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24 décembre 2024

SIMAGRÉES

 

2024 ➡️ 2025.
 
NI ILLUSIONS, NI PROMESSES, DES ACTIONS POUR CHANGER LA VIE ET TRANSFORMER LE MONDE !
 
 
 
La planète brule, au propre comme au figuré. Des conflits armés et des guerres, avec leur lot de crimes et de massacres, se déroulent aux quatre coins de la planète. Les inégalités explosent et dans nos sociétés, pourtant considérées comme "riches", de plus en plus de personnes sont à la rue ou dépendent des restos du cœur et autres associations caritatives pour survivre. Le racisme est omniprésent, les mouvements d'extrême-droite prolifèrent, et la menace d'un fascisme 2.0 se précise de jour en jour.
 
Il n'existe pas de "trêve" pour la ronde infernale des marchandises, l'accumulation sans fin du capital et ses dégâts humains collatéraux !
 
Or, sans le moindre état d'âme et sans la moindre remise en question, les réjouissances battent leur plein et les "Joyeux Noël" envahissent l'espace public, les médias et les réseaux sociaux, avant la déferlante des "vœux" de fin d'année, dans une semaine. Overdose de cynisme consumériste, bonne conscience hypocrite, duplicité permanente, n'en jetez plus, la coupe est pleine.
 
Mais nous n'avons pas besoin d'illusions, nous n'avons pas besoin de discours sirupeux, nous n'avons pas besoin de promesses frelatées, nous n'avons pas besoin de serments la main sur le cœur, nous n'avons pas besoin de logorrhée sur "la paix et la bonne volonté sur Terre", nous n'avons pas besoin de "bons sentiments" et de "souhaits"...
 
Nous avons besoin d'actions pour transformer radicalement la société actuelle et rompre avec ce capitalisme destructeur de la nature et du vivant.
 
Tout de suite et de manière permanente. Avant qu'il ne soit trop tard ! ✊
 
 
 

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19 octobre 2024

Elections Communales : commentaires en vrac (II)

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Screenshot 2024-10-19 at 09-42-44 A Schaerbeek la liste MR-Engagés récupère un élu et passe devant le PS 'Nous réclamons le mayorat' - RTBF Actus.png

 

 

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Screenshot 2024-10-19 at 09-48-30 « Une ligne rouge » le MR met en garde le PS pour les négociations communales - Le Soir.png

 

 

 

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14 octobre 2024

Elections Communales : commentaires en vrac

 

Dans la foulée des élections du mois de juin, le MR et Les Engagés ont confirmé leur progression. C'est un fait. Mais contrairement à ce que pronostiquait ou à tout le moins espérait George-Louis Bouchez, la "gauche" n'a pas été balayée à Bruxelles et en Wallonie. Le PS garde sa première place dans ses bastions, et le PTB consolide ses scores de 2018. Un résultat jouissif à épingler : Gloub, qui avait fait de Mons un objectif prioritaire et qui voulait à tout prix y devenir bourgmestre, a échoué. Au-delà de ces élections communales, l'enjeu sera maintenant de mettre en échec les politiques régressives des différents gouvernements de droite et, dans un premier temps, ce ne sera pas possible dans les urnes mais dans la rue !

 

 

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Marie-Christine Marghem (MR), dont on connait son militantisme pro-énergie nucléaire et son climato-négationnisme larvé, devient bourgmestre de Tournai grâce à une coalition avec Les Engagés (zéro surprise) et... Écolo ! On a beau savoir que les majorités constituées ne brillent pas très souvent par leur cohérence, mais... Il est vrai que les "Verts" héritent de deux strapontins d'échevins dans cette affaire et que le pouvoir justifie manifestement toutes les acrobaties idéologiques. La défunte "Vivaldi" était d'ailleurs un "bel exemple" en la matière !

 

 

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Même type de scénario, mais inversé : à Ixelles, la liste du bourgmestre écologiste était arrivée en tête hier soir. Mais Christos Doulkeridis ne pourra pas rempiler car PS/MR/Engagés ont conclu une alliance pour l'évincer. On ne peut même pas dire que la stratégie d'un "front des progressistes" est illisible, il n'en existe tout simplement pas à Bruxelles ou en Wallonie !

