Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24 mars 2025

φ

432784582_7110443282416383_7461088227757770483_n.jpg

08:51 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

19 mars 2025

φ

Screenshot 2025-03-19 at 19-27-15 Facebook.png

19:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

18 mars 2025

UKRAINE : STOP OU ENCORE ?

483974549_668369769204921_4876359232184562873_n.jpg

 

 
En 2022, c’est l’armée russe qui a franchi la frontière ukrainienne pour marcher sur Kiev, ce n’est pas l’armée ukrainienne qui a franchi la frontière russe pour marcher sur Moscou. Cette agression contre un État voisin souverain est une violation du droit international et elle est dans tous les cas inacceptable.
 
Une fois que l’on a dit et répété ce qui devrait être une évidence pour toutes et tous, la question n'a pas pour autant été épuisée. Car une fois la guerre déclenchée, que fait-on ? On table sur une hypothétique victoire de l’un des protagonistes et on patiente jusqu’au dénouement final ? On attend (confortablement à l'abri) qu’elle se termine par épuisement généralisé des uns et des autres ou faute de combattants ? Ou l’on s’active pour chercher une issue au conflit par la voie diplomatique afin d’éviter des millions de victimes supplémentaires ?
 
Actuellement, c’est toujours le scénario de la confrontation armée qui prédomine. Les combats durent déjà depuis plus de trois ans, les morts et les blessés s’accumulent, les destructions d’infrastructures civiles aussi, et des négociations entre les acteurs directement concernés -Ukraine et Russie- n'ont toujours pas été véritablement engagées.
 
Et face aux agissements erratiques du nouvel occupant de la Maison Blanche, l’Europe se retrouve le dos au mur. Car pendant trois ans, elle s’est abstenue de prendre des initiatives de paix convaincantes, se contentant de gesticulations et de bavardages récupérés par des chaînes d’info en continu pour alimenter de pseudo-débats quotidiens. Tout en multipliant prioritairement des sanctions économiques contre la Russie et en fournissant armes et argent au gouvernement de Kiev. Entendons-nous bien : pas pour sauver le peuple ukrainien, mais pour préserver les intérêts des classes dominantes. Principalement pour empêcher l’Ukraine —et ses nombreuses richesses !— de réintégrer contrainte et forcée l’empire russe.
 
Aujourd’hui en grande difficulté, l’UE a choisi une fuite en avant militariste : renforcer ses dépenses d’armement au motif officiel de se prémunir d’une agression de la Russie sans dépendre du bon vouloir de Washington.
 
 
 
 

481946222_122199395726236522_8800195985000485780_n.jpg

 
 
Et le miracle s’accomplit sous nos yeux. Alors qu’il n’y avait pas d’argent pour financer la justice climatique et la justice sociale, la Commission européenne annonce un plan d’investissements militaires de… 800 milliards €, répartis sur les quatre prochaines années ! Et pour atteindre ce but, les sacro-saintes règles budgétaires européennes seront mises entre parenthèses.
 
Joli tour de passe-passe.
 
Sauf que l’argument d’une menace russe imminente, rabâché quotidiennement par ces politiciens prestidigitateurs, et relayé complaisamment par les principaux médias, est problématique.
 
Voilà en effet plus de trois ans que Poutine a déclenché son "opération spéciale"... qui devait durer 72 heures (!), et voilà plus de trois ans que ses troupes sont enlisées sur le territoire ukrainien. Et depuis trois ans, sur les plateaux de télévision, des "experts" et des "journalistes" accommodants n'ont cessé d’ironiser sur les tares rédhibitoires de cette armée, sur son équipement déclassé, sur ses choix stratégiques obsolètes, sur le moral "dans les chaussettes" des soldats russes, sur les impasses de l’oligarchie poutinienne, etc.
 
