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01 janvier 2024

2024 - LE COMBAT CONTINUE !

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31 décembre 2023

2023 - 2024

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30 décembre 2023

TARTUFERIE ET PAILLETTES

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Une "bonne année" ne pourrait être qu’une année marquée par un net recul de la violence, de la guerre, du recours à la torture, des répressions, des féminicides, de l’exploitation, de l’oppression, du racisme, de l’homophobie, de la misère, des inégalités sociales, de la faim, de l’inertie face au désastre écologique, des déficits démocratiques, du capitalisme et des impérialismes.

Sauf à faire preuve d’un optimisme béat, difficile de rendre crédible de tels vœux pieux. Aujourd’hui, l’humanité est bien partie pour mal finir ! Et ce n’est pas en versant son écot à l’ambiance lénifiante générale d’un mois de décembre, ou en multipliant des souhaits annuels routiniers, que l’on inversera la trajectoire mortifère actuelle de l’espèce humaine. 

Je ne sacrifierai donc pas à la cérémonie obligée des "meilleurs vœux" en décalage avec le réel et trop rituels pour être encore sincères. 

Alors, OK, tout le meilleur pour toutes et tous, chaque jour et dans toute l’existence. Mais en préservant toujours sa lucidité et son esprit critique, en ne se laissant pas anesthésier par l’idéologie de la classe dominante, en refusant de se résigner au désordre établi, en continuant à intervenir  –d’une manière ou d’une autre–  pour transformer le monde et changer la vie. 

Rendez-vous en 2024 qui, à ne (presque) pas douter,  se situera malheureusement dans la continuité de 2023, et nous contraindra ainsi à poursuivre la lutte  contre les courants réactionnaires dominants…

¡Hasta la victoria siempre

 

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Franquin/Idées Noires

 

 

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25 décembre 2023

FÊTE, VOUS AVEZ DIT FÊTE ?

La planète brule, au propre comme au figuré. Des conflits armés et des guerres, avec leur lot de crimes et de massacres, se déroulent aux quatre coins de la planète. Les inégalités explosent et dans nos sociétés, pourtant considérées comme "riches", de plus en plus de personnes sont à la rue ou dépendent des restos du cœur et autres associations caritatives pour survivre. Le racisme est omniprésent, les mouvements d'extrême-droite prolifèrent, et la menace d'un fascisme 2.0 se précise de jour en jour.

Il n'existe pas de "trêve" pour la ronde infernale des marchandises, l'accumulation sans fin du capital et ses dégâts humains collatéraux !

Mais sans le moindre état d'âme et sans la moindre remise en question, la fête bat son plein et les "Joyeux Noël" envahissent l'espace public, les médias et les réseaux sociaux, avant la déferlante des "vœux" de fin d'année, dans une semaine. Désolé, mais cette overdose de cynisme consumériste et de bonne conscience hypocrite, je ne peux pas, je ne peux plus.

Nous n'avons pas besoin d'illusions, nous n'avons pas besoin de discours sirupeux, nous n'avons pas besoin de promesses frelatées, nous n'avons pas besoin de serments la main sur le cœur, nous n'avons pas besoin de logorrhée sur "la paix et la bonne volonté sur Terre", nous n'avons pas besoin de "bons sentiments" et de "souhaits"...

Nous avons besoin d'action pour transformer radicalement la société actuelle et rompre avec ce capitalisme destructeur de la nature et du vivant.

Tout de suite et de manière permanente. Avant qu'il ne soit trop tard !

 

 

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14 décembre 2023

LES VESSIES ET LES LANTERNES DE LA COP 28

A entendre certains commentateurs, il faut se réjouir des résultats de la COP 28. On a un peu l'impression que les COP ont tellement été décevantes dans le passé et l'inaction en matière climatique (notamment) tellement évidente, que le simple fait de mentionner aujourd'hui les "énergies fossiles" dans un texte est une vraie révolution !
 
Sauf que l'invitation à "transitionner" (sic) n'est assortie d'aucun calendrier, d'aucun plan précis, d'aucune obligation ! Sauf que ce sont toujours les États, pris chacun séparément, qui gardent souverainement la main ! Sauf que –tiens tiens–, les compagnies exploitant les énergies fossiles se sont réjouies unanimement de cet "accord" !
 
C'est "positif", répètent des "spécialistes", car l'on va maintenant pouvoir avancer vers un monde "dé-fossilisé"...
 
Ils oublient un détail : sans contrainte, ce processus prendra énormément de temps (probablement jusqu'à... la fin "naturelle" de ces énergies fossiles !) et, précisément, nous n'avons plus le temps ! Le réchauffement climatique est déjà irréversible et d'autres "limites planétaires" sont déjà dépassées ou en voie de l'être ! Il y a donc URGENCE, et ce sommet de la COP, comme ceux qui l'ont précédé, ne répond pas à cette urgence !
 
