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28 février 2025

Désenchantement... et après ?

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02 février 2025

Arizona Nightmare

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Le gouvernement de Bart De Wever n'a rien d'une bande dessinée et ne parle pas beaucoup d'amour !

La politique qu'il préconise est surtout un catalogue d'horreurs digne d'un Stephen King...

 

♦♦♦

 

Ainsi, après 8 mois d’un difficile accouchement, une nouvelle coalition gouvernementale est portée sur les fonts baptismaux. Pour la majorité de la population cette naissance n’annonce rien de bon. Les partis réunis dans l'"Arizona" nous promettent des larmes et du sang pour la législature qui s’ouvre, et même au-delà car Bart De Wever se voit déjà rempiler en 2029 pour une "promenade de 10 ans, nécessaire à l’assainissement du pays" !
 
Une évidence d’abord : ce gouvernement ne reviendra pas sur les politiques austéritaires mises en œuvre par ses prédécesseurs depuis 50 ans ! Sans revisiter ici cette longue histoire antisociale, contentons-nous de 3 exemples significatifs : pas de retour à l’âge légal de la retraite à 65 ans, pas d’abrogation de la loi de 1996 qui corsète de libres négociations salariales, pas de suppression du statut de "cohabitant" qui pénalise particulièrement les personnes les plus vulnérables. La "Vivaldi" s’en était bien gardée, ce n’est naturellement pas cette coalition nettement plus à droite qui corrigera le tir du néolibéralisme décomplexé !
 
Celles et ceux qui considèrent que la "conflictualité" (sociale/politique) est aujourd’hui une vieille rengaine et qu’il faut envoyer Marx (et d’autres!) dans les oubliettes de l’histoire feraient mieux de le(s) relire, d’urgence, pour mieux comprendre la réalité réellement existante de ce monde ! Le capitalisme change de formes et s’adapte continuellement, mais sa nature est immuable. La lutte des classes existe sous de multiples aspects, mais elle est permanente. Le capital chante les louanges de la "démocratie", mais il continue à mobiliser d’énormes moyens — idéologiques, notamment — pour rester hégémonique dans la société et pour maintenir son emprise sur le travail, pour qui rien n’est jamais acquis définitivement.

 

 

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Ce sont précisément des mets empoisonnés qui sont au menu des cuisiniers de l’Arizona, assaisonnés d’une destruction supplémentaire des "conquis" arrachés par les générations passées : flexibilité accrue du travail ; offensive contre les pensions, la Sécu, les services publics ; annonces menaçantes contre les chômeurs et les malades ; mesures inhumaines contre les migrants ; renforcement des budgets militaires au détriment d’investissements dans le social ou dans l’écologie, etc. Inutile de chercher longuement, la coupe de la régression sera très rapidement pleine.
 
Face à cette association de casseurs, des communiqués de presse ou des discours indignés ne suffiront pas. Et il faudra bien plus que des manifestations à Bruxelles pour mettre en échec leurs féroces ambitions.
 
Bien sûr les grèves générales ne se décrètent pas. Mais elles peuvent (et doivent) être préparées. Parce que c’est aujourd’hui la seule modalité de lutte qui soit à la hauteur du défi lancé par les droites, avec la complicité agissante de Vooruit (cette "gauche Canada Dry" qui devrait plus opportunément s’appeler Achteruit !). Même si aucune forme de résistance ne doit être écartée, même s’il faut encourager tout acte d’insoumission, au final, toute autre perspective avancée pour contrer le gang De Wever-Bouchez serait une illusion et déboucherait sur un échec.
 

 

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24 décembre 2024

SIMAGRÉES

 

2024 ➡️ 2025.
 
NI ILLUSIONS, NI PROMESSES, DES ACTIONS POUR CHANGER LA VIE ET TRANSFORMER LE MONDE !
 
 
 
La planète brule, au propre comme au figuré. Des conflits armés et des guerres, avec leur lot de crimes et de massacres, se déroulent aux quatre coins de la planète. Les inégalités explosent et dans nos sociétés, pourtant considérées comme "riches", de plus en plus de personnes sont à la rue ou dépendent des restos du cœur et autres associations caritatives pour survivre. Le racisme est omniprésent, les mouvements d'extrême-droite prolifèrent, et la menace d'un fascisme 2.0 se précise de jour en jour.
 
Il n'existe pas de "trêve" pour la ronde infernale des marchandises, l'accumulation sans fin du capital et ses dégâts humains collatéraux !
 
Or, sans le moindre état d'âme et sans la moindre remise en question, les réjouissances battent leur plein et les "Joyeux Noël" envahissent l'espace public, les médias et les réseaux sociaux, avant la déferlante des "vœux" de fin d'année, dans une semaine. Overdose de cynisme consumériste, bonne conscience hypocrite, duplicité permanente, n'en jetez plus, la coupe est pleine.
 
Mais nous n'avons pas besoin d'illusions, nous n'avons pas besoin de discours sirupeux, nous n'avons pas besoin de promesses frelatées, nous n'avons pas besoin de serments la main sur le cœur, nous n'avons pas besoin de logorrhée sur "la paix et la bonne volonté sur Terre", nous n'avons pas besoin de "bons sentiments" et de "souhaits"...
 
Nous avons besoin d'actions pour transformer radicalement la société actuelle et rompre avec ce capitalisme destructeur de la nature et du vivant.
 
Tout de suite et de manière permanente. Avant qu'il ne soit trop tard ! ✊
 
 
 

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19 octobre 2024

Elections Communales : commentaires en vrac (II)

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Screenshot 2024-10-19 at 09-42-44 A Schaerbeek la liste MR-Engagés récupère un élu et passe devant le PS 'Nous réclamons le mayorat' - RTBF Actus.png

 

 

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Screenshot 2024-10-19 at 09-48-30 « Une ligne rouge » le MR met en garde le PS pour les négociations communales - Le Soir.png

 

 

 

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14 octobre 2024

Elections Communales : commentaires en vrac

 

Dans la foulée des élections du mois de juin, le MR et Les Engagés ont confirmé leur progression. C'est un fait. Mais contrairement à ce que pronostiquait ou à tout le moins espérait George-Louis Bouchez, la "gauche" n'a pas été balayée à Bruxelles et en Wallonie. Le PS garde sa première place dans ses bastions, et le PTB consolide ses scores de 2018. Un résultat jouissif à épingler : Gloub, qui avait fait de Mons un objectif prioritaire et qui voulait à tout prix y devenir bourgmestre, a échoué. Au-delà de ces élections communales, l'enjeu sera maintenant de mettre en échec les politiques régressives des différents gouvernements de droite et, dans un premier temps, ce ne sera pas possible dans les urnes mais dans la rue !

 

 

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Marie-Christine Marghem (MR), dont on connait son militantisme pro-énergie nucléaire et son climato-négationnisme larvé, devient bourgmestre de Tournai grâce à une coalition avec Les Engagés (zéro surprise) et... Écolo ! On a beau savoir que les majorités constituées ne brillent pas très souvent par leur cohérence, mais... Il est vrai que les "Verts" héritent de deux strapontins d'échevins dans cette affaire et que le pouvoir justifie manifestement toutes les acrobaties idéologiques. La défunte "Vivaldi" était d'ailleurs un "bel exemple" en la matière !

 

 

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Même type de scénario, mais inversé : à Ixelles, la liste du bourgmestre écologiste était arrivée en tête hier soir. Mais Christos Doulkeridis ne pourra pas rempiler car PS/MR/Engagés ont conclu une alliance pour l'évincer. On ne peut même pas dire que la stratégie d'un "front des progressistes" est illisible, il n'en existe tout simplement pas à Bruxelles ou en Wallonie !

 

 

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Quelques heures après la fin du scrutin communal, les invectives de la campagne sont déjà oubliées et les partis se précipitent pour négocier des accords. Et comme à d'autres niveaux de pouvoir dans l'histoire de ce pays, PS et Écolo n'hésitent pas à s'associer au MR et aux Engagés, ceux-là même qui gouverneront au Fédéral et à la Région, ceux-là mêmes qui se préparent à taper fort sur la population à coups de mesures austéritaires très dures ! L'échafaudage institutionnel "belge" justifie sans doute à leurs yeux toutes les incohérences. Ainsi par exemple, à Tournai, le PS est éjecté par une majorité MR/Engagés/Écolo, et à Bruxelles ou Anderlecht, PS/MR/Engagés se marient, comme... à la Région. D'aucuns s'étonneront encore si les électeurs affirment ne plus s'y retrouver et disent que "voter ne sert à rien". A ce propos d'ailleurs, en Flandre, où le vote était facultatif, les abstentionnistes étaient près de 40 %, dans des élections "locales" pourtant réputées les plus proches des citoyens. Que serait-ce si le vote n'était pas obligatoire au Fédéral ? Probablement pas mieux que chez nos voisins français ! Et en Flandre toujours, une inquiétante première : la majorité absolue pour l'extrême-droite à Ninove. Sur une ligne raciste et sécuritaire totalement assumée. Un précédent qui pourrait annoncer d'autres dimanches noirs à l'avenir, tant la tendance à la montée du fascisme est forte en Europe ! Il faudra beaucoup plus que des manœuvres et des jeux de pouvoir dans les assemblées parlementaires/conseils communaux pour changer la donne et favoriser l'émergence d'une vraie alternative de gauche. Il faudra surtout une ample mobilisation sociale et il faudra travailler à construire un processus d'auto-organisation par "en bas". Très compliqué évidemment. Le chemin est particulièrement escarpé mais il n'en existe pas d'autre.

 

 

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Des majorités "progressistes" sont possibles dans de nombreuses villes et non des moindres : Liège, Mons, Herstal, Seraing, La Louvière, Saint Gilles, etc. Il semble bien, néanmoins, que les dirigeants du PS ne veulent pas entendre parler d'alliance avec le PTB. Nulle part, sauf peut-être à Molenbeek avec la remuante Catherine Moureaux ! Ils préfèrent de loin négocier avec les droites, MR et/ou Engagés, Engagés et/ou MR. Et pas seulement au détriment du PTB d'ailleurs, parfois aussi au détriment d’Écolo comme le montrent les péripéties politiciennes à Ixelles. Consternant. Mais demain, ils viendront nous dire qu'ils sont les principaux opposants aux gouvernements de droite au Fédéral et dans les Régions, demain ils défileront au premier rang dans les manifestations syndicales avec de jolies écharpes rouges, demain ils tonneront dans les assemblées parlementaires contre leurs "adversaires", alors... qu'ils dirigeront d'importantes communes avec ces mêmes partis qu'ils vilipenderont à Bruxelles ou à Namur, à la Chambre ou au Parlement wallon ! Et que l'on ne vienne pas nous servir des platitudes du style "l'échelon communal (ou provincial) n'a rien à voir avec les niveaux fédéral ou régional". Les discours des partis traditionnels sur le "signal de l'électeur" sont bel et bien une façade qui ne parvient plus à masquer leur tambouille aux différents niveaux institutionnels de l’État Belgique. En ce y compris Écolo, par ailleurs (Tournai !). En réalité, "Verts" et "socialistes" ont abandonné toute colonne vertébrale idéologique et ne sont plus motivés que par l'occupation du pouvoir à (pratiquement) n'importe quel prix. A ce rythme, ce n'est pas demain la veille que se constitueront ici des rassemblements de type "Nouveau front populaire" comme en France ! Qu'attend le mouvement syndical, la FGTB notamment, pour mettre la pression sur ces formations ? Allo, Thierry Bodson...

 

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13 août 2024

EN FINIR

Les JO de Paris se terminent sans la moindre trêve dans la course folle du monde des humains : le désastre écologique et climatique s'intensifie un peu plus chaque jour, le génocide à Gaza se poursuit et l'Ukraine continue à être martyrisée, les inégalités sociales et la pauvreté ne sont toujours pas en mode pause, le fascisme reprend vigueur et devient sans cesse plus menaçant, le règne du capitalisme globalisé et de la prédation planétaire semble sans fin. C’est bien parti pour mal se terminer ! Inverser cette trajectoire passera nécessairement par un mouvement populaire massif au niveau international. Est-ce encore possible ? Il n’existe en tout cas pas d’autre alternative : ou la fin de ce système économique et financier, productiviste et extractiviste, ou la barbarie généralisée et la mort !

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08 juillet 2024

Et maintenant ?

 

 
 

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Inespéré !
 
Le résultat du second tour des élections législatives françaises est une réelle surprise. La gauche réunie a déjoué tous les pronostics des éditorialistes des chaînes d’information en continu et toutes les prévisions des instituts de sondage : elle termine finalement première force politique de l’Hexagone ! Quant au RN, qui était présenté comme le parti qui allait immanquablement gouverner la France fort d’un tsunami électoral annoncé, il a échoué. La menace fasciste institutionnelle est ainsi provisoirement écartée !
 
Certes, comme ses adversaires, le Nouveau Front Populaire n’obtient pas une majorité parlementaire absolue. Loin de là. Mais il faut se rappeler d’où l’on vient.
 
Il y a un mois, à l’issue d’une campagne terne pour les élections européennes, le parti des abstentionnistes avait gagné et la bande à Le Pen caracolait largement en tête du classement des suffrages exprimés. Les partis de gauche incapables de s’unir avaient obtenu de piètres résultats, dans la dispersion.
 
Soucieux de mettre à profit cette séquence politique, Macron précipita le soir même du scrutin du 9 juin la dissolution de l’Assemblée Nationale et la convocation d’élections législatives rapides. Persuadé qu’il se débarrasserait ainsi de cette gauche désorientée. Et convaincu que c’était une occasion inespérée d’éliminer La France Insoumise, cette "gauche de gauche" qui n’a pas renoncé à défendre un programme radical, ce mouvement politique qui refuse obstinément de se résigner au désordre du capital et aux affres d’une Cinquième République à bout de souffle, cette opposition tenace à sa politique.
 
Pour Macron et ses proches, en prenant de vitesse les uns et les autres, il s’agissait de s’enfermer définitivement dans un entre-soi avec l’extrême-droite et de s’ériger ainsi en seul opposant légitime du RN.
 
Raté !
 
Dans les jours qui ont suivi le tour de passe-passe présidentiel, les différentes composantes de la gauche ont réussi à converger et à s'unir. Elles sont tombées d'accord sur un programme de rupture et sur une répartition des candidatures dans les 577 circonscriptions.
 
Et, après un mois d’efforts pour remobiliser l'électorat populaire, au rendez-vous : un succès surprenant pour maints "experts" es plateaux de télévision !
 
Pour autant, rien n’est fondamentalement solutionné.
 
Malgré ce revers inattendu, le RN a encore progressé en gagnant plusieurs dizaines d’élus supplémentaires. La menace fasciste restera dans les prochaines années une donnée incontournable de la politique française, avec à l’horizon 2027 une élection présidentielle convoitée par Marine Le Pen.
 
Le Nouveau Front Populaire peut gouverner, mais avec moins de 200 "représentants du peuple" il ne dispose pas d’une majorité absolue, ce qui rendra plus difficile la mise en œuvre de son programme. D’autant que l’on peut s’attendre à un nouvel embrouillamini à la sauce Macron, lequel va probablement tenter de diviser ses adversaires et de négocier une alliance de gouvernement avec certaines composantes de droite et... de gauche, à commencer par le PS. Et à l’exclusion évidemment des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon.
 
Ce qui doit maintenant primer est la mise en œuvre du programme du Nouveau Front Populaire, pas son abandon qui décrédibiliserait la gauche au plus grand profit de l’extrême-droite !
 
Mais ce qui peut et doit faire la différence, c’est la mobilisation du plus grand nombre. Hier, à Paris, et dans beaucoup de villes de France, l’enthousiasme des rassemblements était évident. Le défi sera de maintenir une implication active venant "du bas", d’autant que la période estivale des congés et le matraquage sportif médiatique sont moins favorables à une intervention de masse directe dans les domaines de la "chose publique" qui concernent pourtant directement la population.
 
Le travail ne fait que commencer.
 
En avant !
 
 
 

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12 juin 2024

Où va la France ?

 

 

Il y aura donc un (nouveau) "front populaire" en France pour les élections législatives planifiées dans moins de trois semaines, suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale par un Macron plus "verticaliste" que jamais.

Un (nouveau) "front populaire", c’est-à-dire une union entre différentes formations de gauche qui étaient à couteaux tirés ces derniers mois, comme la campagne pour les élections européennes l’a encore amplement démontré.

Mais face à une menace fasciste, face à la perspective d’un gouvernement d’extrême-droite dirigé par Jordan Bardella ce qui serait une triste première dans l’Hexagone (Vichy et Pétain ont surgi dans un contexte exceptionnel d’une guerre mondiale, pas via l’expression du suffrage universel !) – la gauche avait et a besoin d’unité, pas de division !

Aujourd’hui, l’heure est prioritairement au "front unique" dans les urnes.

Bien sûr, au-delà de l’urgence électorale, un "front unique" devra aussi être construit par en bas, dans les luttes et dans l’action. Le coup de poker de Macron, les résultats obtenus par le RN le 9 juin et la perspective de plus en plus réelle de voir un dirigeant lepéniste arriver à Mattignon, ont d’ailleurs déjà provoqué de nombreux rassemblements et de nombreuses manifestations dans différentes villes françaises. Un sursaut sans doute tardif mais néanmoins salutaire. Il n’y a pas d’autres voies pour changer les rapports de forces à plus long terme.

Dans l’immédiat, les gauches unies pourront-elles mettre en échec la manœuvre habile de Macron (de son point de vue) qui voudrait réduire la représentation parlementaire des différents partis de gauche (et surtout La France Insoumise !) à la portion congrue, et favoriser ainsi le RN (version contemporaine de l'infâme formule "mieux vaut Hitler que le Front Populaire"), définitivement érigé par lui en seule "alternative" au "macronisme" ? Réponse les 30 juin et 7 juillet.

Bon courage et bonne m… à mes amis français face à ce nouveau tournant majeur dans la vie politique Outre-Quiévrain !

 

 

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