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13 août 2024

EN FINIR

Les JO de Paris se terminent sans la moindre trêve dans la course folle du monde des humains : le désastre écologique et climatique s'intensifie un peu plus chaque jour, le génocide à Gaza se poursuit et l'Ukraine continue à être martyrisée, les inégalités sociales et la pauvreté ne sont toujours pas en mode pause, le fascisme reprend vigueur et devient sans cesse plus menaçant, le règne du capitalisme globalisé et de la prédation planétaire semble sans fin. C’est bien parti pour mal se terminer ! Inverser cette trajectoire passera nécessairement par un mouvement populaire massif au niveau international. Est-ce encore possible ? Il n’existe en tout cas pas d’autre alternative : ou la fin de ce système économique et financier, productiviste et extractiviste, ou la barbarie généralisée et la mort !

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08 juillet 2024

Et maintenant ?

 

 
 

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Inespéré !
 
Le résultat du second tour des élections législatives françaises est une réelle surprise. La gauche réunie a déjoué tous les pronostics des éditorialistes des chaînes d’information en continu et toutes les prévisions des instituts de sondage : elle termine finalement première force politique de l’Hexagone ! Quant au RN, qui était présenté comme le parti qui allait immanquablement gouverner la France fort d’un tsunami électoral annoncé, il a échoué. La menace fasciste institutionnelle est ainsi provisoirement écartée !
 
Certes, comme ses adversaires, le Nouveau Front Populaire n’obtient pas une majorité parlementaire absolue. Loin de là. Mais il faut se rappeler d’où l’on vient.
 
Il y a un mois, à l’issue d’une campagne terne pour les élections européennes, le parti des abstentionnistes avait gagné et la bande à Le Pen caracolait largement en tête du classement des suffrages exprimés. Les partis de gauche incapables de s’unir avaient obtenu de piètres résultats, dans la dispersion.
 
Soucieux de mettre à profit cette séquence politique, Macron précipita le soir même du scrutin du 9 juin la dissolution de l’Assemblée Nationale et la convocation d’élections législatives rapides. Persuadé qu’il se débarrasserait ainsi de cette gauche désorientée. Et convaincu que c’était une occasion inespérée d’éliminer La France Insoumise, cette "gauche de gauche" qui n’a pas renoncé à défendre un programme radical, ce mouvement politique qui refuse obstinément de se résigner au désordre du capital et aux affres d’une Cinquième République à bout de souffle, cette opposition tenace à sa politique.
 
Pour Macron et ses proches, en prenant de vitesse les uns et les autres, il s’agissait de s’enfermer définitivement dans un entre-soi avec l’extrême-droite et de s’ériger ainsi en seul opposant légitime du RN.
 
Raté !
 
Dans les jours qui ont suivi le tour de passe-passe présidentiel, les différentes composantes de la gauche ont réussi à converger et à s'unir. Elles sont tombées d'accord sur un programme de rupture et sur une répartition des candidatures dans les 577 circonscriptions.
 
Et, après un mois d’efforts pour remobiliser l'électorat populaire, au rendez-vous : un succès surprenant pour maints "experts" es plateaux de télévision !
 
Pour autant, rien n’est fondamentalement solutionné.
 
Malgré ce revers inattendu, le RN a encore progressé en gagnant plusieurs dizaines d’élus supplémentaires. La menace fasciste restera dans les prochaines années une donnée incontournable de la politique française, avec à l’horizon 2027 une élection présidentielle convoitée par Marine Le Pen.
 
Le Nouveau Front Populaire peut gouverner, mais avec moins de 200 "représentants du peuple" il ne dispose pas d’une majorité absolue, ce qui rendra plus difficile la mise en œuvre de son programme. D’autant que l’on peut s’attendre à un nouvel embrouillamini à la sauce Macron, lequel va probablement tenter de diviser ses adversaires et de négocier une alliance de gouvernement avec certaines composantes de droite et... de gauche, à commencer par le PS. Et à l’exclusion évidemment des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon.
 
Ce qui doit maintenant primer est la mise en œuvre du programme du Nouveau Front Populaire, pas son abandon qui décrédibiliserait la gauche au plus grand profit de l’extrême-droite !
 
Mais ce qui peut et doit faire la différence, c’est la mobilisation du plus grand nombre. Hier, à Paris, et dans beaucoup de villes de France, l’enthousiasme des rassemblements était évident. Le défi sera de maintenir une implication active venant "du bas", d’autant que la période estivale des congés et le matraquage sportif médiatique sont moins favorables à une intervention de masse directe dans les domaines de la "chose publique" qui concernent pourtant directement la population.
 
Le travail ne fait que commencer.
 
En avant !
 
 
 

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15:53 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

12 juin 2024

Où va la France ?

 

 

Il y aura donc un (nouveau) "front populaire" en France pour les élections législatives planifiées dans moins de trois semaines, suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale par un Macron plus "verticaliste" que jamais.

Un (nouveau) "front populaire", c’est-à-dire une union entre différentes formations de gauche qui étaient à couteaux tirés ces derniers mois, comme la campagne pour les élections européennes l’a encore amplement démontré.

Mais face à une menace fasciste, face à la perspective d’un gouvernement d’extrême-droite dirigé par Jordan Bardella ce qui serait une triste première dans l’Hexagone (Vichy et Pétain ont surgi dans un contexte exceptionnel d’une guerre mondiale, pas via l’expression du suffrage universel !) – la gauche avait et a besoin d’unité, pas de division !

Aujourd’hui, l’heure est prioritairement au "front unique" dans les urnes.

Bien sûr, au-delà de l’urgence électorale, un "front unique" devra aussi être construit par en bas, dans les luttes et dans l’action. Le coup de poker de Macron, les résultats obtenus par le RN le 9 juin et la perspective de plus en plus réelle de voir un dirigeant lepéniste arriver à Mattignon, ont d’ailleurs déjà provoqué de nombreux rassemblements et de nombreuses manifestations dans différentes villes françaises. Un sursaut sans doute tardif mais néanmoins salutaire. Il n’y a pas d’autres voies pour changer les rapports de forces à plus long terme.

Dans l’immédiat, les gauches unies pourront-elles mettre en échec la manœuvre habile de Macron (de son point de vue) qui voudrait réduire la représentation parlementaire des différents partis de gauche (et surtout La France Insoumise !) à la portion congrue, et favoriser ainsi le RN (version contemporaine de l'infâme formule "mieux vaut Hitler que le Front Populaire"), définitivement érigé par lui en seule "alternative" au "macronisme" ? Réponse les 30 juin et 7 juillet.

Bon courage et bonne m… à mes amis français face à ce nouveau tournant majeur dans la vie politique Outre-Quiévrain !

 

 

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