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28 avril 2017

L'intox du "moindre mal"

 

melenchon triangle rouge.jpg5 jours après le premier tour de l'élection présidentielle, l'obsession des médias reste Jean-Luc Mélenchon. Certes, il s'agit de salir et de nuire tant et plus. Mais ils confirment ainsi -à coup sûr involontairement- la place centrale du porte-voix de la France Insoumise dans la politique hexagonale !

Le nouveau cheval de bataille de la caste politico-médiatique est l'appel au vote pour son candidat, Emmanuel Macron. Ou plus exactement le refus de donner une consigne explicite en ce sens ! Un crime de lèse-oligarchie immédiatement amalgamé avec un soutien au FN ! Et l'occasion de continuer à stigmatiser les Insoumis qui refusent de s'aligner docilement derrière la bannière des « importants»...

On assiste ainsi depuis dimanche à une mise en scène hallucinante.

L'électorat est infantilisé. Il est bombardé d'injonctions et de recommandations impératives. Tout se passe comme si les citoyens étaient dénués de capacités réflexives et devaient être accompagnés jusque dans l'isoloir ! Pourtant, ils ont un cerveau au moins aussi développé que les donneurs de leçons d'une certaine presse, et sont donc parfaitement capables de se déterminer de manière autonome.

Rappelons que le corps électoral n'appartient à personne. Ni à Mélenchon ni à ses adversaires. A force de l'oublier et de considérer les électeurs comme des objets passifs et non des sujets actifs, ceux-ci -excédés- pourraient être tentés de voter finalement Le Pen, histoire d'adresser un bras d'honneur au système !

Dans une élection -il est utile de s'en souvenir!- on ne vote pas seulement «contre», on vote surtout «pour». Pour un projet et un programme politiques, pour une Phi rouge.jpgconception de la société, pour une vision du monde, pour un avenir souhaité.

Dès lors, lorsqu'il reste deux candidats en lice, pourquoi faudrait-il obligatoirement choisir l'un ou l'autre, par dépit ? Il est tout aussi légitime, en fonction des convictions de chacun(e), de préférer d'autres voies. Et donc aussi de ne soutenir aucun des prétendants à la fonction de monarque de la 5ème république !

Ceux qui prônent l'abstention (ou le vote blanc) renvoient «dos-à-dos Macron et Le Pen »  affirment de belles âmes, les mêmes qui ont insulté Jean-Luc Mélenchon pendant des mois, les mêmes qui n'hésitent jamais à mettre dans le même sac la France Insoumise et le FN au nom du slogan foireux des «extrêmes qui se rejoignent», et les mêmes qui affirment que  «leurs programmes sont similaires» ! Culotté...

Sauf que les Insoumis ne se contentent pas de discours et combattent de longue date les fascistes sur le terrain et dans les urnes . Si l'extrême-droite n'a pas réussi à atteindre le résultat qu'elle espérait et que lui promettaient certains sondages, c'est grâce au travail de reconquête de l'électorat ouvrier accompli par la France Insoumise et grâce à ses 20 % . Et le 23 avril, c'est Jean-Luc Mélenchon qui a obtenu le plus de suffrages dans la jeunesse, ce qui loin d'être anodin !

 

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C'est le moment de rappeler que 5 années au pouvoir du PS ont débouché sur un gain d'1.200.000 voix pour Le Pen ! Et que son parti n'a cessé de progresser sous les quinquennats de Chirac, Sarkozy et Hollande ! Ceux qui prétendent dresser un barrage aujourd'hui contre le FN sont ceux qui ont contribué à le fortifier, en renforçant les inégalités, en laissant la pauvreté s'installer et le chômage s'envoler !

Le choix serait donc entre la bête immonde et des politiciens qui la nourrissent depuis tant d'années, l'alternative se résumerait à trancher entre le pire et ceux qui fabriquent en permanence ce pire !

Face à ce dilemme, la France Insoumise consulte ses 450.000 partisans conformément à l'engagement pris il y a plusieurs mois. L'objectif n'est pas d'aboutir à une décision contraignante ; il s'agit d'établir un état des lieux sur le positionnement du mouvement.

 

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Il existe 3 options possibles : le bulletin Macron, le vote blanc, l'abstention.

