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08 juin 2020

Déconfinement des confinés, épisode 21

 

George-Louis Bouchez dénonce le bourgmestre de Bruxelles parce qu’il a "toléré" la manifestation contre le racisme (Black Lives Matter) !

Le même MR est bien discret, et pour cause, concernant le déconfinement économique, le déconfinement commercial, le déconfinement touristique ou le déconfinement scolaire !

Mais le déconfinement de la démocratie, laquelle est inséparable du droit de s'exprimer et de manifester, par exemple, lui pose problème !

Drôle de parti de la "liberté"...

 

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La perspective du départ de Robert Verteneuil, suite aux câlins partagés avec le président du MR, a secoué la presse "mainstream" qui a propagé ces derniers jours la fable du grand complot ourdi par le PTB !

En réalité, ce qui est bel et bien en jeu, c'est le positionnement syndical face à la crise économique, financière et sociale qui va déferler dans les pas de la crise sanitaire !

Qui plus est, dans un contexte d'"élections sociales" qu'aucune organisation syndicale n'aime "perdre" !

Mais il n'est pas certain qu'un éventuel changement de casting suffise pour clarifier les contradictions et tensions internes qui agitent la FGTB...

 

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Swissport Belgique va déposer le bilan et se déclarer en faillite.

Près de 1.500 emplois sont menacés !

Le Coronavirus est et sera le prétexte tout trouvé par les grandes entreprises et multinationales pour accélérer leurs projets de restructurations !

La vague "anti-sociale" va déferler et il n'existe pas d'autre vaccin contre celle-ci que le vaccin "anticapitaliste"...

 

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"Il est arrivé trop souvent, aux tournants brusques de l’histoire, que des partis même avancés ne puissent, pendant plus ou moins longtemps, s’assimiler la nouvelle situation et répètent des mots d’ordre justes la veille, mais qui ont perdu tout sens aujourd’hui, qui ont perdu leur sens tout aussi ‘’soudainement’’ que l’histoire a ‘’soudainement’’ tourné."

 

(LENINE)

 

 

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07 juin 2020

Black Lives Matter, Bruxelles, 7 juin 2020

Photos de Jean-Frédéric Hanssens

 

 

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Stop au racisme !

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20:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

06 juin 2020

Déconfinement des confinés, épisode 20

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Le tête-à-tête amical de Robert Verteneuil avec George-Louis Bouchez pourrait coûter au premier son mandat, selon certains échos.

Nous en saurons plus lundi, paraît-il.

Wait and see

Il est toutefois clair que ce n'est pas en pactisant avec le MR que la FGTB fera avancer ses revendications !

Un parti qui, par ailleurs, n'a jamais caché son hostilité antisyndicale et qui, avec la "Suédoise", s'est attaqué au droit de grève en imposant un système de "service minimum", notamment à la SNCB !

De plus, le Sieur Bouchez fait partie de ces libéraux qui réclament que l'on impose la "personnalité juridique" aux organisations syndicales, afin de pouvoir les sanctionner financièrement en cas d’actions combatives et ainsi les museler un peu plus !

Le "dérapage" de Verteneuil est donc inacceptable même s'il n'est sans doute pas le seul membre de l'appareil ouvert à des compromissions douteuses.

Mais en réalité, ce qui est en cause, et ce qui doit être prioritairement "éjecté", c'est la ligne de la "concertation sociale" pratiquée depuis des décennies, et qui a désarmé les syndicalistes face à l'offensive austéritaire ininterrompue menée par les différents gouvernements gagnés à la croisade néo-libérale !

Et il est douteux qu’un simple changement de casting modifie vraiment cette donne stratégique…

 

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Réouverture des frontières : le ministre des affaires étrangères regrette l’inexistence d’une coordination européenne efficace et se plaint d’une "forme de concurrence touristique" entre pays !

Philippe Goffin, membre du MR, semble ainsi découvrir la réalité du capitalisme, qui s’appuie précisément sur la concurrence et la compétition dans la course aux profits contre des rivaux toujours trop nombreux !

