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29 avril 2024

9 juin : on vote !

Les élections approchent et le système médiatique s’emballe.
 
Aux traditionnels débats ou entretiens répétitifs avec des personnalités politiques, aux inévitables sondages et enquêtes d’opinion, viennent maintenant s’ajouter des "tests" censés aider les électrices et les électeurs à repérer leur "proximité" avec tel ou tel parti ! Flotte ainsi dans l’air du temps un parfum d’infantilisation des citoyens/citoyennes, manifestement réputés ignorants ou désorientés par un establishment soucieux d’éviter des votes "inappropriés" le 9 juin.
 
Tout est donc mis en œuvre pour superviser étroitement le processus électoral et "accompagner" les "choix" de l’électorat.
 
Pourtant, et c’est sans doute ce qui ennuie quelques "élites", chacun[e] peut parfaitement se forger une opinion concernant "l’offre politique" existante. Nul besoin en effet de passer ses nuits à étudier les programmes des partis, car ceux-ci se déclinent en promesses électorales tonitruantes qui sont chaque fois oubliées une fois le brouhaha de la soirée électorale passé. Un "détail" qui n’échappe plus à grand monde depuis longtemps !
 
Ce qui est le plus gênant pour les gouvernants, ce sont leurs bilans, c’est-à-dire les politiques qu’ils ont effectivement concrétisées au fil des années et qui ont été subies, durement, par la population. Car depuis des décennies, les mesures austéritaires se sont multipliées, appauvrissant ou plongeant dans des difficultés accrues un nombre grandissant de personnes, et générant un "mal-être" de plus en plus généralisé.
 
Inutile de se cacher derrière son petit doigt, tous les partis "traditionnels" portent une lourde responsabilités dans les choix opérés, gouvernement après gouvernement. Les trois "familles politiques" historiques —social-chrétienne, socialiste, libérale— cela va de soi, mais aussi Ecolo-Groen de plus en plus souvent associés aux vieux partis, sans exclusive aucune vis-à-vis de ceux-ci d’ailleurs.
 
Tous occupent dès lors durablement le pouvoir à tous les niveaux, ensemble, ou alternativement les uns avec les autres : au niveau fédéral, au niveau des régions et des communautés, au niveau provincial et au niveau communal !
 
Et l’inventaire de leurs agissements lors du demi-siècle écoulé est lourd, tant sur le plan social que sur le plan environnemental ou sur le plan démocratique :
 
* délitement des services publics et de la Sécu (notamment le secteur des soins de santé !) confrontés à des "économies" répétitives et à des processus de privatisation ;
* accroissement de la flexibilité du travail, âge légal de la retraite porté à 67 ans et restrictions en matière de départs anticipés à la pension ;
* blocages des salaires et tripatouillages divers du système d’indexation ;
* traque des chômeurs et des allocataires sociaux ;
* déploiement d’une fiscalité inéquitable pénalisant la majorité et favorisant les plus riches, pas d’impôt sur le patrimoine et cadeaux fiscaux récurrents en faveur des grandes entreprises et des multinationales ;
* immobilisme en matière de lutte contre la fraude fiscale et contre la fuite des capitaux vers des paradis exotiques accueillants ;
* inertie face au dérèglement climatique et face à la catastrophe écologique globale ;
* ratification des traités austéritaires européens (garantissant une "concurrence libre et non faussée") et soumission aux diktats de la Commission européenne ;
* politique migratoire inhumaine en phase avec celle de l’UE.
 
Ce catalogue des horreurs n’est hélas pas exhaustif (j’ai ainsi laissé de côté la problématique de l’affairisme et la géopolitique), et il peut être complété par chacun[e] en fonction de sa mémoire ou de ses propres préoccupations.
 
Mais ce passif n’empêche pas tout ce joli monde de revenir aujourd’hui solliciter nos suffrages, la main sur le cœur, avec dans leur besace (pré-)électorale un paquet d’engagements et de serments en tout genre.
 
Je ne sais si leurs boniments éculés leur permettront une nouvelle fois de sauver la mise, mais en ce qui me concerne, il est naturellement exclu que je vote ni pour ces partis de droite, ni pour ces partis dits de "gauche" qui se précipiteront immanquablement le lendemain des scrutins pour négocier avec les premiers de nouvelles participations dans les Exécutifs et poursuivre de concert les mêmes politiques régressives !
 

À  bon entendeur...

 

 

 

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21 janvier 2024

21 janvier 1924 - 21 janvier 2024. Centenaire de la mort de Vladimir Ilitch Oulianov (Влади́мир Ильи́ч Улья́нов), dit Lénine (Ленин).

"Du vivant des grands révolutionnaires, les classes d'oppresseurs les récompensent par d'incessantes persécutions ; elles accueillent leur doctrine par la fureur la plus sauvage, par la haine la plus farouche, par les campagnes les plus forcenées de mensonges et de calomnies. Après leur mort, on essaie d'en faire des icônes inoffensives, de les canoniser pour ainsi dire, d'entourer leur nom d'une certaine auréole afin de "consoler" les classes opprimées et de les mystifier ; ce faisant, on vide leur doctrine révolutionnaire de son contenu, on l'avilit et on en émousse le tranchant révolutionnaire."
 
 
Lénine, L’État et la révolution, 1917
 
 
[En URSS, c'est le Parti-Etat stalinien qui a canonisé Lénine et l'a transformé en icône.]
 
 

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01 janvier 2024

2024 - LE COMBAT CONTINUE !

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31 décembre 2023

2023 - 2024

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30 décembre 2023

TARTUFERIE ET PAILLETTES

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Une "bonne année" ne pourrait être qu’une année marquée par un net recul de la violence, de la guerre, du recours à la torture, des répressions, des féminicides, de l’exploitation, de l’oppression, du racisme, de l’homophobie, de la misère, des inégalités sociales, de la faim, de l’inertie face au désastre écologique, des déficits démocratiques, du capitalisme et des impérialismes.

Sauf à faire preuve d’un optimisme béat, difficile de rendre crédible de tels vœux pieux. Aujourd’hui, l’humanité est bien partie pour mal finir ! Et ce n’est pas en versant son écot à l’ambiance lénifiante générale d’un mois de décembre, ou en multipliant des souhaits annuels routiniers, que l’on inversera la trajectoire mortifère actuelle de l’espèce humaine. 

Je ne sacrifierai donc pas à la cérémonie obligée des "meilleurs vœux" en décalage avec le réel et trop rituels pour être encore sincères. 

Alors, OK, tout le meilleur pour toutes et tous, chaque jour et dans toute l’existence. Mais en préservant toujours sa lucidité et son esprit critique, en ne se laissant pas anesthésier par l’idéologie de la classe dominante, en refusant de se résigner au désordre établi, en continuant à intervenir  –d’une manière ou d’une autre–  pour transformer le monde et changer la vie. 

Rendez-vous en 2024 qui, à ne (presque) pas douter,  se situera malheureusement dans la continuité de 2023, et nous contraindra ainsi à poursuivre la lutte  contre les courants réactionnaires dominants…

¡Hasta la victoria siempre

 

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Franquin/Idées Noires

 

 

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25 décembre 2023

FÊTE, VOUS AVEZ DIT FÊTE ?

La planète brule, au propre comme au figuré. Des conflits armés et des guerres, avec leur lot de crimes et de massacres, se déroulent aux quatre coins de la planète. Les inégalités explosent et dans nos sociétés, pourtant considérées comme "riches", de plus en plus de personnes sont à la rue ou dépendent des restos du cœur et autres associations caritatives pour survivre. Le racisme est omniprésent, les mouvements d'extrême-droite prolifèrent, et la menace d'un fascisme 2.0 se précise de jour en jour.

Il n'existe pas de "trêve" pour la ronde infernale des marchandises, l'accumulation sans fin du capital et ses dégâts humains collatéraux !

Mais sans le moindre état d'âme et sans la moindre remise en question, la fête bat son plein et les "Joyeux Noël" envahissent l'espace public, les médias et les réseaux sociaux, avant la déferlante des "vœux" de fin d'année, dans une semaine. Désolé, mais cette overdose de cynisme consumériste et de bonne conscience hypocrite, je ne peux pas, je ne peux plus.

Nous n'avons pas besoin d'illusions, nous n'avons pas besoin de discours sirupeux, nous n'avons pas besoin de promesses frelatées, nous n'avons pas besoin de serments la main sur le cœur, nous n'avons pas besoin de logorrhée sur "la paix et la bonne volonté sur Terre", nous n'avons pas besoin de "bons sentiments" et de "souhaits"...

Nous avons besoin d'action pour transformer radicalement la société actuelle et rompre avec ce capitalisme destructeur de la nature et du vivant.

Tout de suite et de manière permanente. Avant qu'il ne soit trop tard !

 

 

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14 décembre 2023

LES VESSIES ET LES LANTERNES DE LA COP 28

A entendre certains commentateurs, il faut se réjouir des résultats de la COP 28. On a un peu l'impression que les COP ont tellement été décevantes dans le passé et l'inaction en matière climatique (notamment) tellement évidente, que le simple fait de mentionner aujourd'hui les "énergies fossiles" dans un texte est une vraie révolution !
 
Sauf que l'invitation à "transitionner" (sic) n'est assortie d'aucun calendrier, d'aucun plan précis, d'aucune obligation ! Sauf que ce sont toujours les États, pris chacun séparément, qui gardent souverainement la main ! Sauf que –tiens tiens–, les compagnies exploitant les énergies fossiles se sont réjouies unanimement de cet "accord" !
 
C'est "positif", répètent des "spécialistes", car l'on va maintenant pouvoir avancer vers un monde "dé-fossilisé"...
 
Ils oublient un détail : sans contrainte, ce processus prendra énormément de temps (probablement jusqu'à... la fin "naturelle" de ces énergies fossiles !) et, précisément, nous n'avons plus le temps ! Le réchauffement climatique est déjà irréversible et d'autres "limites planétaires" sont déjà dépassées ou en voie de l'être ! Il y a donc URGENCE, et ce sommet de la COP, comme ceux qui l'ont précédé, ne répond pas à cette urgence !
 
Tant que les mots ne seront pas remplacés par des actes forts, nous continuerons à nous enfermer dans une dangereuse impasse. Et, in fine, tant qu'il n'y aura pas de rupture avec "notre" mode de production et de consommation, à savoir le capitalisme, il n'y aura pas d'issue favorable possible à cette crise structurelle.
 
Là est la clé pour comprendre les analyses satisfaites de beaucoup de journalistes et d'"experts" dans les médias. Tous sont persuadés que l'on peut trouver des réponses à la situation actuelle sans remettre en question la puissance et le pouvoir du capital. Leur horizon demeure obstinément celui du capitalisme... vert.
 
Certes, beaucoup souhaitent sincèrement sauver la planète des déprédations humaines pour préserver l'avenir du vivant. Mais ils stérilisent leurs propres souhaits et leurs propres perspectives car ils ont majoritairement intériorisé la nécessité du choix du  "réalisme" face à un système réputé indépassable.
 
Comme l'avaient noté, il y a un paquet d'années, Fredric Jameson et Slavoj Zizek, nombreux en effet envisagent  "plus facilement la fin du monde que la fin du capitalisme" ! Et, par conséquent, nombreux  refusent d'admettre que l'écologie sans une perspective anticapitaliste n'est rien d'autre que du dilettantisme !
 
L'écologie respectueuse du vieux monde bourgeois conduit dans un cul-de-sac politique lourd de conséquences. Seule une perspective "éco-socialiste" peut-être à la hauteur des défis de notre tumultueuse époque, des défis vitaux faut-il le préciser une nouvelle fois...
 
 

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Le point de vue de Nafkote Dabi, responsable de la politique concernant le changement climatique à Oxfam International.
 
 
"Le résultat de la COP 28 a raté l'occasion de renforcer la justice pour la majorité des pays du monde.
 
Tous ceux qui luttent contre la crise climatique mondiale ont peu à célébrer de cette décevante COP. Son résultat final est absolument inadéquat. Le pétrole, le charbon et le gaz ont encore gagné, mais ils ont dû lutter plus dur pour le faire et leur ère touche à sa fin.
 
La COP28 a été doublement décevante parce qu'elle ne met pas d'argent sur la table pour aider les pays en développement à passer aux énergies renouvelables. Et les pays riches ont encore renoncé à leurs obligations d'aider les personnes touchées par les pires effets de la dégradation climatique, comme ceux de la corne de l'Afrique qui ont récemment tout perdu à cause des inondations, après une sécheresse historique de cinq saisons et des années de famine.
 
Les pays en développement et les communautés les plus pauvres sont confrontés à une augmentation de dettes et à une aggravation des inégalités. Ils reçoivent moins d'aide et font face à plus de danger, de faim et de privations.
 
La COP28 était à des kilomètres du résultat historique et ambitieux qui avait été promis."
 
 

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12 décembre 2023

LE TRES DISPENSABLE BARNUM ANNUEL

Je ne voudrais pas jouer les rabat-joie mais c’est peu dire que je n’apprécie guère ce mois de décembre, ses célébrations obligées, sa bruyante trêve des confiseurs, ses bons sentiments conformistes, son hypocrisie dégoulinante et sa frénésie consumériste généralisée.
 
Une surconsommation de marchandises, des gaspillages sans fin et d’improbables illuminations tapageuses ne mettront pas fin aux turpitudes de l’époque, à l’effondrement écologique global, aux inégalités sociales croissantes ou aux crimes de guerre commis aux quatre coins de la planète ! Juste peut-être une diversion de quelques jours afin que nous détournions le regard, sans trop d’états d’âme.
 
Certes, il n’est pas incongru de s’amuser et de donner la priorité à l'aspect festif de l'existence. Que du contraire même, surtout en ces temps obscurs.
 
Mais pourquoi le faire sur injonction, dans des périodes pré-déterminées, de manière formatée, en tombant trop souvent dans la démesure d’achats compulsifs et de réjouissances recommandées ?
 
Noël est censée être une célébration (d’abord) religieuse et les chrétiens ont parfaitement le droit de magnifier leurs croyances. Je crois toutefois me rappeler que Jésus serait né dans une étable, sur de la paille, au milieu d’animaux bienveillants et entouré de parents réfugiés. Pas dans une orgie de grande bouffe et d’alcool coulant à flots, de sapins et de gadgets à profusion, de saturation des mêmes films TV et bêtisiers annuels !
 
Quant au rituel des vœux pieux de nouvel an, il est parfaitement vain et ne change jamais rien à la douteuse trajectoire de notre monde.
 
Le 31 décembre 2022, tous et toutes se souhaitaient une "bonne et heureuse année", et force est de constater en cette fin 2023 que le bilan est lourdement négatif. Comme d’habitude.
 
Et puis, il y a toutes ces personnes partout sur Terre qui n’auront pas l’occasion de festoyer beaucoup, faute de moyens ou parce qu’elles se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment.
 
Désolé, mais cette bombance frelatée et ce business obscène, sans moi…
 
 

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