Et soudainement, cette même Russie et cette même armée d'une autre époque seraient maintenant sur le point de s'abattre sur les contrées "démocratiques" occidentales ? L’ Europe ainsi menacée est pourtant déjà bien équipée. Contrairement à ce que d'aucuns essaient de nous faire croire, elle dépense déjà beaucoup d’argent pour sa "défense" (des centaines de milliards €, chaque année !) , et elle dispose par ailleurs d'armes nucléaires !
 
Quel attrape-nigauds propagandiste que ces discours maintenant matraqués 24h/24 ! Les gouvernants et les faiseurs d’opinion qui répandent sans rire leur "supercherie narrative" n'ont d'autre but que de nous manipuler en jouant sur nos peurs. Il s'agit de nous convaincre —guerre imminente par eux annoncée— qu'il faut investir massivement dans les industries liées à l'armement (les marchands de canons se frottent déjà les mains et le capital —toujours à la recherche de profits juteux nouveaux— exulte). Il s'agit de nous persuader que cette forte réorientation économique nécessitera de la part de la collectivité de nouveaux sacrifices (qui viendront s’ajouter à la déferlante des politiques austéritaires du dernier demi-siècle !).
 
D’aucuns n’hésitent d’ailleurs pas à convoquer pour la circonstance Churchill et son discours sur "le sang et les larmes", pas moins !
 
Oyez, oyez bonne gens, préparez-vous donc à travailler encore plus longtemps pour des salaires au rabais et des pensions de misère. Quant aux indispensables investissements massifs pour un abandon du modèle productiviste destructeur de la planète et pour une bifurcation écologique radicale, ce sera sans doute pour le XXIIè siècle, lorsqu’il sera définitivement trop tard !
 
Il est urgent de se mobiliser pour établir des contre-feux aux folles dérives des Merkel, Merz, Macron, Meloni, De Wever-Francken et tutti quanti. Il est grand temps de nous émanciper de tous les impérialismes (US, russe, chinois et européen) qui n’ont que faire du bien-être des peuples. Ne laissons pas les va-t-en guerre répandre leurs discours virils sans réagir. Ne les laissons pas gagner une nouvelle bataille "culturelle" et coloniser un peu plus nos cerveaux. Ne les laissons pas tranquillement nous entraîner vers l’abîme.
 
Nous n’avons pas besoin d’une "économie de guerre" nous avons besoin d’une économie de paix, qui assure la sécurité de la planète confrontée aux conséquences de la catastrophe écologique et qui assure la sécurité de toutes et tous, pas au niveau militaire (nos pays sont submergés par des armements de toute nature, y compris et surtout par des armes de "destruction massive") mais au niveau social, environnemental et démocratique.
 
Cela passera par une alternative de paix négociée par la Russie et l’Ukraine, dans le respect du droit international. Pas par un arrangement sournois entre Trump et Poutine pour mettre la main sur les ressources de l’Ukraine, en ignorant les intérêts du peuple agressé.
 
Compliqué ? Sans aucun doute. Mais il n'existe pas de raccourcis possibles...
 
 
 

431151193_7020282321432480_1311256690050752340_n.jpg

14:17 Publié dans Blog, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

14 mars 2025

MORT DE KARL MARX LE 14 MARS 1883, IL Y A 142 ANS.

 

"Le travail, en tant que formateur de valeurs d'usage, en tant que travail utile, est pour l'homme une condition d'existence indépendante de toutes les formes de société, une nécessité naturelle éternelle, médiation indispensable à l'échange matériel, au métabolisme qui intervient entre l'homme et la nature, et donc à la vie humaine.
 
(...)
 
L'homme ne peut procéder dans sa production que comme la nature elle-même : il ne peut que modifier les formes des matières. Plus même. Dans ce travail de mise en forme proprement dit, il est constamment soutenu par des forces naturelles. Le travail n'est donc pas la source unique des valeurs d'usage qu'il produit, de la richesse matérielle. Comme le dit Petty, celle-ci a pour père le travail et pour mère la terre."
 