Bienvenue dans le "monde du marché libre"

 

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Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, a demandé ce vendredi à la communauté internationale de changer de cap et de prendre la nature en compte dans ses décisions, afin de "forger un avenir vert" après la pandémie du nouveau Coronavirus.

Bien.

Mais pour atteindre ce but, il faut sortir de l'économie capitaliste de l’extraction fossile qui n'a qu'un seul mobile : l'accumulation maximale de profits ! Et par conséquent, il va falloir affronter les multinationales qui prospèrent grâce à l'exploitation des êtres humains et grâce au pillage des ressources de la terre. Et il faudra également affronter tous les gouvernants qui sont à leur service !

Ce n'est pas gagné !

Une déclaration de l'ONU, de bonnes résolutions ou des pétitions ne suffiront pas pour changer les rapports de force qui sont indispensables à un véritable "changement de cap".

Il faudra surtout de puissantes mobilisations sociales et citoyennes au niveau mondial...

 

 

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"Nous vivons le temps de la lenteur révolutionnaire"

 

(Dyonis MASCOLO)

 

 

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04 juin 2020

Déconfinement des confinés, épisode 19

 

Robert Verteneuil et George-Louis Bouchez appellent ensemble à négocier mille sabords.jpg"un nouveau pacte social" !

Mais que va faire Verteneuil dans cette aventure ? Et qu'en pensent les instances et surtout les militantes et les militants de la FGTB ?

Evidemment, la surprise n'est pas totale. Le président de la FGTB est aussi membre du PS, et le 1er mai il s'est affiché spectaculairement avec Paul Magnette et Jean-Pascal Labille, ancien ministre représentant maintenant Solidaris !

Et Il n'aura échappé à personne, même les distraits, que le PS entretient une longue tradition de collaboration avec la droite libérale et gouverne aujourd'hui avec le MR à la Région wallonne et à la Fédération Wallonie-Bruxelles ! Mais de là à envisager un "pacte social" avec Bouchez !

Après la vague du Coronavirus, nous allons subir la vague de la crise sociale dans un contexte de conflagration économique et financière. Le patronat est déjà à l'offensive et exige de nouvelles baisses d'impôts en sa faveur, des sacrifices salariaux supplémentaires et une flexibilité accrue ! Les partis de la défunte "Suédoise", dirigée par Charles Michel, ont largement démontré leur toxicité, qui a notamment coûté très cher aux services publics, à la Sécu et au secteur des soins de santé qui ont dû affronter la tourmente du Covid-19 dans de très mauvaises conditions !

Dès lors, qu'espère "négocier" le dirigeant syndical "socialiste", le poids des chaînes ?  

Toute la stratégie de la "concertation" a été un échec au cours des dernières décennies, qui ont vu déferler sans retenue sur la population un tsunami de mesures austéritaires !

Il est urgent de changer de cap et de prendre appui sur les mobilisations sociales pour imposer une alternative qui réponde réellement aux enjeux politiques, économiques, sociaux et environnementaux de notre époque !

 

 

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Ce n’est pas en se mettant à table avec le vibrion montois que les syndicats obtiendront un véritable refinancement de la Sécu… Ni le retour de l’âge légal de la retraite à 65 ans, ni la pension minimale à 1.500 €/net, ni le salaire minimum à 14 € net/heure, ni une revalorisation des allocations sociales, ni une réduction généralisée du temps de travail, ni un impôt sur la fortune, ni la justice fiscale, ni la suppression des avantages fiscaux aux entreprises, ni un réel refinancement des services publics, ni la fin de la traque des victimes du chômage et la suppression du statut inique de "cohabitant" !

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"C’est une guerre déclarée entre les Patriciens et les Plébéiens, entre les pays nantis et les pays exploités, entre les riches et les pauvres. Le but de la révolution étant de ramener au but de la société dont on s’est écarté : le bonheur commun"

 

(Gracchus BABEUF)

 

 

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03 juin 2020

Déconfinement des confinés, épisode 18

 

mille sabords.jpgLa phase 3 du "déconfinement"  est officiellement engagée ; je laisse les medias ronger leur os hebdomadaire et disserter sur les multiples détails des mesures décidées ce jour.

Ce n’est évidemment pas une surprise, mais il est à noter que le processus en cours ne remet absolument pas en question le "monde d’avant" !

Tout est seulement mis en œuvre pour revenir (progressivement bien sûr, le Coronavirus ne s’est pas volatilisé !) à "la normale".

En d’autres termes, afin que nous retournions toutes et tous produire et consommer exactement comme auparavant, afin que chacun(e) reprenne son boulot (s’il en a un, évidemment !) avec les mêmes exigences de "productivité" et de "flexibilité" (et plus encore, car il faut rattraper le temps et les bénéfices financiers "perdus", n’est-ce pas !), afin que chacun(e) retourne dépenser son argent dans les mêmes magasins pour acheter les mêmes marchandises, afin que chacun(e) retrouve les mêmes "lieux de loisirs", ou  -saison d’été oblige-  afin que chacun(e) prenne les mêmes avions pour les mêmes destinations de vacances dans les mêmes hôtels "all inclusive" !

 On a beau tendre l’oreille, on n’entend pas, dans ces conférences de presse solennelles, les gouvernants évoquer, ne fut-ce que du bout des lèvres, le "réchauffement climatique" ou la "crise écologique globale", qui ont et qui auront pourtant des conséquences bien plus dramatiques encore pour l’espèce humaine que la pandémie du Covid-19 !

D’aucuns diront peut-être que l’on ne change pas d’orientation en un claquement de doigt, qu’il faut attendre un "contexte plus favorable" ou qu’il faut simplement un "gouvernement de plein exercice" (quand et lequel ?)...

Sauf qu’il y a urgence, et une urgence vitale !

 Or, ces trois mois n’ont manifestement pas été mis à profit par les "décideurs" pour engager la moindre réflexion réelle à ce sujet, pour esquisser la moindre piste d’une rupture avec le productivisme et la croissance mortifères, ou pour tirer le moindre enseignement de cette catastrophe sanitaire !

Sans un coup de barre rapide, qui ne viendra de toute façon pas "d’en haut", nous risquons à l’avenir de regretter cette "occasion" manquée…

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"Dans une société raciste, il ne suffit pas d'être non raciste. Nous devons être antiracistes."

 

(Angela DAVIS)

 

 

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01 juin 2020

Lectures chaudes pour un été annoncé chaud !

Bientôt l’été !

Les vacances !

Pour celles et ceux qui ont l’occasion d’en prendre, ce qui n’est jamais le cas pour une moitié de la population !

Cette année, avec la grave crise sanitaire du Covid-19, ce sera probablement très particulier !

Loin du Sea, Sex and sun ?

Possiblement oui, possiblement non…

Peu importe. Cela reste surtout l’occasion pour beaucoup de bouquiner plus que d’habitude !

Voici quelques suggestions de lecture plutôt… "exigeante" !

Mais pas d'inquiétude, je reviendrai dans quelques jours avec des propositions littéraires estivales plus "légères", pour ne mécontenter personne...

 

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En 1989, une année marquante dans l’histoire du siècle dernier, paraissait aux Editions Sociales, sous la direction de Gilbert Badia et Jean Mortier, le tome 12 de la  "Correspondance Marx-Engels (janvier 1872-octobre 1874)".

Un ouvrage imprimé à Leipzig, en RDA. Ce fut le dernier d'une entreprise entamée en 1971 !

Aujourd’hui, 31 ans plus tard, dans un autre contexte, est enfin publié le tome 13 !

Avec ce volume de lettres inédites (période allant de 1875 à 1880), les Éditions Sociales reprennent ainsi la publication de cette Correspondance, un des derniers grands éléments du corpus marxien à ne pas avoir été entièrement traduit en français.