 

 

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Quelques heures après la fin du scrutin communal, les invectives de la campagne sont déjà oubliées et les partis se précipitent pour négocier des accords. Et comme à d'autres niveaux de pouvoir dans l'histoire de ce pays, PS et Écolo n'hésitent pas à s'associer au MR et aux Engagés, ceux-là même qui gouverneront au Fédéral et à la Région, ceux-là mêmes qui se préparent à taper fort sur la population à coups de mesures austéritaires très dures ! L'échafaudage institutionnel "belge" justifie sans doute à leurs yeux toutes les incohérences. Ainsi par exemple, à Tournai, le PS est éjecté par une majorité MR/Engagés/Écolo, et à Bruxelles ou Anderlecht, PS/MR/Engagés se marient, comme... à la Région. D'aucuns s'étonneront encore si les électeurs affirment ne plus s'y retrouver et disent que "voter ne sert à rien". A ce propos d'ailleurs, en Flandre, où le vote était facultatif, les abstentionnistes étaient près de 40 %, dans des élections "locales" pourtant réputées les plus proches des citoyens. Que serait-ce si le vote n'était pas obligatoire au Fédéral ? Probablement pas mieux que chez nos voisins français ! Et en Flandre toujours, une inquiétante première : la majorité absolue pour l'extrême-droite à Ninove. Sur une ligne raciste et sécuritaire totalement assumée. Un précédent qui pourrait annoncer d'autres dimanches noirs à l'avenir, tant la tendance à la montée du fascisme est forte en Europe ! Il faudra beaucoup plus que des manœuvres et des jeux de pouvoir dans les assemblées parlementaires/conseils communaux pour changer la donne et favoriser l'émergence d'une vraie alternative de gauche. Il faudra surtout une ample mobilisation sociale et il faudra travailler à construire un processus d'auto-organisation par "en bas". Très compliqué évidemment. Le chemin est particulièrement escarpé mais il n'en existe pas d'autre.

 

 

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Des majorités "progressistes" sont possibles dans de nombreuses villes et non des moindres : Liège, Mons, Herstal, Seraing, La Louvière, Saint Gilles, etc. Il semble bien, néanmoins, que les dirigeants du PS ne veulent pas entendre parler d'alliance avec le PTB. Nulle part, sauf peut-être à Molenbeek avec la remuante Catherine Moureaux ! Ils préfèrent de loin négocier avec les droites, MR et/ou Engagés, Engagés et/ou MR. Et pas seulement au détriment du PTB d'ailleurs, parfois aussi au détriment d’Écolo comme le montrent les péripéties politiciennes à Ixelles. Consternant. Mais demain, ils viendront nous dire qu'ils sont les principaux opposants aux gouvernements de droite au Fédéral et dans les Régions, demain ils défileront au premier rang dans les manifestations syndicales avec de jolies écharpes rouges, demain ils tonneront dans les assemblées parlementaires contre leurs "adversaires", alors... qu'ils dirigeront d'importantes communes avec ces mêmes partis qu'ils vilipenderont à Bruxelles ou à Namur, à la Chambre ou au Parlement wallon ! Et que l'on ne vienne pas nous servir des platitudes du style "l'échelon communal (ou provincial) n'a rien à voir avec les niveaux fédéral ou régional". Les discours des partis traditionnels sur le "signal de l'électeur" sont bel et bien une façade qui ne parvient plus à masquer leur tambouille aux différents niveaux institutionnels de l’État Belgique. En ce y compris Écolo, par ailleurs (Tournai !). En réalité, "Verts" et "socialistes" ont abandonné toute colonne vertébrale idéologique et ne sont plus motivés que par l'occupation du pouvoir à (pratiquement) n'importe quel prix. A ce rythme, ce n'est pas demain la veille que se constitueront ici des rassemblements de type "Nouveau front populaire" comme en France ! Qu'attend le mouvement syndical, la FGTB notamment, pour mettre la pression sur ces formations ? Allo, Thierry Bodson...

 

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13 août 2024

EN FINIR

Les JO de Paris se terminent sans la moindre trêve dans la course folle du monde des humains : le désastre écologique et climatique s'intensifie un peu plus chaque jour, le génocide à Gaza se poursuit et l'Ukraine continue à être martyrisée, les inégalités sociales et la pauvreté ne sont toujours pas en mode pause, le fascisme reprend vigueur et devient sans cesse plus menaçant, le règne du capitalisme globalisé et de la prédation planétaire semble sans fin. C’est bien parti pour mal se terminer ! Inverser cette trajectoire passera nécessairement par un mouvement populaire massif au niveau international. Est-ce encore possible ? Il n’existe en tout cas pas d’autre alternative : ou la fin de ce système économique et financier, productiviste et extractiviste, ou la barbarie généralisée et la mort !

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08 juillet 2024

Et maintenant ?

 

 
 

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Inespéré !
 
Le résultat du second tour des élections législatives françaises est une réelle surprise. La gauche réunie a déjoué tous les pronostics des éditorialistes des chaînes d’information en continu et toutes les prévisions des instituts de sondage : elle termine finalement première force politique de l’Hexagone ! Quant au RN, qui était présenté comme le parti qui allait immanquablement gouverner la France fort d’un tsunami électoral annoncé, il a échoué. La menace fasciste institutionnelle est ainsi provisoirement écartée !
 
Certes, comme ses adversaires, le Nouveau Front Populaire n’obtient pas une majorité parlementaire absolue. Loin de là. Mais il faut se rappeler d’où l’on vient.
 
Il y a un mois, à l’issue d’une campagne terne pour les élections européennes, le parti des abstentionnistes avait gagné et la bande à Le Pen caracolait largement en tête du classement des suffrages exprimés. Les partis de gauche incapables de s’unir avaient obtenu de piètres résultats, dans la dispersion.
 
Soucieux de mettre à profit cette séquence politique, Macron précipita le soir même du scrutin du 9 juin la dissolution de l’Assemblée Nationale et la convocation d’élections législatives rapides. Persuadé qu’il se débarrasserait ainsi de cette gauche désorientée. Et convaincu que c’était une occasion inespérée d’éliminer La France Insoumise, cette "gauche de gauche" qui n’a pas renoncé à défendre un programme radical, ce mouvement politique qui refuse obstinément de se résigner au désordre du capital et aux affres d’une Cinquième République à bout de souffle, cette opposition tenace à sa politique.
 
Pour Macron et ses proches, en prenant de vitesse les uns et les autres, il s’agissait de s’enfermer définitivement dans un entre-soi avec l’extrême-droite et de s’ériger ainsi en seul opposant légitime du RN.
 
Raté !
 
Dans les jours qui ont suivi le tour de passe-passe présidentiel, les différentes composantes de la gauche ont réussi à converger et à s'unir. Elles sont tombées d'accord sur un programme de rupture et sur une répartition des candidatures dans les 577 circonscriptions.
 
Et, après un mois d’efforts pour remobiliser l'électorat populaire, au rendez-vous : un succès surprenant pour maints "experts" es plateaux de télévision !
 
Pour autant, rien n’est fondamentalement solutionné.
 
Malgré ce revers inattendu, le RN a encore progressé en gagnant plusieurs dizaines d’élus supplémentaires. La menace fasciste restera dans les prochaines années une donnée incontournable de la politique française, avec à l’horizon 2027 une élection présidentielle convoitée par Marine Le Pen.
 
Le Nouveau Front Populaire peut gouverner, mais avec moins de 200 "représentants du peuple" il ne dispose pas d’une majorité absolue, ce qui rendra plus difficile la mise en œuvre de son programme. D’autant que l’on peut s’attendre à un nouvel embrouillamini à la sauce Macron, lequel va probablement tenter de diviser ses adversaires et de négocier une alliance de gouvernement avec certaines composantes de droite et... de gauche, à commencer par le PS. Et à l’exclusion évidemment des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon.
 
Ce qui doit maintenant primer est la mise en œuvre du programme du Nouveau Front Populaire, pas son abandon qui décrédibiliserait la gauche au plus grand profit de l’extrême-droite !
 
Mais ce qui peut et doit faire la différence, c’est la mobilisation du plus grand nombre. Hier, à Paris, et dans beaucoup de villes de France, l’enthousiasme des rassemblements était évident. Le défi sera de maintenir une implication active venant "du bas", d’autant que la période estivale des congés et le matraquage sportif médiatique sont moins favorables à une intervention de masse directe dans les domaines de la "chose publique" qui concernent pourtant directement la population.
 
Le travail ne fait que commencer.
 
En avant !
 
 
 

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12 juin 2024

Où va la France ?

 

 

Il y aura donc un (nouveau) "front populaire" en France pour les élections législatives planifiées dans moins de trois semaines, suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale par un Macron plus "verticaliste" que jamais.

Un (nouveau) "front populaire", c’est-à-dire une union entre différentes formations de gauche qui étaient à couteaux tirés ces derniers mois, comme la campagne pour les élections européennes l’a encore amplement démontré.

