23 décembre 2021
SFFF (III). ANTICIPER

"L'avenir, n'est plus ce qu'il était. Il est proche, il est moche. Un fascisme rampant renaît dans toute l'Europe en proie à la stagnation. Le puritanisme domine l'Angleterre, où des bandes de voyous à cheveux ras lynchent les homosexuels et pourchassent les noirs. Dans des meetings de masse, des prédicateurs hystériques fanatisent contre l'immoralité des hordes de bigots refoulés."
[1973]
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04 novembre 2021
SFFF [II]. UN PASSIONNÉ PASSIONNANT

Difficile de n’avoir aucun point commun avec Jean-Pierre Dionnet !
La vie de cet activiste culturel a été si dense, ses activités si diverses, ses passions si variées, ses rencontres si nombreuses, que tout le monde –enfin presque– peut repérer un intérêt convergent ou des coups de foudre partagés.
Ainsi, je suis solidaire à 1000 % avec son jugement sur la série TV "Le Prisonnier" qu’il considère comme "la plus grande série du monde de tous les temps" ! Et je le rejoins aussi sur quelques autres broutilles, naturellement… 
Mais reprenons en nous agrippant au fil de ses mémoires, rédigées en collaboration avec Christophe Quillien, truffées d’informations sur une époque aujourd’hui révolue, de digressions et d’anecdotes le concernant ou concernant ses innombrables relations.
Donc, le gaillard, qui a beaucoup lu –et de tout– durant une scolarité confinée dans un internat, est monté ensuite à Paris où il a enchaîné des boulots : chez Renault (brièvement), vendeur aux puces, assistant libraire, avant d’entrer au magazine Pilote (en 1968) où il écrira des scénarios pour Moebius, Druillet, Bilal, Solé et beaucoup d’autres.
Proche de Mandryka, il est partie prenante de l’aventure "L’Echo des Savanes", première mouture, en 1971. Mais c’est en 1975 qu’il frappera fort en créant Métal Hurlant avec ses potes Jean Giraud et Philippe Druillet, une publication frappadingue qui tiendra douze ans et qui connaîtra maintes péripéties qui l’occuperont tant et plus.
Ses fonctions et son aura atypique lui permettent de rencontrer tout au long de ces années de très nombreuses personnalités. Un tourbillon mondain qui ne cessera de prendre de l’ampleur avec le temps, notamment quand il deviendra producteur et réalisateur d’émissions de télévision (comme "Les enfants du Rock") tout en continuant à écrire inlassablement des bandes dessinées.
Les noms, les portraits, les potins, les appréciations, les jugements défilent page après page. Tour à tour drôles, surprenants, croustillants, piquants, révélateurs, souvent dignes d’intérêt et… parfois discutables !
Mentionnons parmi les "rencontres", dans le monde de la SF et de l’étrange, les "Jacques" (Goimard, Sadoul, Bergier), Robert Louit, Gérard Klein, Philippe Curval, William Desmond, Philip K. Dick, Harlan Ellison, John Brunner… ; pratiquement tout qui a compté dans l’univers du "neuvième art", de Pratt à Stan Lee, en passant –outre les vieux complices Moebius et Druillet– par Tardi, Got, Gotlib, Brétecher, Cestac, Pétillon, Margerin, Jodorowsky, Corben, Schuiten… impossible de les citer tous. Au niveau musical, un Gainsbourg ou un Mick Jagger. Et puis il y a le cinéma et la télévision, mais chut…
Si vous êtes fan de science-fiction, de BD, de polars, de séries télévisées ou de septième art, si vous voulez assouvir votre curiosité intellectuelle, il n'y a pas à hésiter : lisez ce bouquin !
DIONNET Jean-Pierre/QUILLIEN Christophe, Mes Moires un pont sur les étoiles, Hors Collection, 2019, 19 €
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MORCEAUX CHOISIS
Il a fallu attendre le succès d’Astérix pour voir le neuvième art –qui n’avait rien d’artistique pour la plupart des adultes– bénéficier en France d’un début de reconnaissance dans les années 1960. La bande dessinée était à ranger dans la même catégorie que la science-fiction, le polar et la musique rock : une sous-littérature ou une sous-culture réservées à une population de quasi-débiles mentaux et d’adultes abrutis insensibles à la beauté et à la grandeur de la "vraie" culture. Je n’ai donc jamais eu à me battre ni à me cacher pour en lire. Ma mère m’a même fait fabriquer des étagères sur
lesquelles je range mes fascicules. Et j’en lis beaucoup. Je dévore tout ce qui me tombe sous la main. De la BD américaine, française ou italienne, peu m’importe, je ne suis pas sectaire et je me moque des frontières. Tout me plaît, tout m’enchante, tout m’émerveille. (p.32)
Un roman, une BD, une chanson, un film sont éternels. Et ils prennent une nouvelle dimension quand nous les retrouvons après une longue absence. (p.49)
Avec un brin d’imagination, tout est possible. (p.55)
Il n’existe pas d’art majeur ou d’art mineur, seulement de bonnes et de mauvaises œuvres. (p.66)
Je crois que si j’arrêtais de me déplacer, je serais mort. Courir n’est pas un but en soi. Je n’ai jamais eu de but dans la vie, je n’ai jamais décidé de m’engager dans telle ou telle aventure. Je n’ai fait que saisir les occasions qui se présentaient et accepter les propositions qui m’étaient faites. Car il n’y a rien à trouver, c’est le déplacement qui est important. (p.82)
J’avais l’impression, au lendemain de Mai 68, que les véritables préoccupations étaient celles qui relevaient du quotidien et qu’il était désormais interdit de rêver, comme si le rêve nous interdisait de vivre. Nous étions des rêveurs, mais cela ne nous empêchait pas de vivre dans la vie de tous les jours. Et la curiosité tous azimuts de Bergier ne l’empêchait pas d’avoir un solide coup de fourchette. (p.92)
Chacun de nous exprimait sa propre vision du monde. Bilal naviguait entre la réalité et les univers fantastiques, ses histoires parlaient d’un passé récent terrible et d’un avenir qui ne l’était pas moins. Tardi préférait mettre en scène ses mondes intérieurs. Moi, je me sentais bien dans des mondes d’avant ou d’après, mais surtout pas dans le monde contemporain. (p.158)
Une autre revue était envisagée, elle devait s’appeler Métal hurlant. Mandryka avait eu l’idée du titre, mais il n’était plus très chaud pour se lancer dans l’aventure, à cause des difficultés financières de L’Echo. C’est Druillet, Moebius et moi qui avons repris le flambeau. La suite de l’histoire, tout le monde la connaît. (p.164)
A Métal, nous venons d’une autre planète : la nôtre. Nous avons enfanté notre propre monde, notre propre univers graphique, notre propre langage visuel. Certains s’en amusent, d’autres s’en agacent. Ils ont peut-être peur de nous. Ils ont raison d’avoir peur. Métal hurlant est un meilleur journal que Pilote, un meilleur journal que L’Echo des savanes. (p.179)
La science-fiction ne doit pas toujours être trop sérieuse, elle doit aussi faire rire les lecteurs. (p.186)
Il faudra bien que l’Éducation nationale se décide un jour à enseigner à l’école la lecture des images et celle de la bande dessinée. (p.194)
Druillet a dynamité la structure de la planche et de la case, Moebius l’a
minée de l’intérieur pour nous emmener là où il voulait. L’un est un visionnaire viscéral qui ne calcule pas, l’autre était un manipulateur, un illusionniste, un magicien. (p.195)
Si la science-fiction a nourri mon imaginaire, j’ai toujours été et je reste un grand lecteur de romans noirs. Je crois même que le polar est la littérature du XXème siècle par excellence, encore plus que la SF (…). La science-fiction a deviné le XXIème siècle (...) mais elle n’est pas –ou pas encore– allée au-delà. (p.222)
Jean Giraud plaçait son œuvre personnelle au-dessus de tout, et l’obsession de cette œuvre l’obligeait à laisser de côté son humanité. Au fond, Jean n’était pas très humain. Il me disait parfois qu’il n’était pas quelqu’un de "gentil". Il savait qu’il n’était pas le père idéal, pas plus que le collaborateur idéal. Il n’avait pas de cœur, alors que Druillet a toujours eu un cœur trop grand. Mais je crois qu’il ne faut pas lui en vouloir. Les grands auteurs n’ont pas le choix. Leur œuvre personnelle prime sur le reste et
Jean Giraud-Moebius n’échappait pas à la règle. Las artistes sont des gens déficients et leur création sert à combler cette déficience. Quand je dirigeais Métal hurlant, il m’est arrivé de manquer d’humanité. Le sort du journal passait avant tout, même si j’ai parfois publié un auteur en sachant qu’il ne se vendrait pas, comme Charlie Schlingo. Je n’étais pas un bon mari, je me consacrais entièrement à Métal, que je considérais au même titre qu’une œuvre d’art. A ce moment précis, je n’étais sans doute pas un être humain remarquable, mais il faut parfois faire les choix qui s’imposent. (p.261)
"Destination Séries" est une émission bimensuelle qui dure trente minutes. (…) Je présente l’émission avec Alain Carrazé. Ce type est un fou. Un fou de séries s’entend. (…) Même si je suis loin de m’y connaître autant que lui, je suis néanmoins un amateur du genre. Le Prisonnier reste ma plus grande série du monde de tous les temps. Elle date peut-être des années 1960, mais elle n’est pas démodée. La preuve : dans la société contemporaine, nous avons fini par devenir des numéros, comme Patrick McGoohan. (p.393)
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01 novembre 2021
SFFF [I]. MÉTAL HURLANT, HIER ET AUJOURD'HUI

C’est une époque que les moins de 50 ans, avec ou sans Rolex, connaissent peu : les années 70, dans l’immédiate foulée de 1968, en pleine effervescence politique et sociale, mais aussi culturelle.
Une ébullition qui n’émergeait pas du néant. La SF et la BD constituaient déjà chacune un "continent" que les "élites" s’efforçaient pourtant d’invisibiliser en tentant de repousser ces "genres" en marge d’une "culture" réservée à une minorité de sachants.
Toutefois, cette condescendance aristocratique ne put entraver la popularité de ces moyens d'expression qui foisonnaient : BD franco-belge, comics en provenance d’Outre-Atlantique, presse satirique, littérature fantastique, fictions scientifiques, musique rock…
MÉTAL HURLANT fut un enfant turbulent de cette vague underground.

Porté sur les fonts baptismaux en 1975 par trois créateurs issus de l’hebdomadaire Pilote, le "journal qui s’amuse à réfléchir", les ébouriffants Jean-Pierre Dionnet, Jean Giraud (Gir/Moebius) et Philippe Druillet, rejoints par un quatrième "Humanoïde associé", Bernard Farkas, le "financier" de l’aventure.
Cette Odyssée, qui bouscula le "neuvième art" en France et qui eût des répercussions internationales, perdura douze ans.

Gilles Poussin et Christian Marmonnier l’ont racontée en 2005 et cette somme vient d’être ré-éditée [*].
S’appuyant sur les témoignages contradictoires des principaux acteurs de l’époque, sur d’innombrables documents/photos extraits du magazine et de ses avatars, ces 300 pages jubilatoires consacrées à l’empire MÉTAL HURLANT méritent d’être mises entre toutes les mains.
Pourquoi pas sous le sapin, dans une période propice aux offrandes ?
[*] MARMONNIER Christian, POUSSIN Gilles, Métal Hurlant 1975-1987, La machine à rêver, Denöel, Paris, 2021

♠
MÉTAL HURLANT, LE RETOUR !
Au menu : 280 pages articulées autour d’une thématique, le "Futur proche" dans la SF.
Verdict ?
Inutile de tenter des comparaisons car le contexte a changé et un certain monde qui s’engageait dans le dernier quart du XXème siècle n’est plus tout-à-fait le même que celui du premier quart du XXIème siècle. Pour le meilleur et pour le pire !
Et puis, Moebius n’est plus et Druillet a modifié sa trajectoire artistique…

Minorés, donc, le côté rock et déjanté, l’inventivité graphique et la créativité esthétique, la remise en question des codes et des narrations classiques, les transgressions et les délires de trublions décomplexés.
Certes, un "copier-coller" entre hier et aujourd’hui n’aurait pas été pertinent, mais l’on pouvait néanmoins attendre plus de peps et une publication moins sage, même en notre époque aseptisée !
Les 22 BD proposées (format "histoires complètes") sont souvent minimalistes et la dense première partie consacrée à plusieurs articles et entretiens (Damasio, Bilal, Gibson…), n'apporte aucune illumination fracassante !
Ce premier numéro mérite naturellement le bénéfice du doute. La nouvelle cuvée de MÉTAL HURLANT devra faire ses maladies de jeunesse avant, souhaitons-le, de trouver une tonalité moins mièvre et plus subversive !
Attendons par conséquent la suite, c’est-à-dire le numéro 3, car le numéro 2 planifié pour janvier 2022, sera une publication vintage orchestrée par le "vieux" baroudeur de l'imaginaire, Jean-Pierre Dionnet himself !

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23 octobre 2021
B et BD

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22 octobre 2021
Intemporel !

"Brassens, authentique chanteur populaire, est aussi l'héritier de toute une tradition poétique française et il n'aura de cesse tout au long de sa carrière de chanter les poètes : Villon, Hugo, Musset, Lamartine, Fort, Aragon. Pourtant, lui même répugnait à se dire poète et se voulait plutôt un artisan. Un artisan, qui par sa maîtrise de la langue française, donna à la chanson une beauté formelle inégalée."
[Gilles Verlant, L'Odyssée de la chanson française, 2006]

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19 octobre 2021
Critique(s)

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29 septembre 2021
Le retour !

A suivre...
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16 mars 2021
LA COMMUNE DE PARIS - 1871 [XIII]
ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE
Contexte historique général
ABENDROTH Wolfgang, Histoire du Mouvement Ouvrier en Europe, Maspero, Paris, 1978
BOURGIN Georges et Rimbert Pierre, Le socialisme, PUF (Que sais-je ?), Paris, 1950
DEFRASNE Jean, La gauche en France de 1789 à nos jours, PUF (Que sais-je ?), Paris, 1972
DOMMANGET Maurice, Histoire du Drapeau Rouge, Le Mot et le Reste, Marseille, 2006
DROZ Jacques (Dir.), Histoire générale du socialisme ; Tome 1. Des origines à 1875, PUF (Quadrige), Paris, 1977
DUCHET Claude (Coord.), Manuel d’histoire littéraire de France, Tome V, 1848-1917, Editions Sociales, Paris, 1977
FERRO Marc, La faucille et le drapeau, le XIXème siècle, Plon, Paris, 2011
GUILLEMIN Henri, Nationalistes et nationaux (1870-1940), Gallimard (Idées), Paris, 1974
HALEVY Elie, Histoire du socialisme européen, Gallimard (Tel), Paris, 2006
HARMAN Chris, Une histoire populaire de l’humanité, La Découverte, Paris, 2011
HAUPT Georges, L’historien et le mouvement social, Maspero, Paris, 1980
HOBSBAWM Eric J., L’ère des révolutions, Complexe, Bruxelles, 1988
HOBSBAWM Eric J., L’ère du Capital, Hachette (Pluriel), Paris, 1997
JAURES Jean, La guerre franco-allemande 1870-1871, Flammarion, Paris, 1971
JULLIARD Jacques, Les gauches françaises 1762-2012, Histoire et politique, Flammarion (Champs Histoire), Paris, 2012
KRIEGEL Annie, Les internationales ouvrières, PUF (Que sais-je ?), Paris, 1964
LÖWY Michael (Dir.), Révolutions, Hazan, Paris, 2000
PIGENET Michel et TARTAKOWSKY Danielle (Dir.), Histoire des mouvements sociaux en France de 1814 à nos jours, La Découverte, Paris, 2012
PLESSIS Alain, De la fête impériale au Mur des Fédérés, 1852-1871 (Nouvelle histoire de la France contemporaine), Seuil (Points Histoire), Paris, 1973
SOLE Jacques, Révolutions et révolutionnaires en Europe 1789-1918, Gallimard (Folio Histoire), Paris, 2008
Les contemporains, acteurs et témoins
ADAMOV Arthur, La Commune de Paris 18 mars – 28 mai 1871. Anthologie, Editions Sociales, Paris, 1959
ANDRIEU Jules, Notes pour servir à l’histoire de la Commune de Paris en 1871, Payot, Paris, 1971
BAKOUNINE Michel, De la guerre à la Commune, textes de 1870-1871, Anthropos, Paris, 1972
BIDOUZE René, Lissagaray, la plume et l’épée, Editions de l’Atelier, Paris, 1991
BLANQUI Auguste, Maintenant, il faut des armes, La Fabrique, Paris, 2008
BROCHER Victorine, Souvenirs d’une morte vivante, une femme dans la Commune de Paris, Libertalia, Paris, 2017
CHUZEVILLE Julien, Léo Frankel, Communard sans frontières, Libertalia, Paris, 2021
CLUSERET/ROSSEL, 1871. La Commune et la question militaire, UGE-10/18, Paris, 1971
CORDILLOT Michel, Eugène Varlin, internationaliste et communard, Spartacus, Paris, 2016
DITTMAR Gérard, Louise Michel (1830-1905), Editions Dittmar, Paris, 2004
DITTMAR Gérald, Histoire des femmes dans la Commune de Paris, Editions Dittmar, Paris, 2003
DOMMANGET Maurice, Edouard Vaillant, un grand socialiste, 1840-1915, La Table Ronde, Paris, 1956
GALLO Max, Jules Vallès ou la révolte d’une vie, Laffont, Paris, 1988
GARIBALDI Giuseppe, Mémoires d’un Chemise Rouge, Ed. du Sextant, Paris, 2008
GODINEAU Laure, La Commune de Paris par ceux qui l’ont vécue, Parigramme, Paris, 2010
GUERIN Daniel, Anthologie de l’anarchisme, Maspero, Paris, 1970
GUILLEMIN Henri, L’avènement de M. Thiers, Utovie, Bats, 2001
HUGO Victor, Choses vues 1849-1885, Gallimard (Folio), Paris, 2018
KERBAUL Eugène, Nathalie Le Mel, une Communarde bretonne révolutionnaire et féministe, Le Temps des cerises, Paris, 2021
LABRANDE Christian, La Première Internationale, UGE-10/18, Paris, 1976
LAFARGUE Paul, La légende de Victor Hugo, Editions Mille et Une Nuits, Paris, 2001
LE CONSEIL GENERAL DE LA PREMIERE INTERNATIONALE, Procès-verbaux, 1870-1871, Editions du Progrès, Moscou, 1975
LEFRANCAIS Gustave, Souvenirs d’un révolutionnaire, de juin 1848 à la Commune, La Fabrique, Paris, 2008
LEONARD Mathieu, L’émancipation des travailleurs, une histoire de la Première Internationale, La Fabrique, Paris, 2011
MAITRON Jean, Le mouvement anarchiste en France. Des origines à 1914, Gallimard (Tel), Paris, 2018
MARX Karl, La guerre civile en France 1871, Editions Sociales, Paris, 1972
MARX/BAKOUNINE, Socialisme autoritaire ou libertaire ?, UGE-10/18, Paris, 1975
MARX Karl et ENGELS Friedrich, Inventer l’inconnu, textes et correspondance autour de la Commune, La Fabrique, Paris, 2013
MARX/ENGELS, Correspondance Tome XI (juillet 1870-décembre 1871), Editions Sociales, Paris, 1985
MARX Karl, MARX Jenny, ENGELS Friedrich, Lettres à Kugelmann, Editions Sociales, Paris, 1971
MARX/ENGELS et la Troisième République, 1871-1895, Editions Sociales/Messidor, Paris, 1984
MICHEL Louise, La Commune, histoire et souvenirs, La Découverte, Paris, 1999
PAYEN Alix, C’est la nuit surtout que le combat devient furieux, Libertalia, Paris, 2020
REVERZY Eléonore, Témoigner pour Paris. Récits du Siège et de la Commune (1870-1871). Anthologie, Kimé, Paris, 2021
ROUGERIE Jacques, Le procès des Communards, Gallimard-Julliard (Archives), Paris, 1978
SAMINADAYAR-PERRIN Corinne, Jules Vallès, Gallimard (Folio Biographies), Paris, 2013
THOMAS Edith, Les Pétroleuses, Gallimard (Folio Histoire), Paris, 2021
VALLES Jules, L’insurgé, Gallimard (Folio), Paris, 1978
VUILLAUME Maxime, Mes cahiers rouges au temps de la Commune, Actes Sud (Babel), Paris, 1998
ZOLA Emile, Œuvres complètes. La guerre et la Commune, 1870-1871, Nouveau Monde, Paris, 2000
La Commune, l’art, la littérature, l’imaginaire
BRAHAMCHA-MARIN Jordi & DE CHARENTENEY Alice, La Commune des écrivains, Gallimard (Folio Classique), Paris, 2021
CASSOU Jean, Les massacres de Paris, Gallimard, Paris, 1989
CHABROL Jean-Pierre, Le canon fraternité, Tallandier, 1970
CHARLES David, Emile Zola et la Commune de Paris, Classiques Garnier, Paris, 2017
CHOURY Maurice, Les Poètes de la Commune, Seghers, Paris, 1970
CINEMA 71, Le cinéma et la Commune de Paris, Paris, n°155, avril 1971
COULONGES Georges, La Commune en chantant, EFR, Paris, 1971
DAENINCKX Didier, Le banquet des affamés, Gallimard (Folio), Paris, 2013
DESCAVES Lucien, Philémon, vieux de la vieille. Roman de la Commune, de l’exil et du retour, La Découverte, Paris, 2019
DURAND-LE GUERN Isabelle, Le roman de la révolution. L’écriture romanesque des révolutions de Victor Hugo à George Orwell, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2012
EUROPE (Revue), La Commune de Paris, N°64-65, Paris, Avril-Mai 1951
EUROPE (Revue), La Commune de Paris, n°499-500, Paris, Novembre-Décembre 1970
FLAUBERT Gustave et SAND George, Tu aimes trop la littérature, elle te tuera. Correspondance, Le Passeur, Paris, 2018
GASCAR Pierre, Rimbaud et la Commune, Gallimard (Idées), Paris, 1971
GUILLEMIN Henri, Hugo, Seuil (Ecrivains de toujours), Paris, 1951
HUGO Victor, L’année terrible, Gallimard/Poésies, Paris, 1985
LA NOUVELLE CRITIQUE (en collaboration avec) L’ECOLE ET LA NATION, Expériences et langage de la Commune de Paris, Numéro spécial, Paris, mars 1971
LANOUX Armand, Bonjour Monsieur Zola, Livre de Poche, Paris, 1972
LE CORRE Hervé, Dans l’ombre du brasier, Rivages, Paris, 2020
LIDSKY Paul, Les écrivains contre la Commune, Maspero, Paris, 1970
LIDSKY Paul, Les écrivains contre la Commune suivi de Des artistes pour la Commune, La Découverte, Paris, 2021
MICHEL Louise, Lettres à Victor Hugo (1850-1879), Mercure de France, Paris, 2019
RAGON Michel, Histoire de la littérature prolétarienne de langue française, Albin Michel, Paris, 2012
RIMBAUD Arthur, Œuvres complètes, Garnier-Flammarion, Paris, 2016
ROSS Kristin, L’imaginaire de la Commune, La Fabrique, Paris, 2015
ROSS Kristin, Rimbaud, la Commune de Paris et l’invention de l’histoire spatiale, Editions Amsterdam/Les Prairies Ordinaires, Paris, 2020
TARDI Jacques et VAUTRIN Jean, Le cri du peuple, 1/ Les canons du 18 mars ; 2/ L’espoir assassiné ; 3/ Les heures sanglantes ; 4/ Le testament des ruines, Casterman, Bruxelles-Paris, 2001-2004
VAUTRIN Jean, Le Cri du peuple, Livre de Poche, Paris, 1999
VESQUE Bernard, [Présentation Madeleine REBERIOUX], La Commune de Paris en bandes dessinées, Savelli - Éditions librairie de la Jonquière, Paris, 1977
ZOLA Emile, La débâcle, Livre de Poche, Paris, 1985
ZOLA Emile, Jacques Damour, Livre de Poche, Paris, 2020
La Commune
BOURGIN Georges, La Commune, PUF (Que sais-je ?), Paris, 1975
BRUHAT Jean, DAUBY Jean, TERSEN Emile, La Commune de 1871, Editions Sociales, Paris, 1970
CESAR Marc et GODINEAU Laure (Dir.), La Commune de 1871, une relecture, Créaphis, Ivry, 2019
CORDILLOT Michel (Coord.), La Commune de Paris 1871. Les acteurs, l’événement, les lieux, Ed. de l’Atelier, Paris, 2021
DUCLOS Jacques, La Commune de Paris à l’assaut du ciel, Editions Sociales, Paris, 1970
LEFEBVRE Henri, La proclamation de la Commune, 26 mars 1871, La Fabrique, Paris, 2018
LENINE, L’Etat et la Révolution, Editions du Progrès, Moscou, 1972
LENINE/KAUTSKY, La révolution prolétarienne et le renégat Kautsky/La dictature du prolétariat, UGE 10-18, Paris, 1972
Les 31 séances officielles de la Commue de Paris, Réimpression en Fac-similé, Maspero, Paris, 1971
LE TREHONDAT Patrick, La Commune au jour le jour, Syllepse, Paris, 2021
LISSAGARAY Prosper-Olivier, Histoire de la Commune de 1871, Maspero, Paris, 1982
MANDEL Ernest, De la Commune à Mai 68, La Brèche, Paris, 1978
NOEL Bernard, Dictionnaire de la Commune, Mémoire du Livre, Paris, 2000
ROUGERIE Jacques, Paris libre 1871, Seuil (Points), Paris, 2004
ROUGERIE Jacques, La Commune de 1871, PUF (Que sais-je ?), Paris, 2009
ROUGERIE Jacques, La Commune et les Communards, Gallimard (Folio Histoire), Paris, 2018
ROUGERIE Jacques, Paris insurgé. La Commune de 1871, Gallimard (Découvertes), Paris, 2019
SERMAN William, La Commune de Paris, Fayard, Paris, 2003
TALES C (Lacoste Maurice), La Commune de 1871, Spartacus, Paris, 2008
TOMBS Robert, Paris, bivouac des révolutions, Libertalia, Paris, 2016
TROTSKY Léon, Terrorisme et communisme, UGE-10/18, Paris, 1963
ZWIRN Jacques (Coord.), La Commune de Paris aujourd’hui, Les Editions de l’Atelier, Paris, 1999
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