Tant que les mots ne seront pas remplacés par des actes forts, nous continuerons à nous enfermer dans une dangereuse impasse. Et, in fine, tant qu'il n'y aura pas de rupture avec "notre" mode de production et de consommation, à savoir le capitalisme, il n'y aura pas d'issue favorable possible à cette crise structurelle.
 
Là est la clé pour comprendre les analyses satisfaites de beaucoup de journalistes et d'"experts" dans les médias. Tous sont persuadés que l'on peut trouver des réponses à la situation actuelle sans remettre en question la puissance et le pouvoir du capital. Leur horizon demeure obstinément celui du capitalisme... vert.
 
Certes, beaucoup souhaitent sincèrement sauver la planète des déprédations humaines pour préserver l'avenir du vivant. Mais ils stérilisent leurs propres souhaits et leurs propres perspectives car ils ont majoritairement intériorisé la nécessité du choix du  "réalisme" face à un système réputé indépassable.
 
Comme l'avaient noté, il y a un paquet d'années, Fredric Jameson et Slavoj Zizek, nombreux en effet envisagent  "plus facilement la fin du monde que la fin du capitalisme" ! Et, par conséquent, nombreux  refusent d'admettre que l'écologie sans une perspective anticapitaliste n'est rien d'autre que du dilettantisme !
 
L'écologie respectueuse du vieux monde bourgeois conduit dans un cul-de-sac politique lourd de conséquences. Seule une perspective "éco-socialiste" peut-être à la hauteur des défis de notre tumultueuse époque, des défis vitaux faut-il le préciser une nouvelle fois...
 
 

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Le point de vue de Nafkote Dabi, responsable de la politique concernant le changement climatique à Oxfam International.
 
 
"Le résultat de la COP 28 a raté l'occasion de renforcer la justice pour la majorité des pays du monde.
 
Tous ceux qui luttent contre la crise climatique mondiale ont peu à célébrer de cette décevante COP. Son résultat final est absolument inadéquat. Le pétrole, le charbon et le gaz ont encore gagné, mais ils ont dû lutter plus dur pour le faire et leur ère touche à sa fin.
 
La COP28 a été doublement décevante parce qu'elle ne met pas d'argent sur la table pour aider les pays en développement à passer aux énergies renouvelables. Et les pays riches ont encore renoncé à leurs obligations d'aider les personnes touchées par les pires effets de la dégradation climatique, comme ceux de la corne de l'Afrique qui ont récemment tout perdu à cause des inondations, après une sécheresse historique de cinq saisons et des années de famine.
 
Les pays en développement et les communautés les plus pauvres sont confrontés à une augmentation de dettes et à une aggravation des inégalités. Ils reçoivent moins d'aide et font face à plus de danger, de faim et de privations.
 
La COP28 était à des kilomètres du résultat historique et ambitieux qui avait été promis."
 
 

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12 décembre 2023

LE TRES DISPENSABLE BARNUM ANNUEL

Je ne voudrais pas jouer les rabat-joie mais c’est peu dire que je n’apprécie guère ce mois de décembre, ses célébrations obligées, sa bruyante trêve des confiseurs, ses bons sentiments conformistes, son hypocrisie dégoulinante et sa frénésie consumériste généralisée.
 
Une surconsommation de marchandises, des gaspillages sans fin et d’improbables illuminations tapageuses ne mettront pas fin aux turpitudes de l’époque, à l’effondrement écologique global, aux inégalités sociales croissantes ou aux crimes de guerre commis aux quatre coins de la planète ! Juste peut-être une diversion de quelques jours afin que nous détournions le regard, sans trop d’états d’âme.
 
Certes, il n’est pas incongru de s’amuser et de donner la priorité à l'aspect festif de l'existence. Que du contraire même, surtout en ces temps obscurs.
 
Mais pourquoi le faire sur injonction, dans des périodes pré-déterminées, de manière formatée, en tombant trop souvent dans la démesure d’achats compulsifs et de réjouissances recommandées ?
 
Noël est censée être une célébration (d’abord) religieuse et les chrétiens ont parfaitement le droit de magnifier leurs croyances. Je crois toutefois me rappeler que Jésus serait né dans une étable, sur de la paille, au milieu d’animaux bienveillants et entouré de parents réfugiés. Pas dans une orgie de grande bouffe et d’alcool coulant à flots, de sapins et de gadgets à profusion, de saturation des mêmes films TV et bêtisiers annuels !
 
Quant au rituel des vœux pieux de nouvel an, il est parfaitement vain et ne change jamais rien à la douteuse trajectoire de notre monde.
 
Le 31 décembre 2022, tous et toutes se souhaitaient une "bonne et heureuse année", et force est de constater en cette fin 2023 que le bilan est lourdement négatif. Comme d’habitude.
 
Et puis, il y a toutes ces personnes partout sur Terre qui n’auront pas l’occasion de festoyer beaucoup, faute de moyens ou parce qu’elles se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment.
 
