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08 juin 2024

Élections : l'épilogue est proche

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Inutile de tourner autour d’un isoloir de bureau de vote, rien ne changera après le 9 juin si les mêmes partis se retrouvent à nouveau ensemble dans les différents gouvernements. Ils poursuivront une politique identique, amalgame d’austérité, d’attentisme face au défi écologique, de démocratie au rabais, d’inhumanité envers les damnés de la Terre.
 
Le changement exige une rupture avec l’enlisement dans le capitalisme et son idéologie néo-libérale. Cette rupture ne viendra ni du PS, ni d’Écolo qui s’accommodent sans scrupule de coalitions avec les droites, notamment avec le MR, et qui justifient leurs multiples renoncements au motif de la nécessité de "compromis".
 
Pas la peine de détailler ici le bilan consternant de ces alliances au cours du dernier demi-siècle, celui de la "Vivaldi" sortante suffit amplement à illustrer de spectaculaires capitulations:
 
- Le projet de dépénalisation de l’IVG et d’allongement des délais a été gelé pour ne pas heurter le CD&V ;
- Deux centrales nucléaires ont été prolongées alors qu’elles devaient toutes être à l’arrêt en 2025, selon une loi de… 2003 ;
- Les organisations syndicales n’ont pu négocier des augmentations salariales au-delà de 0,2 % par an ;
- L’âge légal de la retraite est toujours maintenu à 67 ans, à l’horizon 2030 ;
- L’impôt sur la fortune est resté dans les cartons des promesses électorales non tenues ;
- Les migrants n’ont bénéficié d’aucune opération de régularisation généralisée et les centres fermés demeurent ouverts, pire encore Frontex a été adopté en fin de législature ;
- L’inique statut de "cohabitant" qui contribue à maintenir un important niveau de pauvreté n’a pas été supprimé ;
- Aucune mesure d’ampleur pour enrayer la catastrophe écologique n’a été mise en œuvre ;
- Les fermetures de guichets et les augmentations de tarifs à la SNCB se sont poursuivies ;
- Le feuilleton des affaires et scandales a connu de nouveaux épisodes ;
- Aucune action véritable contre le génocide à Gaza n’a été engagée et le gouvernement n’a pas suivi différents pays européens dans leur reconnaissance d’un État palestinien.
 
Cette liste de turpitudes politiques n’est évidemment pas exhaustive et chacun(e) a certainement en mémoire d’autres exemples tout aussi révélateurs. Nous sommes donc proches d’un catalogue à la Prévert, hormis le raton laveur ! 
 
L’heure ne doit toutefois pas être à la résignation. Il n’existe aucune fatalité. Nous avons la possibilité, demain, d’ouvrir une voie pour une rupture.
 
En votant pour le seul parti qui refuse de désespérer et de se soumettre aux exigences du capital, en votant pour le seul parti qui milite pour un changement de cap radical, en votant pour le seul parti qui revendique une rupture avec les politiques austéritaires et antisociales qui font porter le poids des crises sur les travailleurs avec ou sans emploi, en votant pour… le PTB !
 
 

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06 juin 2024

9 JUIN : LA NÉCESSITÉ D'UNE RUPTURE POLITIQUE

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Les campagnes électorales ont-elles un réel intérêt ?

Beaucoup en doutent. En effet :

•  Les partis sont connus, archi-connus. Leurs têtes de liste et leurs figures de proue aussi.

•  L’inflation de discours formatés, les petites phrases assassines, les polémiques surjouées et la recherche systématique du buzz n’apportent aucune véritable "valeur ajoutée" au débat démocratique ; elles contribuent surtout à animer un (piètre) spectacle qui agrée sans doute les principaux médias mais repousse une majorité de citoyen(ne)s.

•  Les promesses d’une élection n’enthousiasment guère tant l’expérience enseigne qu’elles sont démenties une fois le scrutin terminé.

 

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Que reste-t-il donc pour déterminer son choix, dimanche prochain ? Le plus important : les actes (et non les paroles) !

