification des traités libéraux européens… Rien que du lourd, du très lourd !

Avec à la clé un bilan (anti-)social (et anti-humain) édifiant : aujourd’hui, le chômage de masse  -tumeur capitaliste incrustée depuis des décennies- n’a pas été éradiqué, les inégalités n’ont jamais été aussi grandes, la pauvreté frappe officiellement plus de 15 % de la population, les exclusions de toute nature prolifèrent, l’état de notre environnement est dramatique…

Dans le même temps, la Belgique est devenue un paradis fiscal pour les riches, les grandes entreprises ne paient pratiquement aucun impôt, la fuite des capitaux et le fraude fiscale atteignent des records, les intérêts notionnels sont applaudis par le capital international dans les travées de Davos…

Tout ceci n’empêche évidemment pas le PS de vitupérer toutes celles et tous ceux qui le critiquent, au nom du progrès social et de la défense des plus belles conquêtes des générations précédentes, qui ont tant lutté pour gagner un peu de bien-être pour le plus grand nombre !

Il est temps de voir la réalité en face : le PS n’affaiblit pas seulement la gauche, il la discrédite !

 

ptb-go supersocial.jpgPour redonner du tonus à celle-ci, un renouvellement est urgent. Le soutien à la liste PTB-GO, et l’élection de députés dans les assemblées parlementaires,  constitueraient un premier pas dans la bonne direction.

 

@

17:50 Publié dans Politique | Lien permanent |  Facebook | |

16 février 2014

Fébrilité

PS richespauvres.jpgLe 29 janvier, Paul Magnette, président ad interim du PS, accordait un entretien à La Libre Belgique, dans lequel il exhibait virilement ses biscotos politiciens !

Il ne tarissait pas d’éloges à l’égard du gouvernement en général, et de son parti en particulier qui, selon lui, « a pris ses responsabilités et tenu ses engagements ».

Il était donc « fier du travail accompli », affirmait « ne rien regretter », même s’il concédait que « certaines réformes n’avaient pas été faites de gaieté de cœur » (limitation des allocations de chômage ! ).

Mais qu’à cela ne tienne : « on voit le bout du tunnel. Les mauvaises années sont derrière nous, le "dirty work" (le sale boulot) a été fait » !

Aujourd’hui, autre tonalité et nuances.

Invité par la RTBF, ce midi, il affirme que le PS veut « renégocier la limitation du chômage dans le temps », aider plus et mieux « les jeunes », refuser toute « taxation supplémentaire pour les automobilistes » , ou encore  augmenter la fiscalité « des gros propriétaires ».

Pas de doute la campagne électorale a démarré, et autant promettre beaucoup, même si la contradiction avec les mesures austères prises depuis deux ans est patente !

Toutefois, le discours est encore timide : rien de significatif  -par exemple-  sur la disparition des intérêts notionnels,  sur la fraude fiscale et la fuite des capitaux,  sur le rétablissement de la liberté de négociation salariale, ou concernant l’impôt sur la fortune.

Par contre, Paul Magnette s’est montré beaucoup plus bavard concernant la progression, annoncée par les sondages,  du PTB.  Même s’il ne s’agit que d’une photographie instantanée à un moment donné, il tempête : « l’extrême gauche surfe sur la colère » (il est obligé de reconnaître le mécontentement populaire grandissant, sans remettre en question pour autant la politique de régression sociale du gouvernement, responsable de cette désespérance !). Et il menace : chaque voix qui se portera plus à gauche « affaiblira le PS » !

Bref, face à la progression possible d’une gauche digne de ce nom, le PS en est réduit à une pauvre argumentation qui se résume à un slogan : le « vote utile » !

« Sans nous ce serait pire, il faut donc éviter de nous affaiblir » répète ainsi en substance et à satiété un Paul Magnette aux abois, qui compte bien courir les plateaux de télévision et les salles de rédaction pour délivrer son message passablement délavé…

Il omet visiblement de préciser que le seul but de son parti reste de retourner aux  affaires, après le 25 mai,  afin de pouvoir continuer à mettre en œuvre la politique exigée par les traités européens que ses amis ont ratifiés !

Et dans cette course (électoraliste) à l’échalote, il n’a finalement aucune exclusive, pas même contre la NVA ! On connait la musique : tout dépendra du choix de l’électeur, un choix qui sera naturellement respecté !

Le déclin idéologique du parti de la « Charte  de Quaregnon »  est tel que le PS a définitivement renoncé à tous les principes « socialistes » et à toute politique progressiste (nous n’osons même plus dire « de gauche », tant ce concept a été vidé de toute signification par une formation qui a abandonné toute perspective de rupture avec le capitalisme et de transformation structurelle de la société).

Il ne faudra pas compter sur Paul Magnette et ses pairs pour voir la campagne électorale prendre de la hauteur. Les débats politiques de fond seront encore escamotés et remplacés par des invectives, des anathèmes et des tentatives de dénigrement  -au ras des roses-  qui cibleront l’ennemi devenu principal : la liste PTB-GO !

PS chaînes.jpg


Or, ce qui affaiblit la gauche, c’est la politique de collaboration de classes du PS, ce sont ses alliances permanentes avec les partis de droite, et ce à tous les niveaux de pouvoir, y compris dans les communes où il a obtenu la majorité absolue. Ainsi, à Mons, fief d’Elio Di Rupo, le choix du partenaire s’est porté sur… le MR. A Charleroi, c’est Olivier Chastel, tête de file du même MR, qui est le bras droit (c'est le cas de le dire !) de l'ambitieux bourgmestre.

C’est évident : le PS veut continuer à occuper tous les exécutifs, de l’Etat fédéral aux entités fédérées, pendant les cinq prochaines années. Il craint d’être perturbé, dans son excitant périple, par la présence d’élus de la gauche de gauche dans les assemblées parlementaires, qui mettront constamment le doigt sur ses turpitudes et ses reculs devant les exigences du capital !

La crispation de Paul Magnette et des ténors du social-libéralisme ne doit pas être cherchée plus loin.

 

@

 

20:34 Publié dans Politique | Lien permanent |  Facebook | |

Le choix résolu du PTB-GO !

 

austérité.jpg

 

Je soutiens la liste Parti du Travail de Belgique-Gauche d’Ouverture (PTB-GO)  parce que c’est la  seule liste qui :

·         ne s’accommode pas du capitalisme, de ses crises,  de ses menaces autoritaires, de son contrôle social tentaculaire, de ses inégalités grandissantes, de son austérité perpétuelle promise aux travailleurs avec ou sans emploi ;

·         n’approuve pas la consolidation d’une Europe de la propriété privée des moyens de production et de consommation, de la concurrence libre et sans entrave, une Europe dominée par l’idéologie ultralibérale de ses traités qui entraînent le monde du travail dans la spirale infernale des ordonnances « austéritaires » ;

·         ne se résigne pas à l’aliénation croissante des êtres humains et au saccage programmé de la nature.

 

capitalisme nuit à la santé.jpg

 

 

Je soutiens la liste PTB-GO  parce que c’est la seule liste qui :

·         ne confondra pas la lutte contre les chômeurs et la lutte contre le chômage ;

·         ne cèdera pas devant le racisme, l’homophobie, le sexisme et toutes les manifestations de la « haine de l’autre ».

 

super social.jpgJe soutiens la liste PTB-GO  parce que c’est la seule liste qui :

·         proposera de véritables alternatives en matière sociale, fiscale, économique, environnementale et culturelle ;

·          encouragera l’internationalisme,  près d’un siècle  après l’effondrement  des partis socialistes, qui tous sombrèrent dans le « social-patriotisme », condamnant ainsi le monde à la dévastation et provoquant la mort de millions de prolétaires, sacrifiés sur l’autel de la course aux profits des impérialismes.

 

Je soutiens la liste PTB-GO  parce que c’est la seule liste qui :

·         délèguera  dans les assemblées parlementaires des élus qui se feront l’écho de toutes celles et de tous ceux qui luttent au quotidien contre l’injustice, l’exploitation et l’oppression sous toutes leurs formes ;

·         garantira aux syndicalistes, qui sont en permanence sur la brèche dans les entreprises, des relais cohérents au niveau des pouvoirs législatifs.

 

Je soutiens la liste PTB-GO  parce que c’est la seule liste qui :

·         incarne un  premier rassemblement réellement existant de la « gauche de gauche », loin de la facilité des divisions et des aventures solitaires qui confortent trop de sectarismes.

 

Logo_LCR_rouge.png

 

 

Je soutiens la liste PTB-GO  parce que c’est la seule liste qui :

·         refuse l’enlisement des compromissions et la complaisance des renoncements ;

  se situe  -sans aucun complexe-    « 100 % à gauche » !


Le 25 mai,

je voterai, avec conviction et optimisme,

PTB-GO,

seule véritable valeur ajoutée pour les luttes à venir !

 

 

@

13:28 Publié dans Politique | Lien permanent |  Facebook | |