Désolé, mais cette bombance frelatée et ce business obscène, sans moi…
 
 

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15 octobre 2023

Solidarité Palestine

Israël est un État colonialiste et raciste qui ne respecte pas le droit international, à commencer par les résolutions adoptées depuis près de 60 ans par l’ONU, une organisation à portée universelle dont il est pourtant membre à part entière.
 
Le gouvernement d’extrême-droite met aujourd’hui à profit les crimes du Hamas pour lancer une offensive meurtrière destinée à effacer de la carte géopolitique mondiale le peuple palestinien.
 
Son objectif immédiat est de vider Gaza de ses habitants et de raser l’enclave pour s’en emparer définitivement.
 
Car jamais les "civils"  –hommes, femmes et enfants– contraints de fuir sous les bombes ne pourront réintégrer Gaza. Le provisoire deviendra définitif comme pour tous les "territoires occupés" !
 
La responsabilité de la "communauté internationale", en premier lieu les États-Unis-Unis et l’Union européenne, est ici très lourde. Les gouvernements de ces différents pays n'ont jamais réellement contesté la politique expansionniste et colonisatrice d’Israël. Ils n’ont jamais œuvré sérieusement à trouver une solution politique, basée sur l’existence de deux États indépendants. Parce qu’Israël est le meilleur allié de l’impérialisme états-uniens et de ses vassaux européens, et à ce titre il doit être choyé.
 
L’argumentation-alibi sans cesse matraquée concernant le "droit d’Israël à ses défendre" est un leurre. Israël est une puissance nucléaire qui dispose de l’armée la plus puissante du Proche-Orient. Ce n’est pas la population palestinienne, qui vit depuis si longtemps dans le dénuement, qui constitue une menace pour ses voisins ; ce n’est pas la population palestinienne qui occupe des territoires israéliens pour y installer massivement des colons !
 
Plus que jamais le peuple palestinien, confronté à une politique belliciste d’occupation et d’expropriation persistante, a besoin de la solidarité internationale.
 
Free Palestine !
 
 

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30 avril 2023

LUTTE DES CLASSES ET 1er MAI

 

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Le 1er Mai n’est pas une fête du muguet, une célébration de type pétainiste “du travail” ou un simple jour férié du calendrier des “congés payés” !
 
Le 1er Mai est une journée (internationale) de luttes des travailleuses et des travailleurs.
 
Son origine remonte au 1er Mai 1886 et à l'organisation aux États-Unis de nombreuses grèves et manifestations pour revendiquer –entre autre–  la journée des huit heures (“Huit heures de travail ! Huit heures de repos ! Huit heures d’éducation !”). Dans les jours qui suivirent ces actions, des affrontements firent plusieurs dizaines de morts à Chicago dans les rangs des manifestants grévistes et un attentat à la bombe tua plusieurs policiers. 5 militants ouvriers furent jugés de manière expéditive et condamnés à mort par pendaison !
 
La date du 1er Mai fut ensuite retenue par la Deuxième Internationale, lors de sa fondation en 1889, comme journée d’action internationale, “de manière que, dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail, et d’appliquer les autres résolutions du congrès international de Paris”.
 
Aujourd’hui, 134 ans plus tard, cette journée n’a rien perdu de sa portée conflictuelle. Bien sûr, la lutte des classes concrète a permis un réel “progrès social”. Mais la voie de l’émancipation reste encombrée par l’exploitation capitaliste.
 
De profondes inégalités subsistent dans un monde où quelques centaines de milliardaires possèdent plus qu’une bonne moitié de l’humanité !
 
Chez nous, le 1er Mai se déroulera demain dans un contexte d'offensive patronale (Delhaize, par exemple) et avec une droite qui continue à tenir le haut du pavé gouvernemental, avec la complicité “participationniste” du PS/ECOLO.
 
Ainsi, malgré les grands discours des uns et des autres (notamment lors des rassemblements du... 1er Mai), la norme salariale (les fameux 0,4%) n'a pas été abandonnée, l'âge légal de la retraite n'a pas été ramené à... 65 ans (en France, ils se battent toujours contre la pension légale à... 64 ans !) et une réduction significative du temps de travail, pourtant indispensable pour le bien-être des travailleurs et de la planète, demeure dans les oubliettes.
 
Au même moment, les dividendes et les profits des grandes entreprises ne cessent de battre des records, et inlassablement les plus riches continuent à s'enrichir !
 
Par ailleurs, pour sauvegarder leurs immenses privilèges, les puissants n'hésitent pas à multiplier les dispositions anti-démocratiques pour neutraliser les contestations, et un peu partout des tendances “autoritaristes” et des dérives vers des “États forts” ont le vent en poupe.
 
Renouer avec l’esprit et la tradition du 1er Mai implique de renouer avec les luttes pour modifier les rapports de forces entre le “capital” et le “travail”, et commencer à transformer réellement ce monde intolérable.
 
Pour le “social”, pour le “climat”, pour les “libertés démocratiques” : tel devrait être l’un des messages forts à répercuter ce lundi !
 
 
 
 

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