Or, nous connaissons le bilan des uns et des autres, et nous savons ce qu’il risque de se produire au lendemain du 9 juin, car le scénario est maintenant usé jusqu’à la corde.

Des formations, qui donnent l’impression de se détester aujourd’hui et qui s’invectivent quotidiennement, se retrouveront autour d’une même table pour négocier la constitution de majorités dans les différents exécutifs et répartir les portefeuilles ministériels. Elles définiront alors des politiques "de gouvernement" qui se situeront immanquablement dans la continuité des politiques impulsées ces dernières décennies et qui nous infligeront une nouvelle dose d’austérité, de l’attentisme face à la catastrophe écologique, des dérives antidémocratiques supplémentaires, un refus ou une incapacité à répondre aux défis et enjeux majeurs de notre époque.

Pourtant, il n’y a aucune fatalité.

Il est possible d’enrayer cet engrenage de la routine et de bousculer la logorrhée "thatchérienne" qui martèle sans fin qu’ "il n’existe pas d’alternative" et que la seule option est de continuer de la même manière la même tambouille néo-libérale !

 

 

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Il existe des solutions de rechange, il existe des possibilité de rupture, certes largement dénigrées par un système médiatique acquis à la préservation des intérêts fondamentaux du capital, mais néanmoins parfaitement visibles.

La conflictualité n’a pas disparu de nos sociétés. Les mobilisations et les luttes restent nombreuses à différents niveaux : social, environnemental,  démocratique, sociétal, solidarité internationale...

Les désirs de changement persistent.

Ces combats et ces aspirations ont impérativement besoin de prolongements politiques, et des forces qui relaient les mobilisations populaires dans les assemblées parlementaires (le "pouvoir législatif") sont déjà à l’œuvre.

Le PTB en est une, en Belgique. La France Insoumise en est une autre, dans l’Hexagone. Pratiquement chaque pays de l’Union européenne dispose par ailleurs de ces mouvements qui veulent changer la donne, radicalement, même s'ils sont minoritaires pour le moment.

Le 9 juin représente une opportunité concrète de changer les rapports de forces institutionnels en votant pour ces listes et leurs candidat(e)s décidés à rompre avec ce vieux monde, ses diktats, ses valeurs frelatées  et ses courtisans.

Ne gaspillons pas cette occasion !

 

 

 

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31 mai 2024

APPEL

 

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«La planète est en danger de mort. Les inégalités n’ont jamais été aussi fortes. La pauvreté atteint des pans entiers de la société. La fiscalité favorise outrageusement les grandes fortunes. Les conquêtes sociales sont menacées en permanence. La crise de la représentation politique dévoie la démocratie. La politique migratoire bafoue les droits les plus élémentaires. L’extrême droite engrange les succès et, de plus en plus, impose son hégémonie à la droite traditionnelle. L’Europe abandonne son plan vert, restreint les droits sociaux et s’apprête à imposer une nouvelle austérité. Tout cela pendant qu’un capitalisme prédateur et exploiteur dicte sa loi et accumule des profits sans limites.

Le contexte international qui n’a jamais été aussi dramatique depuis la Seconde Guerre mondiale. L’Europe refuse de prendre la moindre initiative diplomatique dans la guerre entre l’Ukraine et la Russie n’envisageant qu’une issue militaire au conflit. Et cela alors qu’elle fait preuve d’une complaisance coupable à l’égard des massacres commis par Israël à Gaza et en Cisjordanie.

Le tableau est sombre. Même si, ici et ailleurs, les peuples luttent contre ceux qui nous imposent cet état du monde. Combat contre les ingérences occidentales dans les pays du Sud, lutte des femmes pour le respect de tous leurs droits, manifestations des jeunes pour une politique climatique sociale, batailles syndicales pour l’emploi et la préservation des droits des travailleurs : le tableau est sombre, mais il n’est pas figé. Comme le rappelle chez nous la victoire de la mobilisation pour le droit à manifester.

