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27 septembre 2022

"BOUQUINAGE" - 9

 

"En un mot, l'avenir est radieux, mais notre chemin est tortueux."

 

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31 août 2022

Un monde bien parti pour mal finir...

 

Durant la déferlante du Covid, d’aucuns ont dit et répété que le "monde de demain" sera meilleur que celui "d’hier"…
 
Aujourd’hui, alors que la pandémie n’a toujours pas été éradiquée et que d’autres menacent, les inégalités sociales s’accentuent, amplifiées encore par l’explosion des prix de l’énergie et par une inflation ainsi revigorée qui poussent un nombre grandissant de personnes vers la précarité.
 
Le contraste est de plus en plus saisissant entre l’accumulation sans fin de fortunes pour une minorité et l’appauvrissement renforcé des populations.
 
Dans le même temps, l’inertie des gouvernants consolide de jour en jour la catastrophe écologique, avec des conséquences concrètes que nous subissons tous, tels des "événements climatiques extrêmes" à répétition (inondations, canicule, sécheresse...).
 
Et, pour mettre un peu de "piment" supplémentaire dans nos existences, le spectre d’un conflit mondial resurgit, attisé par l’agression militaire russe en Ukraine et par les tensions géopolitiques qui en découlent !
 
Le capitalisme, son dogme de la croissance et sa fuite en avant productiviste, son exploitation des êtres humains et son pillage extractiviste de la nature, sa concurrence généralisée acharnée et sa course obsessionnelle aux profits, vont directement à l’encontre de "l’intérêt général humain" et menacent notre survie collective.
 
Il devrait être évident que sans rupture avec ce système il n'y aura pas d’issue, mais beaucoup continuent cependant à refuser de l’envisager !
 
Il est à nouveau minuit dans le siècle…

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07 mai 2022

Nouvelle Union Populaire

 

Sur la situation politique française, quelques éléments d’analyse concrète d’une situation concrète.
 
 
nupes.jpgCes derniers jours, il a beaucoup été question du rassemblement des gauches, un processus qui met en rage la plupart des journalistes des médias dominants, ceux qui sont la propriété de quelques milliardaires, et une dynamique qui inquiète la caste des privilégiés et des dominants.
 
A contrario, au niveau du peuple, l’enthousiasme et l’espoir renaissent, même s’il subsiste de légitimes interrogations et parfois un certain scepticisme, eu égard le bilan calamiteux du PS au pouvoir (2012-2017).
 
Aujourd’hui, il n’y avait toutefois pas d’autre option que de tenter de construire cette "union", et il faut saluer le rôle joué par la force politique dominante à gauche, l’Union Populaire de Jean-Luc Mélenchon.
 
Pourquoi cette nécessité ?
 
• Depuis 2017, les rapports de force électoraux sont largement en faveur des différentes droites.
• L’extrême-droite ne cesse de progresser et les 42 % du Rassemblement National le soir du 24 avril indiquent que la cote d’alerte est largement dépassée.
• La reconduction de Macron pour un second mandat et la perspective d’une nouvelle majorité présidentielle annoncent 5 années supplémentaires de désastre social, de menaces pour la démocratie, d’inaction tragique devant la catastrophe écologique.
• La crise de la représentation politique et l’incapacité des vieux partis à présenter des réponses attractives et crédibles aux urgences de notre temps poussent des millions d’électeurs écœurés dans la voie de l’abstention et entretiennent un cynisme grandissant.
 
Par conséquent, comme la politique a horreur du vide et comme les élections législatives sont proches, une réponse forte devenait  indispensable.
 
Voici donc la "Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale" !
 
 

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Avec quels objectifs ?
 
Gagner les 12 et 19 juin !
 
Gagner car on ne participe pas à une bataille électorale pour témoigner ou pour perdre. Gagner pour pouvoir mettre en œuvre une autre politique qui réponde aux besoins et aux aspirations du plus grand nombre. Gagner pour arrêter la croissance des inégalités et l’augmentation de la pauvreté. Gagner car le temps presse pour la planète. Gagner pour redonner du tonus à une démocratie défaillante. Gagner pour engager une rupture avec un mode de production/de consommation/d'échange capitaliste qui enferme l’humanité dans une dangereuse impasse.
 
Possible ?
 
Oui, car le "bloc bourgeois" est actuellement "explosé". Les droites sont divisées, LREM et LR. Les extrêmes-droites sont divisées, RN et R. Et le centre, comme toujours, est enlisé dans les sables mouvants de la confusion.
 
Il existe donc une "fenêtre de tir", une opportunité réelle d’imposer une "cohabitation" au monarque soutenu par toute l’oligarchie financière depuis 2017.
 
Même si cela ne sera pas simple et même s’il subsiste une inconnue de taille dans quelques semaines, le niveau de l’abstention !
 
Dans l’opposition ou au pouvoir, un autre facteur sera primordial pour les gauches unies : la mobilisation populaire !
 
arton28028.jpgEn mai-juin 1936, un grand mouvement de grèves avait porté le gouvernement de Léon Blum. Certes, l’histoire ne se répète jamais (Marx), ou à tout le moins elle ne se répète pas à l’identique. Le 21ème siècle n’est pas le 20ème siècle, 2022 n’est pas 1936.
 
Mais sans ébullition "en bas", il sera plus difficile de changer la vie et transformer la société par les seules décisions gouvernementales ou par des débats limités à l'Assemblée Nationale.
 
L’heure n’est plus aux tergiversations.
 
Il reste un bon mois pour se défaire de la résignation et arracher la victoire face au vieux monde et à ses représentants. 
 
 

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03 janvier 2022

Lutte des classes

 

Le Nouvel Observateur : Quelle est la valeur de gauche qu’il faudrait selon vous promouvoir d’urgence ?
Marguerite Duras : La lutte des classes.
Le Nouvel Observateur : Pardon ?
Marguerite Duras : À part rétablir la lutte des classes, je ne vois pas…


(Le Nouvel Observateur, 2 avril 1992)

 

 

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La lutte des classes et plus qu'une "valeur", elle est un fait. Mais que cette réalité soit escamotée par une bonne partie de la "gauche" ne date pas d'aujourd'hui. Il y a près de 30 ans, alors que Mitterrand en était à son deuxième mandat présidentiel, Marguerite Duras mettait déjà les pieds dans le plat social-libéral, à sa manière. Une prise de position qui n'a guère été entendue au vu des dérives de plus en plus droitières de celles et ceux qui prétendaient "changer la vie" et "changer le monde" !

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01 janvier 2022

2022 : une fenêtre ouverte pour une "révolution citoyenne" ?

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On n'y a pas échappé !

Aux bêtisiers médiatiques répétitifs, aux traditionnelles rétrospectives d’une année qui se termine, aux appels rituels à la paix dans le monde, aux souhaits les meilleurs pour une autre année qui commence, aux serments de continuer la lutte contre un virus qui bouleverse nos vies.

0120195e110ac261114babeb424ac723.jpgVœux de bonheur, de santé, de prospérité pour celles et ceux qui restent dans la tradition ; vœux de lutte, de solidarité, voire de changement révolutionnaire pour celles et ceux qui veulent pimenter cette routine d’un supplément d’âme "militant".

Mais "engagés" ou "conformistes", ces espoirs réitérés modifient peu la réalité. Le monde du premier janvier 2022 n'est guère différent de celui du 31 décembre 2021 !

L’exploitation, l’oppression, les injustices, les inégalités, les guerres, la pandémie, la violence, le racisme, l’aliénation, les crises, le réchauffement climatique, la destruction de l’écosystème humain, l'extinction des espèces, resteront des soucis majeurs permanents.

L’histoire à venir ne dépend pas de vœux pieux, ni de prophéties hardies ou de pronostics hasardeux, mais de l’action et des choix quotidiens de chacun[e] !

Les mobilisations individuelles et collectives restent le seul moyen pour avancer vers une société d'harmonie entre les êtres humains entre eux et avec la nature.

 

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Tout au long des douze prochains mois, nous resterons donc confrontés aux mêmes menaces  : le recul des libertés au motif du combat contre l'épidémie du Sars-Cov-2, le poids de l’UE et de ses traités austéritaires,  les politiques gouvernementales réactionnaires, le dérèglement climatique, la croissance des inégalités sociales, les tensions internationales...

Et la résistance demeurera de mise ! Résistez.jpg

Parmi les échéances politiques prochaines : d’importantes élections chez nos voisins d’Outre-Quiévrain, les 10 et 24 avril. Avec une possibilité de changement de donne radicale en cas de victoire de l'"Union Populaire", de son programme et de son candidat. Assurément, un succès de Jean-Luc Mélenchon aurait ici des répercussions bien au-delà des frontières de l’Hexagone.

Voilà au moins une perspective pour l’année 2022 qui mérite un franc soutien !

 

 

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23 décembre 2021

Comédie au Parlement

 

Parmi les professionnels de la duplicité il y a les partis qui gouvernent. Et c'est de l'art, mais pas du très grand art ! Plutôt une tambouille amère concoctée à la petite semaine !

Ainsi, les représentants de ces formations disposent de ministres dans différents gouvernements –4 pour Ecolo, par exemple (Fédéral-FWB-RW-BXL)–, participent pleinement à la prise de décision, mais une fois les mesures arrêtées par ces exécutifs réunis sous la houlette du timonier De Croo, leurs parlementaires se précipitent à la Chambre pour les contester !

Comme cette élue écologiste qui se demande "ce qui s'est passé au Codeco", hier. Allo, quoi ! On pourrait lui conseiller de se renseigner directement auprès de son vice-premier (Gilkinet), mais je suppose que c'est peine perdue.

Je mentionne ici Ecolo, mais la problématique est exactement la même pour le MR et le PS, naturellement. D'ailleurs les trois partis sont associés aux différents niveaux de pouvoir (sauf le MR, à Bruxelles)...

Alors, pourquoi ce mauvais cinéma répétitif (qui, lui, ne mettra pas la clé sous le paillasson !) ? Que l'on ne vienne pas me dire que les députés ne sont pas de simples petits soldats et que la preuve est ici donnée qu'ils disposent toujours de leur faculté de se positionner librement. Il suffit de vérifier leur attitude lorsque l'on passe aux votes, notamment quand il s'agit d'assurer au gouvernement des pouvoirs exorbitants en matière de gestion de la crise pandémique ! A cette occasion, pas une tête ne dépasse !

Non, cette bouffonnerie est destinée à l'opinion publique (et aux différents électorats !). Des dispositions, prises ce mercredi, suscitent un tollé général dans la société et provoquent de vives réactions dans le monde de la culture. Il s'agit donc d'indiquer bruyamment que l'on est à l'écoute des préoccupations qui s'expriment massivement sur le terrain et que l'on a pas abandonné toute "empathie". Mais une fois ce tour de piste obligé effectué, on abordera l'ordre du jour suivant et on misera sur la trêve des confiseurs pour que la colère s'estompe !

En attendant, dès dimanche, les salles de spectacle et les cinémas fermeront une nouvelle fois leur portes pour une durée indéterminée, plongeant les artistes et toutes celles/tous ceux qui sont actifs dans ce secteur dans un profond désarroi et des difficultés matérielles supplémentaires !

Merci qui ?

 

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Post Scriptum, 23h00.  Le député du PTB , Marco Van Hees, publie sur Facebook la liste des députés fédéraux qui ont voté contre une motion du PTB demandant de revoir les fermetures dans le secteur culturel. Parmi ces élu(e)s, certain(e)s qui avaient pris la parole cet après-midi pour critiquer et dénoncer la mesure frappant la culture : Marie-Colline Leroy (Ecolo), Florence Reuter (MR) ou Sophie Rohonyi (Défi). Évidemment, outre leur duplicité, la cohérence politique n'a jamais été l'une de leurs principales caractéristiques. Et puis, n'est pas Che Guevara qui peut/veut...

 

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19:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

Pandémie, suite mais pas fin. Un point de vue tranchant...

 

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22 décembre 2021

Le Codeco maintient un cap autoritaire !

J'évoquais encore tôt ce matin la gestion autoritaire de la crise pandémique et les menaces pour les libertés et la démocratie qui en découlent.
 
Je dénonçais -notamment- le processus de décision "verticaliste" et les pouvoirs concentrés dans les mains du "Codeco".
 
Voilà qu'il n'a pas fallu attendre longtemps pour en avoir une nouvelle démonstration. Cet après-midi, il a donc été décidé de frapper à nouveau le secteur de la culture. Les salles de spectacles et les cinémas seront fermés dès ce dimanche, alors que cette mesure n'était même pas "recommandée" par les experts du "Gems" !
 
"Personne n'avait rien vu venir", telles sont les réactions entendues dans les médias. En effet, personne n'avait pressenti cet enième couperet... parce qu'aucun signal clair en ce sens n'avait été lancé et parce qu'il n'y a eu aucune concertation en amont avec les acteurs concernés !
 
Ce mode de fonctionnement unilatéral où un petit groupe de personnes décide pour le plus grand nombre n'est évidemment pas dirigé uniquement contre le secteur culturel, mais il illustre bien un mécanisme où tout est décrété "en haut", sans aucune possibilité de discussion ou de remise en cause !
 
Cet "autoritarisme" sans cesse confirmé n'augure pas un "monde de demain" rompant avec les "mondes d'hier" ou "d'aujourd'hui". Que du contraire !
 
Plus généralement, que pouvions nous attendre de la ligne suivie par les gouvernants depuis le début de l'envol mondial du Covid 19, si ce n'est le pire ?
 
Ainsi, et il faut insister, la mise en place d'instruments de surveillance permanents du peuple, l'entretien d'un climat de peur/panique  favorisant la passivité et l'atomisation des citoyen(ne)s, l'organisation de la division de la population en nourrissant un clivage "vax/anti-vax", ne profiteront, in fine, qu'à une extrême-droite qui ne cesse de s'enhardir de jour en jour...
 

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