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14 décembre 2014

La croisée des chemins

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La CGSP a déposé un préavis de grève à durée illimitée à partir du 16 décembre, le congrès de la Centrale Générale demande une amplification du mouvement, mais le patron francophone de la FGTB  redoute que le mouvement « parte dans tous les sens « ! Marie-Hélène Ska, pour la CSC, répète que son organisation respectera le calendrier prévu et tirera un premier bilan le lendemain de la grève générale nationale, tandis que son président  -Marc Leemans-  n’exclut rien, y compris une « nouvelle grève générale ».

La mobilisation syndicale devrait donc se poursuivre après le 15 décembre et au début de l’année 2015. Mais pour combien de temps et pour quels objectifs ?

Une interrogation légitime confortée par des déclarations surprenantes, telle celle de Marc Goblet soulignant que son organisation ne demandait pas le « retrait » des mesures gouvernementales, mais leur « suspension »,  afin de pouvoir « négocier », alors que la secrétaire générale du syndicat chrétien, sur les plateaux de RTL-TVI,  abondait dans le même sens et précisait sans sourciller que la CSC n’exige pas « le retrait du saut d’index » de la part d’un gouvernement considéré comme… « légitime » !

Négocier, le mot est lâché. Car le but des principaux responsables syndicaux est effectivement d’en revenir à une  « vraie concertation » ( !), d’abord  avec les « employeurs », et ensuite avec le gouvernement.

 

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Mais, concrètement, pour obtenir quoi ?

Les priorités syndicales affichées officiellement sont connues :  pas d’allongement supplémentaire des carrières ; maintien de l’index et liberté de négociation des salaires ; consolidation des services publics et de la sécurité sociale ; justice fiscale ; emploi ; préservation des droits syndicaux.

Les priorités de la coalition NVA-MR le sont tout autant, et elles prennent le strict contrepied des préoccupations syndicales : retraite à 67 ans et dé-tricotage accru des systèmes de pré-pensions ; saut d’index ;  gel des salaires ;  réductions des cotisations patronales qui réduiront encore le financement de la Sécu ; économies drastiques dans les services publics ; TVA et accises en hausse, mais ni impôt sur la fortune ni suppression des intérêts notionnels ; remise en cause du droit de grève.

Difficile d’imaginer une réconciliation à partir d’exigences aussi contradictoires, d’autant que cette majorité très à droite ne veut rien concéder !

L’inévitable épreuve de force ne pourra déboucher que sur deux issues : une défaite de la coalition nationale-libérale ou une défaite du mouvement syndical !

Mais les syndicats ne pourront pas gagner sans une clarification stratégique, et les déclarations contradictoires de leurs porte-parole ne rassurent pas…

Les dirigeants de la CSC et de la FGTB doivent cesser d’entretenir l’illusion qu’il est possible de contraindre l’équipe Michel-De Wever à reculer. Celle-ci ne retirera pas les principales mesures de son catalogue des horreurs. Mettre en échec ce gouvernement aux accents « thatchériens » passe(ra) obligatoirement par son renversement. Une perspective qui devrait être revendiquée ouvertement, mais qui est esquivée par des responsables qui ont peur d’être accusés de « faire de la politique » !

le lutte continue.jpgIl faudra beaucoup plus qu’une manifestation,  quelques grèves tournantes et une grève générale limitée à 24 heures, pour aboutir.  Sans une grève générale « jusqu’au bout », ce gouvernement poursuivra son offensive.  Il faut le dire et le répéter clairement, même si une telle perspective reste extrêmement difficile à concrétiser (entre autre parce qu’il est douteux que le sommet syndical s’engage dans cette voie,  périlleuse car potentiellement incontrôlable par les appareils).

Par ailleurs, la chute du gouvernement et des élections anticipées posent la question des solutions de rechange. Or, le PS, qui reste un « relais » privilégié de la bureaucratie syndicale, assume depuis de nombreuses années les politiques d’austérité et s’incline devant les diktats d’une UE  néo-libérale qu’il a contribué à façonner ! Et en matière d’alternative à l’alternance, celle préconisée par les états-majors syndicaux reste floue…

La chute du gouvernement est pourtant la priorité des priorités. Celle-ci représenterait un grand succès pour les travailleurs, avec des répercussions psycho-sociales positives pour les combats du futur. Ce serait aussi un fameux avertissement pour toutes les coalitions à venir, quelle que soit leur composition. Un  tel événement aurait également un retentissement par delà nos frontières. Démonstration serait ainsi faite qu'il est possible de gagner contre un Exécutif austéritaire par une lutte sans concessions.

Face à des tels enjeux, il n’est donc nullement surprenant que le patronat, le gouvernement et les grands médias à leur service mettent tout en œuvre pour faire échouer ce mouvement social. De l’intoxication idéologique aux menaces transparentes contre les libertés syndicales. Sont ici ciblées la grève et ses modalités d’organisation, notamment  les piquets et les actions de blocage d’accès routiers. La volonté exprimée est dénuée d’ambiguïté : il s’agit de désarmer définitivement le mouvement syndical, afin que celui-ci ne soit plus qu’un couteau sans lame.

L’heure n’est dès lors pas à la tergiversation. Il est essentiel de « mettre le paquet » tant qu’il est encore possible de déployer toutes les ressources à la disposition du monde du travail. Une course contre la montre s’engage dès maintenant. La perdre serait lourde de conséquences pour toute une période. Une issue qui peut être évitée en ne lâchant rien et en accentuant encore la pression dans les prochains jours.

Dès le 16, il sera ainsi indispensable de multiplier les actions pour rester « chauds »  durant la période démobilisatrice des fêtes de fin d’année. Ensuite, en  janvier 2015, il faudra repartir dans un mouvement ininterrompu de grèves jusqu’à la victoire.

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Ce ne sera pas simple mais c’est le prix à payer pour éviter un catastrophique revers.

 

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08 décembre 2014

Doutes, interrogations, bifurcations

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« Si le gouvernement met une tax shift  [glissement de la fiscalité du travail vers le capital]  à l’ordre du jour, la CSC serait prête à s’asseoir à la même table que le gouvernement et à prendre ses responsabilités » (1) « Nous avons reçu le mandat de suspendre l’action du 15 décembre et de la déplacer en 2015 si un signal arrive cette semaine du gouvernement concernant un impôt sur la fortune » (2) « On est pourtant clair : on ne demande pas le retrait des mesures, mais au moins leur suspension » (3)

Décidément, certains dirigeants syndicaux soufflent le chaud et le froid.  Il est parfois question dans leurs déclarations de « grève générale illimitée », mais ils donnent aussitôt l’impression de chercher une porte de sortie en espérant que Michel Ier les aide à la trouver !

Toutefois, ce scénario providentiel a un adversaire de taille : la NVA !

Le CD&V et les Libéraux  -habitués de longue date à gouverner-  sont en effet capables de manœuvrer. Ils n’ont jamais hésité, dans le passé, à lâcher un peu de lest pour contenir une contestation sociale et mettre dans leur poche l’une ou l’autre organisation syndicale. Mais le parti de Bart De Wever, novice gouvernemental de la droite extrême,  ne veut abandonner aucune des mesures prévues dans le programme des coalisés, ni faire le moindre  geste pour « équilibrer » la facture salée présentée à la population !

Difficile, dans ces conditions,  pour les décideurs syndicaux de planifier un atterrissage en douceur après la grève générale nationale du mois de décembre !

manifestation 6 novembre 14.jpgFaute de marge de manoeuvre, ils sont maintenant confrontés à un dilemme : soit poursuivre et amplifier la mobilisation contre la coalition des droites, avec le risque de perdre le contrôle de la situation ; soit mettre fin sèchement au mouvement des grèves et devoir ainsi assumer une défaite lourde de conséquences pour les travailleurs avec ou sans emploi (leur « base » !), et singulièrement délétère pour le système de la « concertation à la belge », érigé par beaucoup  en « modèle » universel ! 

Or, à l’évidence, le rêve des piliers de cette majorité gouvernementale est  de frapper durement les syndicats  afin de garder les mains libres dans le déploiement de politiques destinées à casser les derniers vestiges de « l’Etat social ». Les  remises en cause du « droit de grève » au nom du « droit au travail » illustrent bien  cette volonté d’en découdre de manière frontale !

Une autre difficulté : là où ils sont encore au pouvoir, les « amis » et les « relais » du PS mettent également en œuvre des politiques de « rigueur budgétaire » ( !), qui sont loin d’être indolores pour les citoyens, même si leur vigueur est un ton en dessous de l’austérité imposée par la machine de guerre fédérale. Un fait qui handicape la perspective d’une alternative convaincante.

Les données de l’actuelle conjoncture étant ce qu’elles sont, que pouvons-nous dès lors attendre et que devons nous tenter d’impulser dans les semaines à venir ?

1.       Les actions. Jamais dans notre histoire sociale, une grève nationale grève générale pour la justice sociale.jpginterprofessionnelle au finish n’a été décrétée par le sommet du front commun syndical. En sera-t il autrement en 2014-2015, alors que la crise et les politiques « austéritaires » successives ont infligé au syndicalisme de nombreux revers et l’ont affaibli ? Plutôt aléatoire, on en conviendra ! Une telle issue est envisageable pour autant qu’elle soit portée par une lame de fond venant « d’en bas ».  Il n’est pas certain que nous en sommes à ce stade aujourd’hui malgré les provocations répétées du gouvernement NVA-MR. Mais celui-ci n’est pas à l’abri du dérapage de trop et il suffit parfois d’un événement « inattendu »  pour bouleverser une donne.

2.      L’alternative. Il reste beaucoup de travail pour la construire.  Ainsi, la réalité parlementaire indique que socialistes, écologistes et PTB-PVDA disposent aujourd’hui de 50 députés à la Chambre. 50 sur 150 (4) ! Et face à une « gauche gestionnaire et de droite », la « gauche de gauche » reste fortement minoritaire malgré la belle percée électorale du PTB-GO dans le sud du pays. L’urgence commande cependant d’avancer pas à pas, sans attendre l’avènement d’une solution de rechange crédible.  La priorité est de mettre en échec la droite gouvernementale en empêchant qu’elle concrétise ses objectifs, ce qui passera inévitablement par sa chute. Ensuite ? Tout ne sera pas résolu, miraculeusement. Cette menace éventuellement écartée, d’autres feront rapidement leur apparition. En cas d’élections, et en cas de défaite des partis de l’actuelle coalition au pouvoir (ce qui n’est pas assuré), le PS pourrait remonter au fédéral dans le cadre d’une tripartite traditionnelle. Nous ne serions pas débarrassés de l‘austérité et la lutte pour la défense des acquis/conquis restera alors indispensable. Des combats qui devront être combinés avec le travail de construction d’une solide  force politique « anticapitaliste ». Ce qui est loin d’être évident tant un changement de rapports de forces à l’intérieur de la gauche est nécessaire pour encourager un changement de cap de la « gauche de gouvernement », et rendre ainsi possible l’émergence d’un débouché politique inédit. Et pour rendre l’équation un peu plus ardue, il reste une autre inconnue épineuse : vu la configuration politique de la Flandre, la perspective d’une hégémonie de la gauche au niveau de la Belgique dans son ensemble est improbable dans un délai raisonnable.  Celle-ci pourrait se matérialiser plus rapidement en Wallonie. Naturellement cette perspective pose immédiatement la question du confédéralisme. Un tabou pour tous les belgicains (« nationalistes belges »), y compris de gauche voire d’extrême-gauche !

 

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Force est donc de constater que nous nous situons au cœur de nœuds extrêmement complexes. Le déroulement des événements et les prises de position quotidiennes des uns et des autres paraissent souvent déconcertants, et il n’est pas facile de trouver une issue enfin favorable au plus grand nombre.

Tout est évidemment plus simple pour celles et ceux qui sont persuadés que le capitalisme constitue la « fin de l’histoire » et qu’il n’existera jamais d’alternative à celui-ci, ou pour celles et ceux  -moins nombreux il est vrai-   qui sont convaincus de l’imminence du « grand soir » et du caractère superfétatoire de toute autre considération.

Les incertitudes du moment devront vite trouver des réponses adéquates, histoire d’éviter des désillusions supplémentaires.

Le défi est de taille pour tous les partisans d’une transformation radicale de la société, et le dénouement de l’affrontement actuel pourrait peser lourd sur la traduction concrète d’une réponse authentiquement de gauche face aux crises qui déstabilisent les salariés et les allocataires sociaux.

Plus que jamais, l’avenir s’écrit au présent.

Un autre rendez-vous à ne pas manquer…

 

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Notes

 

(1)    Marc Leemans, président de la CSC, L’Echo, 25/11/2014.

(2)   Jan Vercamst, président de la CGSLB,  Le Vif, 7/12/2014

(3)   Marc Goblet, secrétaire général de la FGTB, Sud Presse, 8/12/2014

(4)   Dans l’entité fédérée wallonne, le rapport de forces est moins défavorable, même si les 36 députés du PS, d’Ecolo et du PTB-GO  -sur 75 !-  ne constituent pas (encore) une majorité. Il n’empêche que les perspectives de la constitution d’un « gouvernement des gauches » sont ici meilleures. Ce qui ouvre le débat sur la question nationale et remet sur le devant de la scène la revendication démocratique du droit à l’autodétermination des peuples.

 

 

 

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05 novembre 2014

Rupture dans la continuité ou continuité dans la rupture, la lutte et une alternative sont indispensables !

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Le PS sera dans la rue ce jeudi aux côtés des syndicats.

Que ses militants et ses responsables s’engagent dans la mobilisation contre le gouvernement Michel Ier est une excellente nouvelle, car un front de résistance très large sera primordial pour faire trébucher cette coalition de carnassiers au service du capital.

Il n’empêche que le malaise subsiste : si  Elio Di Rupo, Paul Magnette, Laurette Onkelinx et leurs amis partent aujourd’hui en croisade contre l’austérité, nul ne peut occulter les faits :  durant 27 ans, ceux-ci ont mis en œuvre le même type de politique au niveau fédéral et ils poursuivent dans la même voie dans les régions où ils sont au pouvoir !

Certes, et ce n’est pas anodin, il existe un écart entre l’ampleur des mesures préconisées par la NVA-MR et ce qui a été réalisé par les gouvernements précédents. Mais la finalité reste la même : il s’agit toujours de présenter la note de la facture de la crise aux travailleurs et aux allocataires sociaux. Les forcenés de la droite pourraient se revendiquer à bon droit d’une certaine continuité, même s’ils veulent impulser une rupture supplémentaire  pour casser ce qui reste de notre « Etat social » et briser l’échine syndicale.

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Ainsi, avec le PS, il n’y a pas eu de « saut d’index ».  Mais celui-ci a été manipulé à maintes reprises (« index-santé », « index lissé », « index soldé »…) ! Ainsi, avec le PS, il n’y a pas eu de report de l’âge légal de la retraite (à 67 ans). Mais il y a eu le « pacte des générations » destiné à allonger les carrières, en limitant le recours aux pré-pensions et en retardant la possibilité de départs anticipés à la pension !

La distinction entre les différents exécutifs qui se succèdent est donc plus quantitative que qualitative !

D’autres exemples ?

Bien que les montants aient été moins astronomiques que ceux qui sont actuellement cités, le PS  a avalisé sans sourciller  des « réductions de dépenses »  dans la Sécu et dans les services publics. Il ne s’est opposé ni aux privatisations d’entreprises publiques ni à l’instauration des intérêts notionnels, mais  il s’est montré totalement incapable d’imposer un impôt sur la fortune ou de mener une lutte efficace contre la fraude fiscale et la fuite des capitaux. Et c’est avec sa bénédiction qu’a été votée en 1996 une « loi sur la compétitivité » qui permet d’encadrer rudement les augmentations salariales chez nous en fonction de l’évolution des salaires chez nos « concurrents » français, allemands et hollandais ! Dans le même temps, les réductions de « cotisations patronales » pleuvaient chaque année !

Que dire aussi de sa complicité active dans la chasse aux chômeurs qui seront exclus par milliers dès le premier janvier 2015, ou de sa nonchalance face aux expulsions massives de réfugiés ?

Cette énumération désolante pourrait continuer et se transformer en véritable catalogue « à la Prévert », tant l’accumulation de décisions anti-sociales a été lourde au cours des deux dernières décennies.

Il faut donc le dire et le répéter : il n’existe pas, entre le social-libéralisme et le néo-libéralisme pur jus, de différence de nature dans les orientations prises, mais une différence d’intensité et de rythme.

Le PS (et Ecolo à sa suite) ne défendent pas une véritable alternative aux politiques préconisées dans toute l’Union Européenne. Leur approbation de triste mémoire du TSCG n’était d’ailleurs pas fortuite !

afiche PS.pngDès lors, il ne suffira  pas de combattre la thérapie de choc de la Kamikaze  au parlement ou dans la foulée syndicale pour se refaire une virginité à bon compte.

Ce qui signifie  -et c’est une véritable gageure-  qu’il reste à construire dès maintenant des solutions de rechange radicales aux politiques « austéritaires » à l’œuvre depuis si longtemps !

A cet égard,  la FGTB de Charleroi a ouvert une piste intéressante en définissant dix priorités anticapitalistes et en interpellant les partis « progressistes » sur ses propres exigences.

L’enjeu, pour l’avenir, est de tonifier la gauche syndicale et la gauche politique. Il est dorénavant essentiel d’inverser les rapports de forces entre la « gauche de gauche » et la « gauche de gouvernement », ce qui exigera notamment le  regroupement de tous ceux qui contestent le mode de production/ consommation dominant, et qui militent en faveur d’un changement de cap  complet, où la priorité sera donnée à la satisfaction des besoins fondamentaux des êtres humains dans le respect de la nature et des écosystèmes.

Un chantier « éco-socialiste » extrêmement ambitieux qui ne peut plus être boudé par celles et ceux qui aspirent à une véritable transformation de la société.

Dans l’immédiat, l'urgence reste naturellement aux actions.

Des actions qui devront s’étendre et aller « jusqu’au bout », c’est-à-dire jusqu’au renversement de cette funeste coalition des droites !

Il n’y a  pas d’autre choix si nous voulons commencer à briser la spirale de la régression sociale et redonner  l’espoir au plus grand nombre.

 

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Cependant, à plus long terme, les nécessaires confrontations à venir n'épuisent pas le débat car il subsiste une difficile interrogation concernant la problématique du "débouché politique". Difficile, parce que ce dont il s'agit ici touche à la "question nationale" et à la perspective d'un "gouvernement des gauches" ! Autant de défis "stratégiques" qui mériteraient  de plus substantiels développements, au delà des quelques considérations de cette courte note.

J'y reviendrai car à chaque jour suffit sa peine... smiley.jpg

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