 
[Karl Marx, Le Capital, Livre 1]
 
 
 

984297405.jpg

09:19 Publié dans Blog, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

HÉRITAGE(S) DE KARL MARX

142 années ont passé depuis la mort de Karl Marx. 142 années durant lesquelles le monde a poursuivi sa trajectoire tourmentée, avec son lot d’événements et de bouleversements.
 
Deux guerres mondiales, des révolutions et des contre-révolutions, le fascisme et le stalinisme, la Shoah et le Goulag, Hiroshima et Nagasaki, d’innombrables conflits locaux et régionaux, des conquêtes sociales et sociétales, la remise en cause de ces conquêtes sociales et sociétales, des avancées technologiques et des progrès scientifiques, l’automobile et l’aviation, le cinéma et la télévision, la course à l’espace et l’irruption massive du numérique, l’art et sa commercialisation, le sport de masse et le sport business, des changements éthiques et leurs répercussions, des crises financières et des pandémies… Et aujourd’hui, la catastrophe écologique qui menace toutes les espèces vivantes de la planète, en ce y compris l’espèce humaine. Et à nouveau des guerres, des génocides. Et à nouveau une résurgence des fascismes !
 
Que peut-il donc rester de Karl Marx, de son action et de son œuvre ?
 
D’abord, un engagement révolutionnaire pour transformer la société, au-delà des interprétations de celle-ci. Toute sa vie, Marx a lutté —avec d’autres, à commencer par son ami Engels— pour l’émancipation humaine, une émancipation transitant par l’émancipation du plus grand nombre, le prolétariat. Ainsi, Marx fut profondément impliqué dans les combats de son temps : du libéralisme de gauche au communisme, de la “Gauche hégélienne” à la Ligue des Communistes, de la “Société universelle des communistes révolutionnaires” à l'Association Internationale des Travailleurs, des Révolutions de 1848 à la Commune de Paris, Marx (et Engels) s'est (se sont) engagé(s) durant plus de 40 ans pour essayer de commencer à changer le monde. Concrètement. Car Marx refusait de “faire bouillir les marmites de l'histoire” et il n'épousait pas la démarche d' “utopistes” s'acharnant à dessiner les contours d'une société future idéale, principalement à partir de leur imagination, même si cette dernière était féconde.
 
Ensuite, un immense travail intellectuel pour comprendre et analyser le mode de production dominant de son époque —et de la nôtre !—, le mode de production capitaliste. Un travail de titan qu’il n’a pu mener à son terme, en proie à de fréquents problèmes de santé et à des difficultés matérielles récurrentes. Néanmoins, il nous a laissé son opus magnum, Das Kapital, et d’innombrables écrits, notes et travaux préparatoires périphériques. Des contributions qui restent précieuses en 2025 dans notre effort de compréhension du monde actuel, et pour nous orienter dans la lutte des classes avec la perspective de bousculer l’ordre établi du Capital.
 
Bien sûr, le capitalisme a évolué au cours des deux derniers siècles, notamment sous la pression des batailles menées par les salariés, qui leur ont permis d'arracher d'importantes conquêtes sociales et politiques. Il est devenu de plus en plus complexe, et il a perfectionné ses méthodes pour consolider son hégémonie idéologique/culturelle afin d'assurer sa pérennité. Mais pour autant, il n'est pas parvenu à surmonter ses contradictions et ses turbulences, il ne s’est pas débarrassé de ses caractéristiques essentielles :
 
• Le capitalisme demeure un système de production marchande généralisée.
 
• Le capitalisme demeure un système basé sur la propriété privée des principaux moyens de production et d’échange. Les grandes structures économiques n'appartiennent pas à la collectivité et ne sont pas contrôlées par la majorité. Elles sont toujours concentrées dans les mains d'une minorité de possédants. La “séparation des producteurs d'avec les moyens de production” reste tenace.
 
• Le capitalisme demeure un système qui a pour seul véritable “mobile social” l'argent. La course aux profits, la priorité à la rentabilité financière, la rémunération maximale du capital, constituent son dogme intangible. Au prix du maintien de l'étau de l'exploitation, du pillage de la nature et du renouvellement de mécanismes structurels alimentant de gigantesques inégalités.
 