Mais face à une menace fasciste, face à la perspective d’un gouvernement d’extrême-droite dirigé par Jordan Bardella ce qui serait une triste première dans l’Hexagone (Vichy et Pétain ont surgi dans un contexte exceptionnel d’une guerre mondiale, pas via l’expression du suffrage universel !) – la gauche avait et a besoin d’unité, pas de division !

Aujourd’hui, l’heure est prioritairement au "front unique" dans les urnes.

Bien sûr, au-delà de l’urgence électorale, un "front unique" devra aussi être construit par en bas, dans les luttes et dans l’action. Le coup de poker de Macron, les résultats obtenus par le RN le 9 juin et la perspective de plus en plus réelle de voir un dirigeant lepéniste arriver à Mattignon, ont d’ailleurs déjà provoqué de nombreux rassemblements et de nombreuses manifestations dans différentes villes françaises. Un sursaut sans doute tardif mais néanmoins salutaire. Il n’y a pas d’autres voies pour changer les rapports de forces à plus long terme.

Dans l’immédiat, les gauches unies pourront-elles mettre en échec la manœuvre habile de Macron (de son point de vue) qui voudrait réduire la représentation parlementaire des différents partis de gauche (et surtout La France Insoumise !) à la portion congrue, et favoriser ainsi le RN (version contemporaine de l'infâme formule "mieux vaut Hitler que le Front Populaire"), définitivement érigé par lui en seule "alternative" au "macronisme" ? Réponse les 30 juin et 7 juillet.

Bon courage et bonne m… à mes amis français face à ce nouveau tournant majeur dans la vie politique Outre-Quiévrain !

 

 

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10 juin 2024

SÉISMES

 
Comme on pouvait le craindre, les différentes élections de ce 9 juin ont matérialisé un glissement vers la droite et l’extrême-droite de l’échiquier politique. Il s’agit même d’un véritable basculement, tant les scores enregistrés par le MR et Les Engagés dans la partie francophone du pays, et par la N-VA et le VB dans la partie néerlandophone, dépassent largement les prévisions des sondages qui leur étaient les plus favorables. Même en Wallonie, les droites ont cartonné et toute perspective d’une majorité des "gauches" ou des "progressistes", peu importe la terminologie, est désormais hors d'atteinte !
 
Il serait vain de se cacher derrière son petit doigt ou d’essayer d’embrouiller la situation en ayant recours à la langue de bois. Ce séisme est le reflet d’un glissement très droitier de l’électorat : manifestement, les citoyen(ne)s sont aujourd’hui plus sensibles aux thématiques sécuritaires ou liées aux migrants qu’aux thématiques de justice sociale ou de justice climatique. Inquiétante aussi cette avancée dans l’imaginaire collectif des valeurs de la compétition et de "l’inégalitarisme " : les pauvres sont de plus en plus pointés du doigt et le discours sur les "assistés" répété en boucle par les ténors libéraux de toute obédience fait mouche. L’homophobie, la détestation de ce qui est différent et même le sexisme, par delà les grandes déclarations et en dépit du mouvement "Me Too", regagnent également du terrain.
 
Les reculs voire les déroutes spectaculaires des partis "socialistes" et "écologistes" ne sont pas le fruit du hasard, mais une conséquence de leur acharnement à se vautrer dans des alliances "contre-nature", leur abandon de toute perspective alternative et de tout combat pour un vrai changement de société, au profit d’une morne gestion du capitalisme. Leur discrédit est ainsi de plus en plus grand, et le désarroi que leur comportement génère s’accroît au fil des ans !
 
C’est dire si les prochains mois et les prochaines années vont être difficiles pour "ceux d’en bas", avec une nouvelle offensive austéritaire et de nouvelles remises en question des "conquis" historiques de la classe ouvrière. C’est dire aussi qu’il n’y aura aucune action vigoureuse pour enrayer la catastrophe écologique, tant les priorités des droites sont la défense des intérêts du capital et la garantie d’une "concurrence libre et non faussée", au détriment de la préservation de la planète. Le productivisme et l’extractivisme ont décidément de beaux jours devant eux, et les illusions d’un "capitalisme vert" des écologistes et sociaux-libéraux n’ont évidemment pas contribué à renverser les représentations dominantes véhiculées par notre mode de production et de consommation gangrené par le fric.
 
