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12 décembre 2023

LE TRES DISPENSABLE BARNUM ANNUEL

Je ne voudrais pas jouer les rabat-joie mais c’est peu dire que je n’apprécie guère ce mois de décembre, ses célébrations obligées, sa bruyante trêve des confiseurs, ses bons sentiments conformistes, son hypocrisie dégoulinante et sa frénésie consumériste généralisée.
 
Une surconsommation de marchandises, des gaspillages sans fin et d’improbables illuminations tapageuses ne mettront pas fin aux turpitudes de l’époque, à l’effondrement écologique global, aux inégalités sociales croissantes ou aux crimes de guerre commis aux quatre coins de la planète ! Juste peut-être une diversion de quelques jours afin que nous détournions le regard, sans trop d’états d’âme.
 
Certes, il n’est pas incongru de s’amuser et de donner la priorité à l'aspect festif de l'existence. Que du contraire même, surtout en ces temps obscurs.
 
Mais pourquoi le faire sur injonction, dans des périodes pré-déterminées, de manière formatée, en tombant trop souvent dans la démesure d’achats compulsifs et de réjouissances recommandées ?
 
Noël est censée être une célébration (d’abord) religieuse et les chrétiens ont parfaitement le droit de magnifier leurs croyances. Je crois toutefois me rappeler que Jésus serait né dans une étable, sur de la paille, au milieu d’animaux bienveillants et entouré de parents réfugiés. Pas dans une orgie de grande bouffe et d’alcool coulant à flots, de sapins et de gadgets à profusion, de saturation des mêmes films TV et bêtisiers annuels !
 
Quant au rituel des vœux pieux de nouvel an, il est parfaitement vain et ne change jamais rien à la douteuse trajectoire de notre monde.
 
Le 31 décembre 2022, tous et toutes se souhaitaient une "bonne et heureuse année", et force est de constater en cette fin 2023 que le bilan est lourdement négatif. Comme d’habitude.
 
Et puis, il y a toutes ces personnes partout sur Terre qui n’auront pas l’occasion de festoyer beaucoup, faute de moyens ou parce qu’elles se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment.
 
Désolé, mais cette bombance frelatée et ce business obscène, sans moi…
 
 

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15 octobre 2023

Solidarité Palestine

Israël est un État colonialiste et raciste qui ne respecte pas le droit international, à commencer par les résolutions adoptées depuis près de 60 ans par l’ONU, une organisation à portée universelle dont il est pourtant membre à part entière.
 
Le gouvernement d’extrême-droite met aujourd’hui à profit les crimes du Hamas pour lancer une offensive meurtrière destinée à effacer de la carte géopolitique mondiale le peuple palestinien.
 
Son objectif immédiat est de vider Gaza de ses habitants et de raser l’enclave pour s’en emparer définitivement.
 
Car jamais les "civils"  –hommes, femmes et enfants– contraints de fuir sous les bombes ne pourront réintégrer Gaza. Le provisoire deviendra définitif comme pour tous les "territoires occupés" !
 
La responsabilité de la "communauté internationale", en premier lieu les États-Unis-Unis et l’Union européenne, est ici très lourde. Les gouvernements de ces différents pays n'ont jamais réellement contesté la politique expansionniste et colonisatrice d’Israël. Ils n’ont jamais œuvré sérieusement à trouver une solution politique, basée sur l’existence de deux États indépendants. Parce qu’Israël est le meilleur allié de l’impérialisme états-uniens et de ses vassaux européens, et à ce titre il doit être choyé.
 
L’argumentation-alibi sans cesse matraquée concernant le "droit d’Israël à ses défendre" est un leurre. Israël est une puissance nucléaire qui dispose de l’armée la plus puissante du Proche-Orient. Ce n’est pas la population palestinienne, qui vit depuis si longtemps dans le dénuement, qui constitue une menace pour ses voisins ; ce n’est pas la population palestinienne qui occupe des territoires israéliens pour y installer massivement des colons !
 
Plus que jamais le peuple palestinien, confronté à une politique belliciste d’occupation et d’expropriation persistante, a besoin de la solidarité internationale.
 
Free Palestine !
 
 

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30 avril 2023

LUTTE DES CLASSES ET 1er MAI

 

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Le 1er Mai n’est pas une fête du muguet, une célébration de type pétainiste “du travail” ou un simple jour férié du calendrier des “congés payés” !
 
Le 1er Mai est une journée (internationale) de luttes des travailleuses et des travailleurs.
 
Son origine remonte au 1er Mai 1886 et à l'organisation aux États-Unis de nombreuses grèves et manifestations pour revendiquer –entre autre–  la journée des huit heures (“Huit heures de travail ! Huit heures de repos ! Huit heures d’éducation !”). Dans les jours qui suivirent ces actions, des affrontements firent plusieurs dizaines de morts à Chicago dans les rangs des manifestants grévistes et un attentat à la bombe tua plusieurs policiers. 5 militants ouvriers furent jugés de manière expéditive et condamnés à mort par pendaison !
 
La date du 1er Mai fut ensuite retenue par la Deuxième Internationale, lors de sa fondation en 1889, comme journée d’action internationale, “de manière que, dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail, et d’appliquer les autres résolutions du congrès international de Paris”.
 
Aujourd’hui, 134 ans plus tard, cette journée n’a rien perdu de sa portée conflictuelle. Bien sûr, la lutte des classes concrète a permis un réel “progrès social”. Mais la voie de l’émancipation reste encombrée par l’exploitation capitaliste.
 
De profondes inégalités subsistent dans un monde où quelques centaines de milliardaires possèdent plus qu’une bonne moitié de l’humanité !
 
Chez nous, le 1er Mai se déroulera demain dans un contexte d'offensive patronale (Delhaize, par exemple) et avec une droite qui continue à tenir le haut du pavé gouvernemental, avec la complicité “participationniste” du PS/ECOLO.
 
Ainsi, malgré les grands discours des uns et des autres (notamment lors des rassemblements du... 1er Mai), la norme salariale (les fameux 0,4%) n'a pas été abandonnée, l'âge légal de la retraite n'a pas été ramené à... 65 ans (en France, ils se battent toujours contre la pension légale à... 64 ans !) et une réduction significative du temps de travail, pourtant indispensable pour le bien-être des travailleurs et de la planète, demeure dans les oubliettes.
 
Au même moment, les dividendes et les profits des grandes entreprises ne cessent de battre des records, et inlassablement les plus riches continuent à s'enrichir !
 
Par ailleurs, pour sauvegarder leurs immenses privilèges, les puissants n'hésitent pas à multiplier les dispositions anti-démocratiques pour neutraliser les contestations, et un peu partout des tendances “autoritaristes” et des dérives vers des “États forts” ont le vent en poupe.
 
Renouer avec l’esprit et la tradition du 1er Mai implique de renouer avec les luttes pour modifier les rapports de forces entre le “capital” et le “travail”, et commencer à transformer réellement ce monde intolérable.
 
Pour le “social”, pour le “climat”, pour les “libertés démocratiques” : tel devrait être l’un des messages forts à répercuter ce lundi !
 
 
 
 

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