On y (re)découvre Marx et Engels au quotidien, à travers des lettres chargées d’anecdotes qui "humanisent" ces deux militants révolutionnaires trop souvent sanctifiés par des "héritiers" en mal de dogmes…

Débats et rivalités internes, problèmes d'organisation, controverses théoriques, mouvements sociaux, bouleversements géopolitiques : tout les intéresse et tout est passé au tamis de leur esprit critique.

Un monument "politico-littéraire" à dévorer en cette période de "déconfinement" accéléré !

 

 

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Restons avec les auteurs du "Manifeste du Parti Communiste" pour une nouvelle publication de la GEME (Grande Edition Marx Engels) des "Annales franco-allemandes", le projet de Karl Marx et Arnold Ruge tout juste arrivés en France en 1844 après que la "Gazette Rhénane" ait été interdite.

C'est la première fois que ce numéro unique des "Annales franco-allemandes" est publié intégralement .

Il cristallise un projet politique et théorique collectif singulier, celui d’une partie des "Jeunes Hégéliens". Ces intellectuels allemands, disciples critiques de Hegel, cherchent à faire de la philosophie de ce dernier un instrument au service des luttes progressistes dans l’espace intellectuel et politique germanique.

Cette première édition et traduction française intégrale donne à lire dans des traductions et appareils critiques nouveaux les articles de Marx et d’Engels ("Esquisse d’une critique de l’économie politique",  "Sur la question juive" "Introduction de la Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel") ainsi que de tous les contributeurs du numéro (Mikhaïl Bakounine, Ferdinand Cölestin Bernays, Ludwig Feuerbach, Heinrich Heine, Georg Herwegh, Moses Hess, Johann Jacoby, Arnold Ruge).

Introduit par Pauline Clochec, ce volume présente dans toute leur complexité le tournant socialiste et communiste que Marx effectue à Paris.

 

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Il y a peu, disparaissait le philosophe Lucien Sève, emporté par le Coronavirus à l’âge de 94 ans !

Ce livre d’entretiens avec son fils Jean et l’un des derniers à avoir été publié de son vivant (en 2018).

En résumé : personne ne peut plus méconnaître que notre mode dominant de production détériore de façon catastrophique les équilibres écologiques de la planète, jusqu'à menacer l'avenir de tous les vivants. Mais on mobilise trop peu l'attention publique sur cet autre fait de même gravité : la détérioration générale des valeurs de la vie humaine civilisée, partout piétinées par les diktats de la rentabilité financière.

L'humanité existera-t-elle encore au XXIIe siècle ? Parer à cette double catastrophe montante exige de changer bien des choses, mais surtout d'en finir sans délai avec sa source profonde : un capitalisme entré en folie sénile qui sacrifie avec une brutalité inouïe la nature et les humains aux exigences insatiables des profiteurs privés. Ce système à bout de course nous conduit tous dans le mur.

Il est donc urgent de lui enlever le volant, et de prendre une autre voie, celle d'un capitalexit, d'une sortie du capitalisme !

Au fil de sept conversations animées entre fils et père, ce livre appelle à retrouver l'audace révolutionnaire, mais de façon tout autre qu'au siècle dernier. Il ne s'agit plus de la révolution d'une classe mais du peuple producteur entier, en sa diversité, et prenant ses affaires en main. Il ne s’agit plus d’une insurrection violente mais d'une conquête pacifique de l'hégémonie en faveur de réformes révolutionnaires changeant d'emblée la vie du grand nombre. Il ne s’agit plus d’une transformation par en haut sous pilotage autoritaire d'un parti vertical, mais d’une appropriation commune, fondée sur l'implication de tous les individus s'auto-organisant horizontalement, en inventant les règles d'une société sans classes et hautement développée.

 

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Nouvelle édition du désormais classique "Age des Extrêmes" du renommé historien britannique, Eric Hobsbawm.

Cette réédition s’ouvre sur une préface de Serge Halimi : la question révolutionnaire a-t-elle ou n’a-t-elle pas disparu de l’histoire ? Elle inclut également un dossier de presse sur la difficile réception de l’ouvrage en France  -notamment du fait des réticences des Editions Gallimard- et une postface synthétique de Nicolas Chevassus-au-Louis sur ce même aspect.

Dans cette "courte histoire du XXème siècle", l’auteur revient sur quelques amnésies nées de la chute du "Mur de Berlin".

Refusant la vision désespérée d’un siècle réduit à une succession de guerres et de massacres, l’historien rappelle les grandes avancées de l’humanité : non seulement la chute des empires coloniaux, mais aussi les conquêtes sociales issues des luttes ouvrières, ainsi que l’élargissement des droits politiques -dont les progrès sans précédent de l’émancipation des femmes-, et bien sûr les révolutions dans les domaines des sciences, des techniques et des arts.

Synthèse sans équivalent, ce livre s’oppose au pessimisme d’une idéologie de  "la fin de l’histoire" et maintient ouverte les perspectives de changement des rapports sociaux.

 

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En quelques mois, un virus a contraint le monde entier à interroger ses perspectives. À l’"Ere du Peuple", les individus comme les sociétés sont interdépendants. Conséquence d’une crise écologique globale, le Coronavirus a déclenché une crise sanitaire, économique, démocratique et sociale mondiale.

Comment des sociétés hyperconnectées et par conséquent dépendantes des réseaux font-elles face au Covid-19 ? Comment les politiques néolibérales à l’œuvre depuis des décennies ont-elles détruit les moyens de l’État pour faire face à la pandémie ? Comment se dessine la sortie de crise ? Vivrons-nous un nouveau choc libéral et productiviste comme au lendemain de la crise de 2008 ? Ou les peuples parviendront-ils à imposer la construction d'un "Avenir en commun" ?

Analyse politique d’une situation inédite par Bastien Lachaud, député de La France Insoumise, et sa "cheffe de cabinet", Lucie Kirchner.

 

 

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L’auteure de cet "abécédaire de l'écologie populaire" (Éditions 2031), formée à Sciences Po Rennes et AgroParisTech, Manon Dervin, est spécialisée en politiques publiques environnementales et bifurcation écologique. Elle a travaillé sur les sujets de biodiversité en administration déconcentrée et auprès d’un opérateur public.

Elle défend une écologie de rupture avec le capitalisme. A contre-courant de la tendance "green-washing", elle considère que l'écologie est l'affaire des peuples.

Confiée aux multinationales, à leur bon vouloir, contre les services publics et suivant des logiques d'austérité budgétaire, l'écologie libérale est, en effet,  au service d'un projet "pour les puissants". Pour la contrer, il faut un projet apte à rassembler les différentes catégories populaires en mal de Liberté, d’Egalité et de Fraternité.

Une précieuse contribution pour aider à cerner les contours d’une "écologie populaire" au sens de favorable, désirable et orchestrée par et pour le peuple !

 

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Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d'arrivée et de fuir le consumérisme.

Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les "lucioles" de Pasolini ou les "racines du ciel" de Romain Gary, et propose une alternative radicale : refuser de parvenir et restaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.

Élue dans la Drôme, militante écosocialiste, chroniqueuse pour Reporterre, Corinne Morel Darleux suit depuis plus de dix ans les questions climatiques et de défense des écosystèmes.

 

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Dans la première édition de ce livre, l’astrophysicien Aurélien Barrau disait : "La vie, sur Terre, est en train de mourir. L'ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L'ignorer serait aussi insensé que suicidaire. Plus qu'une transition, je pense qu'il faut une révolution. Et c'est presque une bonne nouvelle".

Dans cette deuxième édition, il complète et affine son propos en analysant la nature des oppositions à la pensée écologique et en suggérant de nouvelles voies de résistance pour dépasser l'immobilisme suicidaire.

 

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"Changeons le système, pas le climat" : la catastrophe écologique a commencé.

Les capitalistes s'en frottent les mains, prêts à nous vendre leurs fausses solutions. Les « collapsologues » prétendent quant à eux qu'on ne peut rien faire !

Refusant le cynisme des uns et le fatalisme des autres, Daniel Tanuro pose ici les jalons d'une alternative à l'effondrement qui vient : « l'écosocialisme ».

Il analyse la crise du Coronavirus et la manière dont elle annonce des crises encore plus graves qui toutes prennent racine dans la civilisation capitaliste industrielle, ainsi que dans les structures raciales et patriarcales de la "modernité".

Polémiste intarissable, il démonte les promesses intenables du "capitalisme vert" comme les limites du Green New Deal de la "gauche américaine".

Enfin, soucieux de compléter le geste critique par une proposition alternative, Daniel Tanuro esquisse une proposition politique radicale pour conjurer le désastre : "produire moins, transporter moins, partager plus" !

Un deuxième ouvrage de référence pour ce porte-parole de la "Gauche anticapitaliste" ("section belge de la Quatrième Internationale"), après "L’impossible capitalisme vert" publié en 2010.

 

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Pendant le confinement, depuis son domicile, le turbulent député de La France Insoumise, François Ruffin, a dessiné le monde de demain.

On en était où ? Ah oui. On fonçait vers le gouffre, à vitesse accélérée. La calotte glaciaire fondait, les ours polaires se noyaient, le Mont-Blanc reculait, les oiseaux ne se cachaient même plus pour mourir.

Et soudain, la planète s'arrête. C'est une crise, avec son cortège de drames. Mais c'est aussi une fenêtre. L'occasion d'une bifurcation. La mondialisation, le tout-marché, c'était "une folie", regrette le président. Et on nous le promet : "Il y aura un avant et un après".

L'espoir renaît. La crainte aussi. Car, déjà, tout repart comme avant, de l'avant, et même pire qu'avant…

L'après se mérite. L'après est un champ de bataille. L'après est un combat, contre les forces obscures qui ne renoncent pas. Durant les deux mois de confinement, François Ruffin a animé sa radio-cuisine, "L'An 01".

Il a reçu des milliers d'alertes, et beaucoup d'invités : des infirmières bien sûr, un ambulancier, des auxiliaires de vie, des caissières, un libraire, un cariste de chez Amazon, un ouvrier de chez Valeo, une patronne de bar-tabac, un routier à l'arrêt...

Des intellectuels, également, pour penser ce moment.

En reporter, il passe ici cette crise au scalpel, en dresse un récit vivant. Et, en député, il ouvre des voies pour l'après : sur l'économie, la santé, la démocratie, l'égalité…

 

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Au départ il s'agit d'un projet, diffusé sur la radio Fréquence Paris Plurielle (106,3 FM).

Au cours de deux séances d'enregistrement en 2007 et 2008, Daniel Bensaid se prête à un exercice radiophonique. Autour de 12 dates, souvent associées à des figures marquantes du mouvement ouvrier, il donne à entendre sa vision des événements : Révolution d'Octobre, Guerre d'Espagne, assassinat de Lumumba, Chili 73, chute du Mur de Berlin...

Ces 12 dates retracent un "court vingtième siècle", avec des choix nécessairement partiels et partiaux. On entend, ou plutôt on lit, certaines des principales analyses qui structurent la pensée de Daniel Bensaïd, mais aussi celle d'une partie de la gauche radicale en ce tout début de 21e siècle.

Dans cet exercice passionnant, Daniel Bensaïd y déploie un récit foisonnant de références et d'expériences personnelles.

Lui, à qui "l'histoire a mordu la nuque", reste capable de nous embarquer avec autant d'érudition que de chaleur dans l'histoire et ses bifurcations pour penser la suite : "on entre dans une nouvelle étape, mais dans cette nouvelle étape, selon une formule qui m'est chère, on recommence par le milieu, on ne recommence pas à zéro ".

Pour poursuivre l'aventure, 10 ans après la disparition du militant philosophe, il a été demandé à certains de ses amis de réagir à ces enregistrements. Entre héritage, dette intellectuelle et politique, ils et elles prennent position :  comment continuer à penser nos luttes pour l'émancipation dans un monde qui a définitivement basculé dans un autre siècle ?

 

 

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