Le tableau est sombre et on ne peut plus se contenter de lui opposer des politiques de compromis qui finissent toujours par s’enliser. Les gouvernements de coalitions les plus hétéroclites, comme celle que nous venons de connaître avec la "Vivaldi"  profitent toujours à la droite libérale. Le "sans nous ce serait pire" n’est plus de mise.

L’heure est à la rupture, à l’affirmation de politiques réellement alternatives, à la construction de nouveaux rapports de force. C’est pourquoi nous pensons que seul un vote en faveur des candidat(e)s du PTB peut être à la hauteur de ces enjeux. Au cours des deux dernières législatures, les élu(e)s du parti de la gauche radicale ont fait la démonstration de leur capacité à agir au sein des institutions parallèlement à leur combat quotidien dans les luttes sur le terrain.

Nous partageons l’espoir et la volonté du président de la FGTB, Thierry Bodson, qu’au lendemain des élections, des négociations soient menées sérieusement entre le PS, Écolo et le PTB qui arithmétiquement pourront être majoritaires en Wallonie et à Bruxelles. L’attitude de ces partis au fédéral, là où se décide le financement des régions, sera aussi déterminante. Des convergences programmatiques existent, mais le plus souvent les pratiques politiques les contredisent. Il nous importe en tous cas qu’en dépit du double langage du PS et le refus d’Écolo de se situer clairement sur un axe gauche-droite, le PTB, sans se renier, aille au bout du possible de ces négociations.

Enfin, face à la montée en puissance de l’extrême-droite dans toute l’Europe seule la gauche radicale est en mesure d’offrir une alternative à la colère légitime des couches populaires abandonnées par les partis traditionnels. C’est un point essentiel alors que demain l’Europe sera peut-être gouvernée avec le soutien de cette même extrême-droite.

Voilà pourquoi même si nous ne partageons pas tous les points du programme du PTB nous appelons à voter en faveur de ses candidat(e)s aux différents scrutins du 9 juin 2024.

Nous, citoyen(ne)s, organisé(e)s ou non, militant(e)s associatifs, syndicaux, politiques, enseignants, intellectuels, et artistes sommes convaincus que seul(e)s des élu(e)s nombreux/ses de la gauche radicale peuvent porter l’ensemble de ces combats. Il s’agit pour nous d’un vote qui est à la fois utile et de conviction.»

 

 

Hugues Le Paige, Auteur et journaliste

Claire Beugnies, Comédienne

Raphaëlle Bruneau, Comédienne

Josy Dubié, Ancien journaliste et ancien sénateur Ecolo

Sfia Bouarfa, Ancienne députée et sénatrice PS

Daniel Piron, Ancien secrétaire régional de la FGTB Charleroi Sud Hainaut

Jean Daems, Ancien responsable du MOC

Maëlle Delaplanche, Curatrice indépendante et enseignante ESA 75

Paul Lootens, Ancien président de la Centrale Générale FGTB

Irene Pêtre, Ancienne secrétaire nationale de la CNE

Solstice, Autrice, compositrice, chanteuse et pianiste

Michel Martelez, Permanent syndical

Christian Vandermotten, Professeur émérite ULB

Marc Jacquemain, Professeur émérite ULg

Esteban Martinez, Professeur émérite ULB

Serge Deruette, Professeur UMons

Marc Mawet, Professeur ULB

Geoffrey Geuens, Professeur ULg

Jean-Pierre Colson, Economiste

Pauline Beugnies, Réalisatrice

Boris Dambly, Scénographe

Alberto Di Lena, Musicien

Patrick Bebi, Metteur en scène et pédagogue

Joke Callewaert, Avocate au barreau de Bruxelles

Pierre Robert, Avocat au barreau de Bruxelles

Mathieu Strale, Chercheur, ULB

Nicolas Querini, Chercheur, UCL

Arthur Moury, Chercheur, UCL

François D’Agostino, Historien et travailleur socio-culturel

Jean-Paul Mahoux, Ecrivain

11:56 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |