Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06 décembre 2021

JLM 2022 (5)

PUP 2.jpg

 

 

Du tonus supplémentaire avec le

Parlement de campagne

de l’Union Populaire !

 

La France Insoumise n’est jamais en retard d’une innovation : dans le cadre de la campagne pour la présidentielle de 2022, elle a inauguré hier, à l’occasion du premier grand rassemblement parisien de Jean-Luc Mélenchon, un "Parlement de l’Union Populaire".

264454827_1570085053350181_7969191049247706798_n.jpgCette assemblée inédite comprend 200 membres, dont la moitié est "extérieure" au mouvement, et elle reflète la diversité des mobilisations sociales, démocratiques ou écologiques qui ont marqué le quinquennat Macron.

S’y retrouvent donc des personnes engagées, de tous les horizons : syndicalistes et militants associatifs, activistes des causes animales et environnementales, représentant(e)s des quartiers populaires et des territoires d’Outre-Mer, personnels de la grande distribution et des transports collectifs, femmes de ménage précarisées et soignant(e)s, étudiant(e)s et enseignant(e)s, scientifiques et journalistes, artistes et écrivain(e)s, historien(ne)s et économistes…

 

pup.jpg

 

Toutes et tous s’engagent pour porter un projet politique d’ensemble apte à répondre aux lourds défis de notre époque, et pour défendre une véritable alternative face aux diverses droites, de l’extrême-centre à l’extrême-droite la plus musclée.

Ce "Parlement de l’Union Populaire" aura un rôle consultatif sur les orientations de la campagne. Il préparera des publications thématiques et organisera des actions novatrices.

Il devrait s’élargir encore dans les prochaines semaines avec la dynamique de la mobilisation "insoumise".

 

264098404_1570085063350180_505342459229638715_n.jpg

 

Parmi les "personnalités" d’ores et déjà associées, et qu’il n'est pas possible de citer de manière exhaustive ici : Annie Ernaux (écrivaine), Barbara Stiegler (philosophe), Karine Lebon (députée GDR), Huguette Bello (présidente du conseil régional de La Réunion), Sophie de la Rochefoucauld (actrice et productrice), Cédric Durand (économiste), Jean-Marc Schiappa (historien), Aymeric Caron (journaliste et militant antispéciste), Xavier Mathieu (syndicaliste), Razmig Keucheyan (sociologue), Bruno Gaccio (scénariste), Yvan Le Bolloc’h (acteur et musicien), Sylvie Glissant (psychanalyste)

Ce groupe est co-présidé par Aurélie Trouvé (porte-parole sortante d’ATTAC) et Azzédine Taibi (maire PCF de Stains), et animé par les deux précités avec Manon Aubry (députée européenne LFI) et Eric Coquerel (député LFI).

Il reste 125 jours avant le premier tour du 10 avril 2022. C'est le moment de passer à la vitesse supérieure...

Avanti Popolo !

 

264418101_10159808523723750_1280376355493863262_n.jpg

 

https://parlement.lunionpopulaire.fr/la-composition-du-parlement/

 

 

01 décembre 2021

JLM 2022 (4)

 

resistance.jpgZemmour est une menace, mais il ne doit pas faire oublier Le Pen ! Ni les autres droites en voie d’extrême radicalisation, à l’instar des candidat(e)s à la «primaire» des Républicains (LR).

Il est vrai que le «quinquennat Macron», et ceux qui l’ont précédé, avec leurs mesures de désagrégation démocratique, de destruction sociale, d’impéritie environnementale, sur fond de crises multiples et de désarroi généralisé, ont favorisé une «extrême-droitisation» de la vie politique hexagonale.

Face à une «bête immonde» aussi décomplexée, la lutte, la résistance et la dénonciation sont certes indispensables.

Mais il ne suffit pas de crier ou de manifester «contre», ce qui ne convainc finalement que… les convaincus. Il est surtout indispensable d’être «pour», en défendant un projet alternatif de changement de société et en s’efforçant de persuader le plus grand nombre de sa pertinence. AEC.jpg

C’est ce que propose le programme de La France Insoumise, l’Avenir en Commun !

Dans une campagne électorale où les grands médias relaient de manière ininterrompue les thématiques sécuritaires ou migratoires, et où ils déroulent le tapis brun devant toutes les figures politiciennes les plus réactionnaires, cette démarche des Insoumis et de leur candidat visant à présenter prioritairement une «vision du monde pour le futur», qui ne se réduit pas à quelques propositions opportunistes éparses, détonne à cinq mois du premier tour de la présidentielle.

Alors qu’une élection devrait être un moment privilégié de débats approfondis, projet politique contre projet politique, force est de constater que pour la majorité des prétendant(e)s, tout se résume à quelques petites phrases assassines, à des positionnements de circonstance, à des postures destinées à flatter les «bas instincts» supposés de l’électorat.

C’est le mérite de Jean-Luc Mélenchon de toujours vouloir s’adresser à l’intelligence collective, de développer inlassablement les réponses programmatiques avancées pour relever les défis et enjeux de notre époque, de mobiliser les énergies pour la construction d’une «société d’entraide ayant pour but l’harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature» …

Mélenchon, président !

 

jlm essedec.jpg

14:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

22 novembre 2021

COLÈRE CONTRE L'AUTORITARISME SANITAIRE

 

LA NATURE A HORREUR DU VIDE.

LA POLITIQUE AUSSI.

L’EXTREME-DROITE OCCUPE LA RUE QUAND LES "GAUCHES" LA DESERTENT !

 

EjOCKkiWoAAK1PI.jpg

 

La ’’grande presse’’ commente largement ce qu’elle appelle un ’’durcissement des protestations contre les mesures anti-covid’’. En mélangeant tout et son contraire, au même titre que les innombrables commentaires sur les ’’réseaux sociaux’’ qui traduisent un véritable désarroi face à une situation il est vrai déconcertante. Quelques réflexions.

 

  1. Dans une ’’démocratie’’ et dans un ’’Etat de droit’’ peuvent être sanctionnées les personnes qui ne respectent pas la loi et les règles qui en découlent. Nous ne sommes pas dans un tel cas de figure ici : les ’’non-vaccinés’’ ne bafouent aucune disposition légale ; ils font simplement usage d’une liberté qui leur est accordée.
  2. Ce sont les gouvernements et leurs majorités politiques qui refusent de légiférer au sujet de ’’l’obligation vaccinale’’. Il ne s’agit nullement d’une décision prise par je ne sais quels ’’Illuminatis’’ ni quels obscurs ’’complotistes’’.
  3. Le présent ’’chaos’’ contribue à fracturer la population et participe à la construction d’une conflictualité exacerbée entre ’’pro-’’ et ’’anti-’’ vaccination. Cette antagonisme entre ’’ceux d’en-bas’’ profite à ’’ceux d’en haut’’ qui peuvent évacuer les débats sur les causes structurelles des pandémies et sur leur propre bilan dans la gestion de cette crise sanitaire !
  4. Les dérives autoritaristes actuelles ne sont pas anodines. Il est étonnant de constater que certains ’’progressistes’’ ne s’en inquiètent guère et parfois même applaudissent des deux mains ! Pourtant, quelle est cette ’’organisation sociale’’ où doivent être exhibés plusieurs fois par jour un ’’laisser-passer’’ (appelé chez nous Covid Safe Ticket) et ses papiers d’identité afin de pouvoir circuler librement, qui pour aller boire un verre dans un café, qui pour aller manger dans un restaurant, qui pour visionner un film dans une salle de cinéma ou assister à un spectacle culturel…, et ainsi de suite ? Quelle est cette ’’organisation sociale’’ qui permet à des citoyen(ne)s de contrôler quotidiennement d’autres citoyen(ne)s pour vérifier s’ils disposent des documents requis ou s’ils respectent les injonctions gouvernementales ? Quelle est cette ’’organisation sociale’’ qui privilégie un mode de décision ’’verticaliste’’, sans concertation aucune avec la ’’société civile’’ et les multiples associations représentatives du plus grand nombre ?
  5. Comment s’étonner, dans ces conditions, de l’existence d’un mécontentement grandissant et d’une montée des oppositions ? Comment être surpris par la multiplication de manifestations diverses et par le recours à des actions musclées de certains groupes, d’extrême-droite notamment, à la recherche d’une légitimité qu’ils pourraient maintenant providentiellement gagner ?
  6. L’essayiste Naomi Klein, dans un épais volume consacré à la ’’stratégie du choc’’, expliquait naguère comment les élites ultra-libérales utilisaient les crises et les catastrophes pour saper les fondements démocratiques des sociétés, et consolider ainsi leur hégémonie politique et idéologique. Elle soulignait l’émergence d’un ’’capitalisme du désastre’’ se donnant les moyens d’affaiblir toute contestation du despotisme du marché et de la logique du profit. Aujourd’hui, le ’’choc pandémique’’ confirme cette analyse. La Covid 19 sert de prétexte à une remise en question de droits et libertés démocratiques essentiels, hélas dans une certaine indifférence de beaucoup, tétanisés par la peur d’un virus.
  7. Les ’’gauches’’ doivent fermement combattre les orientations prétendument protectrices d’exécutifs qui ne se sont jamais réellement préoccupés de la santé des gens. On attend toujours de ces gouvernants des mesures fortes en matière de pollution (qui tuent des millions d'individus dans le monde chaque année !), de recours aux pesticides, ou de la ’’malbouffe’’… Le CST, qui est en réalité un ’’pass’’ autoritaire, incarne la duplicité des dominants. Il ne s’agit pas d’assurer une véritable sécurité sanitaire mais de renforcer le contrôle de la population, un contrôle déjà bien avancé avec certaines modalités de la ’’numérisation’’ de la société.
  8. Renoncer à relever ce défi anti-autoritaire reviendrait à ouvrir une voie royale aux ’’droites’’, parmi lesquelles les plus radicales ! Une erreur qui aurait de lourdes conséquences démocratiques, sociales et politiques…

 

 

258627226_10159312171833346_5034874101293913023_n.jpg

 

PS : Sur les antennes de la RTBF, j'ai entendu ce matin quelqu'un répéter que des malades du cancer ne pouvaient recevoir des traitements adéquats "à cause des non-vaccinés" qui encombraient les soins intensifs ! Voilà comment on divise une population ! Rappelons que les difficultés de l'hôpital sont la conséquence directe des politiques austéritaires des différents gouvernements : politiques de restructurations, de coupes budgétaires, de suppressions de lits et de matériel, qui ont poussé beaucoup de soignants découragés à changer de métier ! Si les moyens nécessaires étaient mis à disposition du secteur hospitalier, plutôt que de galvauder des milliards € pour l'achat de F35 par exemple, aucun "choix" ne devrait être effectué parmi les victimes de pathologies graves ! Décidément, les gouvernants, et celles/ceux qui relaient mécaniquement leurs discours, s'y entendent à merveille pour fracturer toujours plus la société et camoufler ainsi les lourdes responsabilités gouvernementales dans la gestion erratique de cette crise sanitaire ! 

09:06 Publié dans Blog, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

18 novembre 2021

JLM 2022 (3)

AEC 2022.jpg

Le programme L'AVENIR EN COMMUN, réactualisé, est disponible dès aujourd'hui en librairie. Prix de vente : 3 €

 

 

15 novembre 2021

UNE PANDÉMIE D'EMBROUILLAMINI

R.jpgAujourd'hui, la vaccination n'est pas obligatoire et repose sur la volonté de chacun(e).

Dès lors, comment peut-on  –dans un "Etat de droit"–  sanctionner ou pénaliser les personnes qui font usage de la liberté de choix qui leur est accordée ? Si le permis de conduire était facultatif, on réprimerait celles et ceux qui conduisent une voiture sans ce document ?

Il est donc urgent de mettre fin aux atermoiements et à l'hypocrisie des "décideurs".

Ou on légifère sans tarder en faveur de "l'obligation vaccinale", ou l'on cesse immédiatement de "fracturer" la population et de traquer une partie de celle-ci !

Assez de confusion et d'improvisation au jour le jour ! Assez de déclarations qui partent dans tous les sens ! Assez de "Processions d'Echternach" à répétition !  Assez de "verticalisme" et de dérives "despotiques" !

De la clarté et de la cohérence dans la définition d'une ligne de conduite face à la pandémie ! Un "processus de décision", sur cette question ou sur d'autres aspects de la lutte contre la Covid, qui associe la société civile et favorise une participation citoyenne active !

Nous avons besoin de plus de "démocratie" et moins d'"autoritarisme", nous devons revendiquer plus de libertés effectives et moins de contrôle généralisé, si nous voulons éviter de nous réveiller dans une "dystopie" qui aurait pris corps dans notre société...

 

covid 1984.jpg

14:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

14 novembre 2021

LE BIDE DE LA COP 26

GT et chiens.jpg
 
Greta Thunberg :
 
"The COP 26 is over. Here’s a brief summary: Blah, blah, blah.
 
But the real work continues outside these halls. And we will never give up, ever.
 
Unless we achieve immediate, drastic, unprecedented, annual emission cuts at the source then that means we’re failing when it comes to this climate crisis.
 
“Small steps in the right direction”, “making some progress” or “winning slowly” equals losing."
 
 
Contrairement aux propos nets de Greta Thunberg, Jean-Pascal van Ypersele (GIEC) ne veut pas parler d'"échec" de la COP 26 !
 
Il n'est pas le seul : Adelaïde Charlier (coordinatrice francophone du mouvement Youth for climate), dans les médias aujourd'hui, tenait un discours assez similaire. Sans oublier, évidemment, ces innombrables "responsables politiques" qui se succèdent devant les caméras pour répandre la bonne parole, un tantinet forcée car le bilan final est loin d'être enthousiasmant, même pour les adeptes de Monsieur Émile Coué.
 
A les en croire, il y aurait donc malgré tout des "motifs de satisfaction", des "signaux" et des "gestes" positifs. Bref, "des pas dans la bonne direction", selon une formule qui a beaucoup de succès après chaque rassemblement de la "diplomatie climatique internationale", depuis près de 30 ans...
 
Mais, problème, COP ou pas COP, de la numéro 0 (Rio) jusqu'à la présente numéro 26 (Glasgow), la situation n'a cessé de se dégrader. Car les belles paroles et les bonnes intentions ne peuvent remplacer des actes !
 
Pourquoi dès lors s'en tenir à cette narration lénifiante ? Parce que ces personnes –quelques unes sans doute de bonne volonté– sont incapables d'imaginer un autre horizon que celui du capitalisme, qu'il s'agirait donc de "verdir".
 
Mais en ne remettant pas en cause fondamentalement ce mode de production, de consommation et d'échange, en refusant d'envisager l'absence d'issue structurelle dans le cadre d'un système mobilisé par la course aux profits et qui sacralise "la concurrence libre et non faussée", ils contribuent à maintenir le monde dans une dangereuse impasse !
 
S'il n'y a rien à attendre des palabres à répétition orchestrées périodiquement par les différents gouvernements, il convient donc aussi de garder une distance critique vis-vis de certains "experts" ou de certaines "figures médiatisées", certes utiles pour dresser un tableau lucide et argumenté de la catastrophe actuelle, mais inaptes à définir une alternative systémique "radicale", c'est-à-dire qui prend les difficultés à la racine.
 
Il n'existe pas d'autre chemin, aussi escarpé soit-il, que celui des mobilisations de masse pour... un projet politique à la hauteur de l'enjeu : l'éco-socialisme !
 

Ecosocialism10.png


23:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

08 novembre 2021

ERNEST MANDEL - UN ENGAGEMENT PERMANENT POUR LA RÉVOLUTION

Ernest Mandel est une figure majeure des "marxismes" du "court" et tumultueux XXème siècle.

Un militant, un internationaliste, un théoricien, certes.

Mais aussi un homme profondément jovial qui avait la camaraderie chevillée au corps, un humaniste révolutionnaire qui se situait dans la tradition des "Lumières", un volontariste qui ne s'arrêtait pas devant les innombrables obstacles dressés par les tenants de l'ordre du Capital !

Un indécrottable "optimiste" ont souvent ajouté avec ironie et condescendance d'aucuns qui sont revenus de tout.

Oui, Ernest était convaincu que l'"émancipation humaine" était un combat de longue haleine qui finirait par triompher. Oui, il considérait le "socialisme/communisme" comme la seule issue à la barbarie de notre époque capitaliste. Oui, il était persuadé que cette "utopie concrète" se matérialiserait à l'avenir. Oui, il avait pleinement confiance dans les mouvements de masse et leurs capacités d'auto-organisation.

Bien sûr, la réalité lui a donné tort jusqu'ici. Bien sûr, l'actuelle "catastrophe écologique" assombrit encore un peu plus le futur des espèces vivantes, parmi lesquelles la nôtre !

Mais à moins de se résigner et d'opter pour un repli individualiste, la lutte reste la seule voie. Même si nos modes d'action et nos objectifs doivent être ajustés en tirant les enseignements du passé, en intégrant  les spécificités du "capitalisme financier globalisé", en assimilant pleinement les répercussions d'une société "numérisée" de contrôle généralisé...

 

¡Hasta la Victoria Siempre!

 

"Ne succombez pas au désespoir, à la résignation, ou au cynisme, face aux terribles épreuves qui nous attendent tous. Ne vous repliez pas sur les «solutions individuelles». N'oubliez jamais l'engagement moral de tous ceux qui se réclament du marxisme : la défense intransigeante des intérêts des exploités et des opprimés à l'échelle mondiale, tout le temps. Ne vous contentez jamais d'activités de pure propagande. N'oubliez jamais l'engagement initial et final de Marx : essayer de commencer à changer le monde."

 

Ernest Mandel, New-York, 11 novembre 1994

 

 

 

 

254418962_2689547651339892_4543494739672304882_n.jpg

 

Parution février 2022 (à commander dès maintenant sur syllepse.net)
 
Né de parents juifs, Ernest Mandel est élevé dans un foyer socialiste de gauche. Il rejoint, en 1939, la petite section belge de la 4e Internationale et participe à la résistance antinazie; il est arrêté par deux fois, s’évade. Arrêté une troisième fois, il est envoyé dans un camp de travail.
 
Après la guerre, il devient un membre influent du mouvement syndical belge. Dans les années 1960, il publie des ouvrages de théorie économique marxiste qui seront édités dans de multiples langues, à des millions d’exemplaires. En 1963, il est exclu du Parti socialiste belge, avec les membres de son aile gauche, et participe alors à la création de la Ligue révolutionnaire des travailleurs. Durant toutes ces années, il est l’un des principaux animateurs de la 4e Internationale et il parcourt le monde dans tous les sens. Il est présent à Cuba où il se lie à Che Guevara. Il est actif dans le soutien au FLN algérien dans sa lutte de libération et aux mouvements de guérilla latino-américains. On le retrouve en Pologne et en Allemagne de l’Est où il entre en contact avec les dissidents.
 
Décédé d’une crise cardiaque en 1995 à Bruxelles, Ernest Mandel a été l’un des intellectuels marxistes anti-staliniens les plus en vue de la seconde moitié du 20e siècle.
 
Ses écrits ont été publiés dans plus de quarante langues. Son dernier ouvrage majeur, Le troisième âge du capitalisme, a eu une large influence sur le renouveau de la pensée marxiste.
 
Pour l’écriture de cette biographie, Jan ­Willem Stutje a eu accès aux archives privées d’Ernest ­Mandel. Il a également interviewé de nombreuses personnalités qu’il a connues. Il raconte ici également les relations entretenues par Ernest Mandel avec des intellectuels de renom, comme Jean-Paul Sartre, Ernst Bloch ou Perry Anderson.
 
La vie d'un révolutionnaire et celle, parfois tragique, de l’homme.
 

Mandel wiaz.jpg

19 octobre 2021

Solidarité

 Après le jugement en première instance, le 23 novembre dernier,  17 syndicalistes à nouveau condamnés par la cour d'appel de Liège pour des faits commis le 19 octobre 2015, lors d'une grève générale contre la politique austéritaire du gouvernement Michel !

Il s'agit d'une remise en cause frontale du droit de grève !

Et derrière le mouvement syndical et ses actions, ce sont tous les mouvements de contestation qui sont menacés !

Ce pays est de plus en plus une "démocratie" de basse  –de très basse– intensité !

La défense des libertés et droits démocratiques reste un combat fondamental au XXIème siècle...

 

131144105_3591092527600497_2336364931321512899_n.jpg