• Le capitalisme demeure un système obsédé par la compétitivité, où la concurrence reste l'Alpha et l’Oméga de son développement. Ainsi encouragée, la lutte de tous contre tous favorise les comportements égoïstes au détriment de la solidarité et des coopérations entre les êtres humains.
 
• Le capitalisme demeure un système où rien n'est jamais acquis définitivement et où toutes les conquêtes historiques peuvent être remises en question à n'importe quel moment, en fonction d'une conjoncture et de rapports de force dégradés.
 
C'est dire si les travaux de Marx, ses intuitions et ses recommandations, représentent encore maintenant un point d'appui et des éléments de réflexion utiles dans la difficile recherche de solutions de rechange au chaos capitaliste. C’est dire si sa méthode d'analyse des rapports sociaux constitue toujours un fil conducteur précieux pour celles et ceux qui s'emploient à bouleverser un statu quo mortifère.
 
L'héritage de Marx, c'est l'héritage d'une pensée critique et révolutionnaire, pleine de vitalité, mobilisée pour rompre avec la domination bourgeoise, transformer la société, ouvrir un chemin à l'abolition du salariat et à l'émancipation humaine.
 
Un très vaste chantier encore ouvert, 142 ans après sa disparition…
 

460740761_8072725249521510_3969416108139252141_n.jpg

 

09:14 Publié dans Blog, Histoire | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | |

07 mars 2025

De l'argent mais pas pour tout le monde !

 

Screenshot 2025-03-08 at 00-52-52 Facebook.png

12:53 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

05 mars 2025

Europe, vous avez dit Europe...

 

L'Union Européenne (UE) n'est pas une malheureuse victime —consentante ou non— de la Russie ou des États-Unis. Elle est également une puissance impérialiste, qui n'a pas plus de respect pour les êtres humains que Poutine ou Trump. La manière dont sont traités les migrants par nos "démocraties" est particulièrement éloquente à cet égard. La dérive "autoritariste" et la progression de la gangrène fasciste dans cette UE n’ont évidemment rien de fortuit.
 
Les principaux pays de l’UE contribuent largement au pillage des richesses et des ressources de la planète, notamment dans les pays "du Sud". De longue date, au moins depuis l’époque sanglante des colonisations.
 
L’UE a érigé le principe de la "concurrence libre et non faussée" en table de loi, afin de satisfaire les appétits de la finance et de garantir toujours plus de profits au capital. Au détriment des populations qui doivent subir des politiques austéritaires à répétition. Au détriment des êtres humains confrontés à une catastrophe écologique qui détériore rapidement leurs conditions d’existence et menace le futur du vivant.
 
L’UE défend une conception du "droit international" à géométrie variable. Elle condamne l’agression russe de l’Ukraine mais ferme les yeux sur la politique génocidaire d’Israël en Palestine !
 
L’UE est une force belliciste pas une force de paix, comme un "narratif" dominant tente de nous en convaincre. Les 800 milliards € (!) annoncés bruyamment pour renforcer son armement ne "sécuriseront" pas notre monde mais le rapprocheront encore un peu plus d’une guerre généralisée.
 
Nous devons nous émanciper des politiques alignées sur les uns ou sur les autres. Nous devons rejeter tout embrigadement derrière un impérialisme (des impérialismes) contre un autre impérialisme (d'autres impérialismes). Nous devons tous les combattre, à commencer par notre propre impérialisme !
 
Pas d’Europe des peuples, pas d’Europe sociale, pas d’Europe écologiste, pas d’Europe démocratique, pas d’Europe non alignée, pas d’Europe de la paix et... pas d’avenir sans une rupture radicale avec le capitalisme.
 
 
 

1-1-1024x1024.png

18:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

28 février 2025

Désenchantement... et après ?

Screenshot 2025-02-28 at 10-44-56 Facebook.png

10:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |