Jour J - 10

Journal d'une campagne (23)

 

KALEIDOSCOPE

 

 

On se souvient de la droite brandissant le spectre de l'arrivée de chars soviétiques à Paris, en 1981. Aujourd'hui, l'URSS a disparu mais Fillon n'en a cure et affirme que Jean-Luc Mélenchon veut instaurer "le communisme"  en France !

En jouant cette partition loufoque, le candidat "mis en examen" veut effrayer les électeurs prêts à soutenir le candidat de la France Insoumise. Et sans doute aussi opérer une diversion pour camoufler ses nombreuses turpitudes...

Difficile de se débarrasser des recettes politiciennes du XXème siècle lorsque l'on représente la droite la plus ringarde du monde !

 

 

Marine Le Pen aussi cherche à brouiller les pistes pour enrayer la dynamique qui porte Jean-Luc Mélenchon. La voilà affirmant que ce dernier préconise "100 milliards € d'impôts supplémentaires pour les Français" !

En réalité, elle frémit car ce sont ses amis du CAC40 et les privilégiés de l'oligarchie qui passeront à la caisse de la réforme fiscale défendue dans le programme L'Avenir En Commun.

La majorité des citoyens ne paiera rien et celles et ceux qui gagnent moins de 4.000 €/mois verront même leur contribution diminuer !

 

 

Il paraît que "les marchés" craignent l'arrivée de Jean-Luc Mélenchon au second tour ! Le monde de la finance sait distinguer ses véritables adversaires. En 2012, il était indifférent quand Hollande discourait au Bourget. Avec le porte-parole de la France Insoumise, c'est une autre paire de manches.

Dès lors, l'oligarchie mettra tout en oeuvre pour éviter un scénario qu'elle juge intolérable.

Pendant des mois, nous avons eu droit au "Tout, sauf Mélenchon". A 10 jours de l'échéance électorale, nous sommes maintenant confrontés au "Tous contre Mélenchon", qui unit ses adversaires, les principaux médias et les nantis.

Toute la force du peuple sera nécessaire pour mettre en échec cette coalition des enragés de l'ordre capitaliste établi !

 

 

A propos de cette "crainte ultime des marchés"  face à la perspective d'un duel Mélenchon-LePen, épinglée par la presse, voici le commentaire du porte-parole de PTB, Raoul Hedebouw :

"Elle est belle leur "démocratie" : si les peuples osent sortir du cadre imposé , ce sont les Bourses qui tentent de les rappeler à l'ordre en promettant le pire. Maintenant que Mélenchon augmente dans les sondages, il a un programme de redistribution des richesses et voici l'élite française qui s'inquiète et menace. Le scénario est connu : "Vous pouvez choisir, mais pas ceux qui sortent du cadre". "Il n'y a pas de choix démocratique en dehors des traités européens" disait Jean-Claude Juncker.
Mais il n'y a pas d'alternative, si on veut changer le système il faudra affronter l'establishment et les traités européens. Il s'agit d'un enjeu bien plus large qu'une élection. En attendant, comme dit Melenchon, "s'ils s'inquiètent c'est que c'est bon signe". Le PTB et Comac seront ce soir avec une délégation au meeting de la France Insoumise à Lille... Mon petit doigt me dit que beaucoup de Belges y seront également".

 

 

 

 

 

Journal d'une campagne (22)

 

KALEIDOSCOPE

 

 

Chantal Mouffe, philosophe proche de Jean-Luc Mélenchon, a accordé un entretien au Figaro.

"Avant d'évoquer des orientations stratégiques, il faut faire une analyse de la conjoncture. Je m'inspire de Machiavel, qui comme l'a fait remarquer Louis Althusser s'inscrit toujours dans la conjoncture. J'essaie de comprendre les enjeux du moment et c'est à partir de là que je tente de développer une perspective. C'est la raison pour laquelle, je suis opposée à la philosophie normative. Les philosophes politiques ont tendance à faire de grandes élaborations pour expliquer comment le monde devrait être sans tenir compte du contexte. Pour ma part, j'essaie au contraire de fonder mes théories sur la réalité de l'époque."

 

La suite, ici :

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/04/11/31001-201...

 

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Jean-Luc Mélenchon était l'invité de la matinale de RTL, ce mardi 11 avril. L'occasion de rappeler clairement quelques unes de ses analyses et positions :

• Sur la Syrie : Bachar El-Assad est un  "criminel". La question est : "comment revenir à la paix " et comment "permettre aux Syriens de se débarrasser eux-mêmes" du dictateur.

• Sur la paix : "la guerre ne règle rien" et il faut se mobiliser pour l'empêcher.

• Sur l'emploi : c'est "ma préoccupation numéro un"; "il faut redonner un horizon aux gens qui n'en ont plus aucun". Dans ce combat, la "transition écologique" sera aussi une "machine à créer de l'emploi".

• Sur le code du travail : celui-ci est en danger car "Messieurs Macron et Fillon" rivalisent de "trouvailles pour le détruire" !

 

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Les sondages plus favorables à Jean-Luc Mélenchon, le succès jamais démenti de ses rassemblements, la force du projet politique de la France Insoumise, inquiètent de plus en plus ses adversaires et quelques « grands médias ».

Ceux-ci haussent donc le ton d'heure en heure, redoublent de hargne et se répandent en bobards et en invectives.

Les anciens (voir : http://rouge-ecarlate.hautetfort.com/archive/2017/01/20/d...) et des nouveaux.

Ainsi, pour Macron, promouvoir la paix, comme s'emploie à le faire Jean-Luc Mélenchon, est une « attitude irresponsable » ! Ce candidat de la finance, lui, est manifestement prêt à assumer de nouveaux conflits meurtriers...

 

Pour son ami Gattaz, dirigeant du MEDEF, « voter Mélenchon c'est ruine, désespoir et désolation ». Ce patron cynique devrait demander aux 9 millions de pauvres et aux 6 millions de chômeurs, à toutes les victimes des politiques (néo-)libérales qu'il préconise -accidentés du travail, salariés licenciés ou précarisés, syndicalistes réprimés, ...- ce que signifient réellement la désespérance et la misère ! Décidément, la caste oligarchique étale toute sa peur et tout son mépris du peuple en cette fin de campagne...

Pour le journal « Les Echos », les programmes de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen sont « similaires » ! Une resucée du vieux refrain des « extrêmes » qui se rejoignent. Qui expliquera à ces « médiacrates » qu'il existe des points communs apparents entre tous les programmes des candidats, mais que ce qui est déterminant ce sont précisément les divergences et différences de projets défendus par les uns et les autres ? Quel autre candidat que Jean-Luc Mélenchon veut être le dernier président de la 5ème République ? Quel autre candidat que Jean-Luc Mélenchon est disposé à réunir une Assemblée constituante pour rendre le pouvoir au peuple ?

 

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 Pour visionner le premier "clip de campagne" :

 http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/presidentielle-2017-le-clip-de-campagne-de-jean-luc-melenchon-932649.html

 

 

 

Jour J - 12

Journal d'une campagne (21)

 

AGENDA

 

Journal d'une campagne (20)

 

KALEIDOSCOPE

 

 

Le 7 avril 2017, Jean-Luc Mélenchon était l'invité du 20h de France 2. Il a condamné l'attaque chimique en Syrie qui a fait plusieurs dizaines de morts et a appelé à punir les coupables tout en trouvant une issue diplomatique au conflit sous l'égide de l'ONU. Jean-Luc Mélenchon a expliqué qu'il était pour que la France sorte de l'OTAN afin de retrouver son indépendance et de ne pas être entraînée dans les mécanismes de guerre des alliances militaires. Sur le plan national, il a réaffirmé qu'il abolirait la loi El Khomri et qu'il convoquerait l'Assemblée constituante chargée d'en finir avec la monarchie présidentielle en rédigeant la Constitution d'une 6e République. Jean-Luc Mélenchon a, enfin, abordé les questions de culture et a affirmé que le jeu vidéo était "la grande création culturelle de notre temps".

 

 

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2 millions de téléspectateurs ont suivi le passage de Jean-Luc Mélenchon dans l'émission "On n'est pas couché" sur France 2, ce samedi 8 avril. Aux journalistes qui se demandaient s'il s'était "assagi", il a répondu  -goguenard-  que "le feu couvait toujours sous la cendre"...

 

 

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La direction du PCF se fixe l'objectif de 10.000 points de rencontres de proximité, partout en France, d'ici le premier tour de l'élection présidentielle. Engagés dans la campagne, les communistes veulent porter le plus haut et le plus loin possible la candidature de Jean-Luc Mélenchon, tout en agissant pour un rapport gauche/droite plus favorable dans la perspective des élections législatives.

 

 

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Dimanche 8 avril. Enorme succès du rassemblement de la France Insoumise à Marseille. Devant 70.000 personnes, Jean-Luc Mélenchon a expliqué qu'elle était sa vision de la paix face à la montée des tensions internationales. Un discours que l'on peut évidemment retrouver sur sa chaîne Youtube, comme toutes ses interventions dans cette éprouvante (mais stimulante) campagne électorale.

 

 

 

Comme il en a pris l'habitude, Jean-Luc Mélenchon a conclu le rassemblement de Marseille par une poésie. Au Havre, il avait choisi un texte de Charles Baudelaire, L'Albatros. Ici, sur les bords de la Méditerranée, il a lu un poème du Grec Yannis Ritsos, La Paix.

 

 

Le rêve de l’enfant, c’est la paix.
Le rêve de la mère, c’est la paix.
Les paroles de l’amour sous les arbres
c’est la paix.

Quand les cicatrices des blessures se ferment sur le visage
         du monde
et que nos morts peuvent se tourner sur le flanc et trouver
         un sommeil sans grief
en sachant que leur sang n’a pas été répandu en vain,
c’est la paix.

La paix est l’odeur du repas, le soir,
lorsqu’on n’entend plus avec crainte la voiture faire halte
         dans la rue,
lorsque le coup à la porte désigne l’ami
et qu’en l’ouvrant la fenêtre désigne à chaque heure le ciel
en fêtant nos yeux aux cloches lointaines des couleurs,
c’est la paix.

La paix est un verre de lait chaud et un livre posés devant
         l’enfant qui s’éveille.

Lorsque les prisons sont réaménagées en bibliothèques,
lorsqu’un chant s’élève de seuil en seuil, la nuit,
à l’heure où la lune printanière sort du nuage
comme l’ouvrier rasé de frais sort de chez le coiffeur du quartier,
         le samedi soir
c’est la paix.

Lorsque le jour qui est passé
n’est pas un jour qui est perdu
mais une racine qui hisse les feuilles de la joie dans le soir,
et qu’il s’agit d’un jour de gagné et d’un sommeil légitime,
c’est la paix.

Lorsque la mort tient peu de place dans le cœur
et que le poète et le prolétaire peuvent pareillement humer
le grand œillet du soir,
c’est la paix.

Sur les rails de mes vers,
le train qui s’en va vers l’avenir
chargé de blé et de roses,
c’est la paix.

Mes Frères,
au sein de la paix, le monde entier
avec tous ses rêves respire à pleins poumons.
Joignez vos mains, mes frères.
C’est cela, la paix.

 

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Aujourd’hui, en France, des millions de personnes restent sans droits.

Cette situation est inacceptable !

Depuis cet été, la France insoumise sillonne les quartiers populaires pour affirmer que la République est une et indivisible et que tous ses citoyen.ne.s sont égaux en droits.

Dans le dernier sprint de campagne , 8 caravanes repartent pour 105 étapes : en Guadeloupe, en Ile-de-France, dans le Nord, l'Est, le Sud-Ouest, l'Ouest, le Sud-Est et le Centre.

Elles auront pour objectif :

• d'informer sur les droits civiques et de convaincre autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon 

• d'informer sur les droits sociaux

• et de créer des espaces conviviaux de discussion avec les habitant.e.

Notre silence, c’est ce que veulent les puissants. Pour eux, l’abstention n’est pas un problème. Ils rêvent d’une élection où le peuple reste à la maison !

Le jour de l’élection, notre voix compte autant que celle d’un milliardaire. Les puissants iront voter pour défendre leurs privilèges et même obtenir de nouveaux cadeaux ! Ne laissons pas passer notre tour.

Les 23 avril et le le 7 mai, c’est au tour du peuple !

 

 

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La  France Insoumise lance sa propre web radio  -"Les Jours Heureux"-   ce lundi 10 avril !

A écouter sans modération...

 

 

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Le mardi 18 avril à 19h, la France Insoumise et son candidat tiendront un meeting à Dijon et, en même temps, 6 meetings holographiques : à Clermont-Ferrand, Grenoble, Montpellier, Nancy, Nantes et à Le Port à La Réunion (21h heure locale).

Rejoignez les événements :

➡️ A Dijon : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_dijon
➡️ A Clermont-Ferrand : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_holographique_clermont_ferr...
➡️ A Grenoble : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_holographique_grenoble
➡️ A Montpellier : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_holographique_montpellier
➡️ A Nancy : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_holographique_nancy
➡️ A Nantes : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_holographique_nantes
➡️ Au Port : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_holographique_au_port

 

 

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Lecture :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière ligne droite !

 

Que de chemin parcouru depuis le 10 février 2016, moment choisi par Jean-Luc Mélenchon pour rendre publique son intention de s'investir dans une nouvelle bataille électorale, celle de la présidentielle d'avril-mai 2017.

Depuis plus d'un an maintenant, la campagne de la France Insoumise et de son candidat se distingue par son audace, son dynamisme, sa capacité à innover et son caractère iconoclaste.

Loin des conformismes des droites scotchées sur la défense des privilégiés, d'une sociale-démocratie déboussolée et des gauchismes prisonniers d'un logiciel politique vieux d'un siècle.

Quel que soit le résultat final des élections à venir, l'avènement du mouvement des Insoumis constitue une véritable bouffée d'oxygène pour celles et ceux qui aspirent toujours à changer le monde.

 

 

Il s'inscrit dans une pluralité de tentatives de redéfinir un projet politique mobilisateur et inédit de transformation sociale. Parfois avec de beaux succès, parfois avec de lourds échecs, comme celui de Syriza en Grèce !

Podemos dans l'Etat espagnol, le PTB -en pleine mutation- en Belgique, le Bloco au Portugal, Die Linke en Allemagne, ... un peu partout des citoyens redeviennent des acteurs remuants, s'engagent et cherchent une voie de sortie aux crises multiples de notre époque, en ce y compris la «crise stratégique des gauches».

Certes, le chemin d'une alternative est sinueux et parsemé d'embûches, car il n'existe aucun raccourci commode. Certes, au niveau international ou dans chaque pays pris séparément, nous en sommes encore aux balbutiements. Les prochains mois et les prochaines années seront donc déterminants pour le combat des progressistes contre les conservateurs et les tenants de l'oligarchie érigée en rempart du capitalisme financier.

Aujourd'hui, Outre Quiévrain, la France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon s'activent pour «fédérer le peuple» autour d'un «avenir en commun» et pour assurer le succès d'une «révolution citoyenne». Une perspective ardue qui passe par d'indispensables ruptures, sur les plans démocratique, institutionnel, écologique, économique, social et politique.

Rupture avec une 5ème République à bout de souffle, gangrenée par sa monarchie présidentielle. Rupture avec le productivisme capitaliste qui menace directement l'écosystème humain. Rupture avec les recettes «austéritaires» qui accroissent la misère et les inégalités sociales. Rupture avec des traités européens qui enferment les peuples dans une spirale régressive sans fin. Rupture avec un ordre mondial qui menace la paix, ...

Et, pour répondre positivement aux enjeux du temps, des axes programmatiques forts  sont proposés : Assemblée constituante pour redonner le pouvoir souverain au peuple et ériger une 6ème République, planification écologique et transition énergétique avec sortie du nucléaire, redistribution des richesses, priorité au «social», universalisme et construction de nouvelles alliances internationales, indépendance vis-à-vis des empires et sortie de l'OTAN, ...

Il reste 17 jours avant le premier tour.

Et il est inutile de spéculer, de se perdre en conjectures ou de se livrer à l'exercice vain des pronostics. Les «experts» et les instituts de sondage se chargent de gloser à l'infini sur les scénarii envisagés par eux. Qu'ils continuent !

Pendant ce temps, les Insoumis mettent tout en oeuvre dans la dernière ligne droite pour créer l'événement.

Réussite ou pas, ils n'auront aucun regret car ils auront tout donné, avec conviction, pugnacité et volonté.

Et puis, pour paraphraser une formule connue, il ne s'agit que du début d'un long combat qui va continuer bien au delà de l'année 2017...

 

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Journal d'une campagne (19)

UN SEMBLANT DE DEBAT

 

Le deuxième «grand débat» présidentiel a eu lieu hier soir sur BFMTV/CNEWS.

Débat est un bien grand mot.

Pour qu'il y ait débat il doit y avoir échange de points de vue structurés, pour qu'il y ait débat il doit y avoir confrontation d'opinions argumentées, pour qu'il y ait débat il doit exister la possibilité pour les candidats de développer leur projet et leur programme.

C'était parfaitement illusoire avec le type de «format» choisi par les « chaînes d'information continue».

Ce fut donc surtout une succession de monologues avec l'oeil fixé sur le chronomètre, parfois pimentés par quelques accrochages entre les participants.

Beaucoup attendent de véritables oppositions sous la forme de «face-à-face» par exemple, mais il semble que cela n'entre pas dans les préoccupations médiatiques plus soucieuses de la recherche du buzz que de l'éclairage pédagogique.

Au final, les observateurs en sont donc réduits à juger les «performances» des uns et des autres. Un exercice plutôt stérile, faut-il le préciser.

Quant à Jean-Luc Mélenchon, il est resté égal à lui-même : tout-à-fait à l'aise et maîtrisant son sujet. Avec calme et sérénité. Ce qui lui a valu des commentaires positifs de la part de journalistes d'ordinaire peu complaisants envers le candidat de la France Insoumise.

Mais l'essentiel est ailleurs.

Il reste maintenant 18 jours de campagne pour expliquer et convaincre un «corps électoral» fort de 44 millions de citoyen(ne)s, qui restent largement indécis.

Parce qu'il ne s'agit pas de voter pour un individu, son sourire ou sa dégaine. Il s'agit de voter pour soutenir un programme politique et un projet d'avenir pour la France et, au delà des frontières de l'Hexagone, pour l'Europe et le monde.

Ce qui est en jeu, c'est vraiment... «l'avenir en commun».

Et c'est précisément l'objectif poursuivi de manière tenace par les Insoumis et Jean-Luc Mélenchon.

Puisse le plus grand nombre possible leur emboîter le pas...

 

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