Il faudra également être attentif aux dérives "autoritaristes" des projets néo-libéraux et, en matière de politique internationale, ce ne sont pas les gouvernements qui se profilent qui agiront pour stopper le génocide à Gaza, ou édifier un monde plus juste et plus "humain" !
 
Seule (maigre) consolation dans cette dévastation, le maintien global du PTB : il progresse (un peu) en Flandre et nettement à Bruxelles, mais il recule en Wallonie où il n’avait par ailleurs pas déposé de listes dans la province du Luxembourg, faute de structuration suffisante...
 
Et maintenant ? Il est un peu prématuré, quelques heures après ce coup de massue, d’élaborer de grandes stratégies sur papier ! Il est certain qu’il y aura un difficile travail de construction et de reconstruction, avec au minimum un retour aux "fondamentaux" de gauche. Il est certain également qu’il faudra tenter de reconstruire un rapport de forces en s’appuyant prioritairement sur les luttes et des formes d’auto-organisation par "en bas". Et il serait sot de ne pas travailler à une plus grande unité des "forces de progrès".
 
Mais à chaque jour suffit sa peine et l’heure est maintenant à la réflexion critique en s’appuyant sur un bilan lucide et sans concessions de ce dimanche noir !
 
NB : à de rares exceptions près, les tendances au niveau de l’UE sont évidemment semblables aux nôtres. Mais la complexité de l’échafaudage communautaire européen et les spécificités nationales nécessitent une analyse ad hoc approfondie...

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08 juin 2024

Élections : l'épilogue est proche

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Inutile de tourner autour d’un isoloir de bureau de vote, rien ne changera après le 9 juin si les mêmes partis se retrouvent à nouveau ensemble dans les différents gouvernements. Ils poursuivront une politique identique, amalgame d’austérité, d’attentisme face au défi écologique, de démocratie au rabais, d’inhumanité envers les damnés de la Terre.
 
Le changement exige une rupture avec l’enlisement dans le capitalisme et son idéologie néo-libérale. Cette rupture ne viendra ni du PS, ni d’Écolo qui s’accommodent sans scrupule de coalitions avec les droites, notamment avec le MR, et qui justifient leurs multiples renoncements au motif de la nécessité de "compromis".
 
Pas la peine de détailler ici le bilan consternant de ces alliances au cours du dernier demi-siècle, celui de la "Vivaldi" sortante suffit amplement à illustrer de spectaculaires capitulations:
 
- Le projet de dépénalisation de l’IVG et d’allongement des délais a été gelé pour ne pas heurter le CD&V ;
- Deux centrales nucléaires ont été prolongées alors qu’elles devaient toutes être à l’arrêt en 2025, selon une loi de… 2003 ;
- Les organisations syndicales n’ont pu négocier des augmentations salariales au-delà de 0,2 % par an ;
- L’âge légal de la retraite est toujours maintenu à 67 ans, à l’horizon 2030 ;
- L’impôt sur la fortune est resté dans les cartons des promesses électorales non tenues ;
- Les migrants n’ont bénéficié d’aucune opération de régularisation généralisée et les centres fermés demeurent ouverts, pire encore Frontex a été adopté en fin de législature ;
- L’inique statut de "cohabitant" qui contribue à maintenir un important niveau de pauvreté n’a pas été supprimé ;
- Aucune mesure d’ampleur pour enrayer la catastrophe écologique n’a été mise en œuvre ;
- Les fermetures de guichets et les augmentations de tarifs à la SNCB se sont poursuivies ;
- Le feuilleton des affaires et scandales a connu de nouveaux épisodes ;
- Aucune action véritable contre le génocide à Gaza n’a été engagée et le gouvernement n’a pas suivi différents pays européens dans leur reconnaissance d’un État palestinien.
 
Cette liste de turpitudes politiques n’est évidemment pas exhaustive et chacun(e) a certainement en mémoire d’autres exemples tout aussi révélateurs. Nous sommes donc proches d’un catalogue à la Prévert, hormis le raton laveur ! 
 
L’heure ne doit toutefois pas être à la résignation. Il n’existe aucune fatalité. Nous avons la possibilité, demain, d’ouvrir une voie pour une rupture.
 
En votant pour le seul parti qui refuse de désespérer et de se soumettre aux exigences du capital, en votant pour le seul parti qui milite pour un changement de cap radical, en votant pour le seul parti qui revendique une rupture avec les politiques austéritaires et antisociales qui font porter le poids des crises sur les travailleurs avec ou sans emploi, en votant pour… le PTB !
 
 

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