Ma position : il faut éviter de tomber dans le piège tendu par les dominants et leurs affidés. Macron -qui bénéficie d'un large soutien du patronat, des médias, de la droite et du PS!-  va l'emporter. Le Pen est utilisée comme repoussoir dans un jeu de rôle bien rôdé. Le but visé ? Le «candidat marcheur» doit obtenir un maximum de voix pour qu'il puisse gagner en légitimité, afin de pouvoir mettre en oeuvre demain une politique conforme aux intérêts du capitalisme financier, une politique autoritaire et austère dans la continuité de ses prédécesseurs, une politique respectueuse des choix ultra-libéraux des instances dirigeantes de l'UE ! Au passage, il s'agit également de jeter le discrédit sur la France Insoumise pour tenter de la briser, car les 7 millions de suffrages du premier tour leur restent en travers de la gorge...

Si j'étais Français, je m'abstiendrais. Car on ne peut vaincre l'extrême-droite en bradant son indépendance et en accrochant son wagon au train fou de l'oligarchie financière !

Maintenant, comme l'ont justement rappelé les porte-parole insoumis, les différentes alternatives proposées sont toutes estimables et défendables. Dès lors, la première priorité à ce stade est d'éviter des fractures internes et de rester groupé. Car dans 12 jours, la page présidentielle sera tournée et une autre bataille électorale sera immédiatement engagée, celle des élections législatives. Il sera alors crucial pour la France Insoumise d'envoyer un maximum de députés à l'Assemblée nationale pour s'opposer aux politiques mortifères qui seront déployées, et pour servir de relais aux inévitables luttes sociales du futur quinquennat.

Le long combat pour l'émancipation humaine a commencé il y a bien longtemps mais il est toujours à continuer...

 

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Les élections législatives : un défi périlleux

 

Il ne faut pas tourner autour du pot. Les 11 et 18 juin prochains, rien ne sera simple.

Une élection présidentielle est une élection nationale, avec une campagne centralisée et structurée autour d'un(e) candidat(e). Et pour ce qui concerne la France Insoumise, quel candidat !

Les élections législatives, ce sont des centaines de circonscriptions et des centaines d'affrontements électoraux avec des centaines de candidat(e)s. Même si la volonté est de mener une campagne autour d'un seul programme et de principes identiques, il sera difficile d'éviter les particularités régionales/locales, il sera difficile de ne pas tenir compte de l'existence de fiefs tenus par les partis traditionnels, il sera difficile d'éviter la confrontation avec des baronnies en place. Et puis, le système électoral à deux tours pose toujours la délicate question du report des voix, et donc d'éventuelles «alliances», durables ou de circonstance.

On le voit, les écueils seront nombreux et les excellents scores de Jean-Luc Mélenchon, dans une série de grandes villes et de régions, ne garantissent pas automatiquement un succès aux législatives. Il va falloir batailler âprement, loin de toute euphorie !

A suivre...

 

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24 avril 2017

Election présidentielle : deuxième réaction, à froid !

 

Macron : 23,86 %

Le Pen : 21,43 %

Fillon : 19,94 %

Mélenchon : 19,62 %

Hamon : 6,35 %

Dupont-Aignan : 4,73 %

Lasalle : 1,21 %

Poutou : 1,10 %

Asselineau : 0,92 %

Arthaud : 0,65 %

Cheminade : 0,28 %

 

Tels sont les résultats officiels de l'élection présidentielle française .

Deux conclusions générales pour commencer :

 

  1. Le centre de gravité politique de la France s'est déplacé plus encore vers la droite !

  2. Le quinquennat a été sanctionné, mais de manière équivoque. D'une part, le parti gouvernemental est en pleine déroute ; d'autre part Macron triomphe -alors qu'il fut membre du PS et ministre de François Hollande !- et son projet politique ne représente pas une véritable rupture avec celui porté par le président sortant !

 

cocci boudeur.pngNous aurons donc au second tour -et ce n'est pas une donnée réjouissante!-  une confrontation entre la candidate du FN et un candidat très libéral s'appuyant sur un mouvement politique aux contours flous, construit grâce aux appuis financiers d'une fraction importante de l'oligarchie : grands patrons, banquiers ou propriétaires d'empires de presse (à l'échelle de l'Hexagone)...

Le succès de Macron est celui de l'establishment, du «parti des gagnants» et des «belles personnes», de celles et de ceux qui cumulent capital économique et capital culturel. Sa campagne «à l'américaine», centrée sur l'image et la «com» , a relégué au second plan le programme. Histoire sans doute d'occulter son caractère nocif pour le plus grand nombre : incompréhension de l'enjeu écologique, «ubérisation» de la société, démantèlement de l'unicité du code du travail, menaces sur le système des retraites, morale des gagnants basée sur l'enrichissement personnel, poursuite de la construction d'une UE du capital, alignement sur la politique ordo-libérale de Merkel et Juncker...

 

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Les sondages annoncent d'ores et déjà une victoire nette du candidat d' «En Marche » ce qui est effectivement le plus probable vu les soutiens qu'il a dès hier soir obtenus , tant du PS que des Républicains. Et puis, on voit mal dans la conjoncture actuelle une majorité d'électeurs accorder leurs votes à Le Pen.

Le FN, précisément, qualifié lui aussi pour le second tour, mais avec un score inférieur à ses espérances. Certains de ses dirigeants avaient en effet tablé sur un résultat de l'ordre de 30 % ! Néanmoins, 22 %, cela reste énorme et c'est surtout suffisant pour rester dans la course à la présidence.

 

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Ce qui est à noter, c'est l'évolution de la perception de ce parti dans la sphère des faiseurs d'opinion. En 2002, on parlait de séisme ; aujourd'hui, plus grand monde ne sursaute devant l'omniprésence de l'extrême-droite. Voilà des fruits bien amers de la dédiabolisation du FN par la médiacratie installée, voilà une conséquence malsaine du relais complaisant de ses thèmes de prédilection dans les journaux ou à l'antenne ! Cette banalisation a déjà coûté cher et le prix à payer risque d'être plus lourd encore demain. Car les politiques austéritaires qui persisteront dans les prochaines années -avec à la clé l'aggravation des conditions de vie de beaucoup- seront une nouvelle fois du pain bénit pour Le Pen et ses amis !

La droite traditionnelle (LR) et la «gauche de gouvernement» (PS), les véritables piliers de cette 5ème République à bout de souffle, sont toutes deux défaites, avec une ampleur variable.

La droite classique, taraudée par les affaires et des péripéties interlopes à répétition, à l'image de son candidat Fillon, échoue à la troisième place, à 2 % des fascistes. Le coup est rude, et lors de la soirée électorale, d'aucuns commençaient déjà à sortir les couteaux pour régler leurs comptes entre frères d'armes. Pour autant, elle devrait tenter de serrer les rangs pour sauver l'essentiel lors des élections législatives, en s'appuyant sur son « maillage électoral territorial ». Dans le but évident d'être un partenaire incontournable d'une prochaine majorité présidentielle.

Le PS, lui, s'effondre. C'était prévisible. 5 années d'occupation du pouvoir pour mener des politiques trahissant les idéaux et les fondamentaux de «la gauche», cela ne pouvait passer. Les dirigeants sociaux-libéraux ont bien essayé de jouer la carte de l'amnésie pour obtenir l'amnistie, mais en vain. Et puis, après la tragi-comédie defferre.jpgdes «primaires», les petits meurtres entre amis, les ralliements opportunistes derrière Macron, et un programme bricolé à la hâte, le désastre était impossible à éviter, même avec l'appui (famélique) d'EELV. Il faut remonter à 1969, et aux 5,01 % de Gaston Defferre, pour retrouver une situation aussi catastrophique.

Cette formation à l'agonie peut-elle encore rebondir au mois de juin ? Quelques éléphants du parti, repliés dans leurs fiefs électoraux, peuvent assurément sauver leur mandat. Mais pour faire quoi ? Mettre le pied dans la porte d'une future majorité afin de s'y faufiler à tout prix ? Ce sera certainement le choix d'une partie de l'appareil, avec Valls et consorts. Quant à la «gauche du PS», on doute qu'elle ait actuellement les moyens de peser sur une hypothétique recomposition du «camp progressiste».

Ces mouvements et ces revers multiples des uns et des autres annoncent une période pleine d'incertitudes.

La seule véritable alternative présente dans la bataille de la présidentielle, la France Insoumise, peut nourrir des regrets. Il lui a manqué 800.000 voix pour renverser la table et s'inviter au second tour...

Toutefois, les 7 millions de bulletins de vote portant le nom de Jean-Luc Mélenchon ne constituent pas un résultat anodin. 19,62 %, dans un contexte hostile fait de mensonges diffusés quotidiennement dans les médias, de calomnies et d'accusations grotesques répétitives, de dénigrement systématique, représentent une vraie performance.

Ce vote d'adhésion à un programme énergique, et proposant des solutions pertinentes pour répondre aux grands enjeux de notre époque, est réellement porteur d'espoir pour l'avenir. Un «avenir», qui devra se décliner «en commun», si l'humanité veut sortir des impasses mortifères du capitalisme financier productiviste.

Ce ne sera pas simple, car l'oligarchie a senti le vent du boulet. La réaction euphorique des marchés, tôt ce matin, est très révélatrice à cet égard. La France Insoumise et son porte-parole restent plus que jamais des perturbateurs à écarter.

 

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Dès hier soir, l'offensive décomplexée anti-Mélenchon repartait d'ailleurs avec vigueur, autour de la problématique du «vote républicain», le 7 mai. Le candidat de la rupture avec la monarchie présidentielle étant sommé d'appeler à voter immédiatement pour Macron ! Et déjà de nouvelles accusations hallucinantes concernant une supposée complicité des Insoumis avec le FN ! Pas de doute, les chiens de garde n'arrêteront pas de sitôt d'aboyer et de mordre !

jlmphi.jpgA l'évidence, l'échéance des législatives sera très importante. Et il faudra à nouveau beaucoup de pugnacité pour affronter l'adversité. 577 candidatures dans 577 circonscriptions pour se confronter aux baronnies en place, avec des candidat(e)s parfois inexpérimentés, dans le cadre d'une élection à deux tours (pas de «proportionnelle» comme pour le scrutin européen), voilà un défi qui ne sera pas facile à relever.

Heureusement, les Insoumis ont du caractère ! Ils vont démontrer que déception ne signifie pas résignation...

 

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23 avril 2017

Election présidentielle : première réaction, à chaud !

melenchon vote.jpgA partir du moment où il n'y a pas victoire, il y a déception !

Eu égard l'excellente campagne de la France Insoumise et sa dynamique propulsive, l'espoir était devenu réel. Mais, même si le bonheur électoral n'est pas au rendez-vous, il convient d'analyser ce résultat de manière lucide. Pour gagner, il eût fallu passer par un « trou de souris», comme l'a souvent répété Jean-Luc Mélenchon. Cela ne s'est pas produit cette fois...

Néanmoins, ce qui a été engrangé pèsera. Et cela comptera pour l'indispensable mobilisation dans les prochains jours, car une autre échéance électorale est déjà en vue, celle des élections législatives (11-18 juin) !

On ne peut se contenter de la formule laconique de François Mitterrand -«la France, ce vieux pays de droite»- pour comprendre les résultats du jour. Le recul du «camp progressiste» est tel qu'il interpelle.

En 2012, EELV+NPA+LO+PS+FDG avaient atteint 43,75 % au premier tour. Ce 23 avril, NPA+LO+PS+FI vont réaliser un score de l'ordre de 28 % ! Un recul considérable, principalement occasionné par l'effondrement du PS. Qui paie ainsi la facture du médiocre quinquennat de François Hollande, lequel a persisté à mettre en oeuvre une politique de droite, au service des intérêts du monde de la finance !

Problème : la «gauche de gouvernement» n'est pas la seule a être la victime de cette obstination social-libérale. Toutes les «gauches», même celles qui ont combattu les politiques de régression sociale et les reculs démocratiques de ces 5 dernières années, ont été pénalisées. Car les citoyens n'opèrent pas toujours des distinctions subtiles entre les unes et les autres.

Le paquebot gouvernemental a donc coulé en emportant avec lui beaucoup de monde. Les victimes collatérales de la désintégration du PS sont nombreuses. La France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon n'ont pu redresser totalement une situation compromise de longue date.

Le désarroi du peuple après tant d'années de déceptions, la désorientation générale qui découle de crises multiples, la désarticulation de la société, voilà des handicaps. énormes qui n'ont pu être surmontés. Et ce, dans un contexte traditionnel de domination de l'idéologie dominante, de la colonisation des imaginaires par les «représentations du monde» des puissants, de lourdes tendances au repli sur la sphère privée et de désintérêt pour la «chose publique».

Si l'on ajoute que toute tentative de présenter une alternative se heurte à l'hostilité agissante des principaux médias, qui désinforment tant et plus et orchestrent des campagnes de dénigrement (qui ont atteint un niveau d'abjection sans précédent), l'on comprendra qu'il n'est guère simple de gagner l'adhésion du plus grand nombre.

Certes tout cela n'épuise pas la question. Aucune explication ne peut effacer le fait du moment présent : le suffrage universel a rendu son verdict et les composantes populaires décidées à opter pour le changement ne sont pas encore majoritaires ! Il va donc falloir poursuivre le travail de conviction, sans relâche.

Ce qui a été construit autour de la France Insoumise pendant 14 mois est toutefois une bonne base pour mener à son terme cette entreprise ardue.

En effet, un premier cap a été atteint, les lignes ont commencé à bouger, les Insoumis ont gagné en crédibilité et représentent une force qui ne peut être ignorée.

Dès lors, les élections législatives du mois de juin constitueront une opportunité pour consolider les acquis de cette mémorable campagne présidentielle.

Tout ne prend pas fin aujourd'hui. Au contraire, tout commence. Enfin, presque...

 

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Et maintenant ?

 

Ce sera donc Macron contre Le Pen, le candidat de la finance et de la presse, contre la fasciste. Avec une probable victoire du premier dans deux semaines. Qui ne règlera pas tout, loin s'en faut. Car un président a besoin d'une majorité parlementaire. Les grandes manoeuvres politiciennes vont commencer. Pour le peuple, cela n'augure rien de bon. Après l'épreuve des législatives, des confrontations sociales seront inévitables...

 

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22 avril 2017

Quatorze mois d'une campagne insoumise (III)

 

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5 février 2017, rassemblement Lyon/Paris (hologramme)

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28 février 2017, rassemblement à Brest

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8 mars 2017, Journée internationale de lutte des femmes, Marseille

 

18:26 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

Quatorze mois d'une campagne insoumise (II)

 

 

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29 novembre 2016, rassemblement à Bordeaux

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1er décembre 2016, sortie en librairie de

"L'Avenir En Commun"

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5 janvier 2017, présentation des voeux à la presse

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8 janvier 2017, déboulé de JLM à Tourcoing

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Quatorze mois d'une campagne insoumise (I)

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12 février 2016, JLM annonce son engagement

pour l'élection présidentielle de 2017

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24 mai 2016, présentation de l'équipe de pilotage du programme

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5 juin 2016, rassemblement à Paris de la France insoumise

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10 septembre 2016, Fête de l'Huma

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15-16 octobre 2016, Convention programmatique à Lille

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25 octobre 2016, Maison de l'Amérique latine,

"L'heure du peuple"

débat avec Chantal Mouffe

 

 

 

 

 

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20 avril 2017

Journal d'une campagne (27)

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KALEIDOSCOPE

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Plus d'une centaine d'économistes de dix-sept pays à travers le monde appellent les citoyens à se prononcer, dimanche, pour le candidat de La France insoumise.

 

Alors que la France n’est toujours pas sortie de la stagnation économique qui fait suite à la crise de 2007-2008, Emmanuel Macron et François Fillon veulent poursuivre et intensifier les politiques de coupes dans les dépenses publiques, de démantèlement de l’Etat social et du droit du travail, menées sans relâche par les gouvernements précédents. Ces politiques ne servent que les plus riches. Elles ne conduisent qu’à plonger le pays dans le cercle vicieux du chômage et de la précarité, terreau de la montée du FN dont le faux vernis social peine à cacher la nature profondément raciste et xénophobe et l’incohérence des propositions économiques.

A l’inverse, les solutions proposées par Jean-Luc Mélenchon sont, à nos yeux, les seules capables de répondre aux cinq urgences majeures de notre temps. Elles forment un cadre cohérent et rigoureusement chiffréqui tient compte des équilibres budgétaires, non pas en se lançant dans une course à l’austérité, mais en proposant un programme économique précis et ambitieux reposant sur une plus grande justice fiscale, une politique d’investissement et une émancipation vis-à-vis des marchés financiers.

La première urgence consiste à faire baisser le chômage, qui s’élève aujourd’hui à 10% de la population active et à 25% chez les jeunes actifs. A cet égard, il faut dégager des marges de manœuvre en mettant fin à une dépense inutile et préjudiciable pour la collectivité : la dépense fiscale. Le pacte de responsabilité et le CICE, qui coûteront 41 milliards d’euros aux contribuables en 2017, sont totalement inefficaces en matière d'emploi. En situation d’insuffisance de la demande en France et en Europe, et face au sous-investissement chronique pendant le quinquennat Hollande, l’urgence est à une ambitieuse politique de relance pour stimuler l’activité. Sur ce point, le plan d’investissement de 100 milliards d’euros sur cinq ans proposé par Jean-Luc Mélenchon est correctement proportionné. Il focalise à raison la dépense sur des secteurs essentiels à fort coefficient multiplicateur (transition énergétique, infrastructures scolaires, transports publics, santé, etc.) et qui ne sont pas ou peu soumis à la concurrence internationale ; ces critères garantissent son efficacité comme son financement, conformément aux préconisations d’un récent rapport sur ce thème.

Pour sortir de l’austérité budgétaire et salariale, des mesures comme la revalorisation du Smic, des retraites ou des minima sociaux, ainsi qu’une véritable politique d’égalité salariale femmes-hommes, sont également plus que nécessaires. Combinée à un ambitieux plan de réduction du temps de travail (sixième semaine de congés payés, application effective des 35 heures, limitation du temps partiel imposé…), la politique de l'employeur en dernier ressort de l'Etat et des collectivités publiques proposera une formation et un emploi de qualité à haute valeur ajoutée sociale (construction d’infrastructures, travail avec les associations à but non lucratif, contribution à la transition écologique…) à toute personne voulant et étant capable de travailler : les chômeurs, les personnes qui ont abandonné la recherche d’emploi, les personnes insatisfaites de leur activité à temps partiel, etc.

En agitant le chiffon rouge de l’augmentation des dépenses, les détracteurs de Jean-Luc Mélenchon omettent de nous dire que les nouvelles coupes qu’ils entendent effectuer se traduiront par une nouvelle hausse du chômage et une dégradation des services publics. En engageant un plan de relance que la France et l’UE auraient dû initier depuis longtemps, les rentrées fiscales générées feront au contraire baisser l’endettement public, nous permettant ainsi sortir du piège mortifère de la dette engendrée par les politiques d’austérité.

La deuxième urgence à laquelle la France doit répondre consiste à enrayer le creusement des inégalités qui intervient depuis les années 90, à mettre fin à l’augmentation vertigineuse des patrimoines des plus riches et à remédier à l’injustice de notre système fiscal. Les inégalités affectent les ménages aussi bien que les entreprises, dont la taxation effective est beaucoup plus élevée pour les PME que pour les grands groupes. Une société plus égalitaire est plus heureuse et plus démocratique. A ce sujet, le programme porté par Jean-Luc Mélenchon prévoit une révolution fiscale précise et cohérente, tant pour les ménages (meilleure progressivité de l’impôt sur le revenu grâce à l’augmentation du nombre de tranches, de cinq à quatorze) que pour les entreprises (baisse de l’impôt sur les sociétés à 25% pour toutes les entreprises, couplée à l’abrogation de nombreuses niches fiscales), ainsi qu’un relèvement de l’imposition du capital. Seule une telle refonte du système fiscal corrigera les phénomènes de rente et la captation des richesses par une minorité, toujours plus restreinte, de privilégiés.

La troisième urgence est industrielle. Il s’agit de combattre la financiarisation de l’économie qui a causé des dommages importants à notre tissu productif et, partant, au secteur tertiaire, souvent dépendant des industries. Pour que nos industries puissent monter en gamme, la dotation et les missions de la Banque publique d’investissement devront être étendues. L’octroi des crédits et les prises de participation doivent sortir de la stricte logique de la rentabilité financière pour privilégier une vision à long terme. Le contrôle du système bancaire français par la Banque de France doit être renforcé et la séparation des banques d’affaires et de dépôt doit être appliquée sans tarder. Les mouvements de capitaux spéculatifs doivent être contrôlés pour que la spéculation cesse de nuire à l’investissement.

L’entreprise doit être refondée et doit avoir comme finalité de produire des biens et des services dans l’intérêt commun de l’ensemble des parties prenantes et non des seuls actionnaires et propriétaires. Le fait de donner à l’entreprise un autre objectif que le seul profit permet de remettre en question la notion, non fondée en droit, de «propriété de l’entreprise», et de faire en sorte que le pouvoir d’entreprendre ne provienne plus de la seule propriété des capitaux. Dans un premier temps, cela passera par l’extension des droits des salariés : droit de veto suspensif du comité d’entreprise sur les procédures de réorganisation et de restructuration ; véritable droit de préemption des salariés en cas de fermeture ou de vente de l’entreprise par les actionnaires.

Face à l’urgence environnementale et climatique (voir le cinquième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de novembre 2014), notre pays doit se donner les moyens de mener une transition écologique crédible et de grande envergure. Une telle bifurcation de notre modèle de production doit nécessairement être amorcée par l’investissement public et requiert une consommation de meilleure qualité. Elle implique de rompre avec la logique financière court-termiste des trois dernières décennies, qui détruit des emplois, brise des millions de vies et contribue à détériorer l’environnement. A cet égard, la planification écologique proposée par Jean-Luc Mélenchon, adossée à la réorientation du crédit et à la constitution d’un pôle public bancaire, est essentielle. Elle améliorera la santé de l’ensemble de la population en augmentant la qualité des biens nécessaires. Dans cette optique, des mesures comme le 100% bio dans les cantines ou la priorité accordée au local sont emblématiques.

Enfin, il est urgent de transformer en profondeur l’absurde édifice des traités européens, qui dépossède les Etats de leurs leviers de politique macroéconomique, les accule à une course au moins-disant social et écologique et à une régression sans fin. Le carcan des traités actuels interdit toute politique de relance et toute politique industrielle, pourtant plus indispensables que jamais pour faire face aux urgences économique, sociale et écologique. La monnaie unique, incomplète, impose aux Etats des ajustements de compétitivité très douloureux sur les plans social et économique.

En Europe, seul l’établissement d’un rapport de force crédible peut permettre d’obtenir une réforme d’ampleur de l’Union économique et monétaire qui garantisse enfin le progrès social et la convergence par le haut pour les peuples européens. Jean-Luc Mélenchon assume sur ce point une convaincante stratégie de désobéissance et de dissuasion. En France, son gouvernement prendra toutes les mesures unilatérales nécessaires à la mise en œuvre de son programme, en s’affranchissant autant que nécessaire de l’application stricte des traités. L’édifice institutionnel européen pourra alors être refondé, et l’euro complété afin de garantir une convergence réelle entre les économies. A défaut, et pour éviter un effondrement à venir, il faudra oser sortir de l’euro pour mieux sauver l’Europe.

En répondant aux cinq urgences économiques majeures de notre temps, le programme économique de Jean-Luc Mélenchon nous donne aujourd’hui l’occasion historique de prouver qu’il y a des alternatives sérieuses, crédibles et désirables aux politiques absurdes menées avec acharnement lors des dernières décennies. Ce programme se réalisera dans le cadre d’une révolution démocratique, soutenue par la mise en place d’une assemblée constituante. Notre pays a aujourd’hui l’opportunité unique de renverser la logique mortifère qui mène l’Europe à l’implosion et de redonner un sens et du souffle au projet européen. Saisissons-la !



Pour la liste des signataires, voir :

http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legisla...

 

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Dans cette toute dernière ligne droite de la campagne, les appels au vote Mélenchon se multiplient.

Appel des syndicalistes :

http://www.humanite.fr/appel-le-vote-melenchon-pour-le-pr...



Appel de progressistes issus de l'immigration :

http://www.humanite.fr/nous-appelons-voter-melenchon-634993



Appel d'universitaires :

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/190417/un-autre-monde-est-possible-avec-jean-luc-melenchon



Soutiens Outre Atlantique :

http://www.huffingtonpost.fr/2017/04/19/danny-glover-et-m...

http://people.bfmtv.com/actualite-people/pamela-anderson-...



Et aussi :

http://www.humanite.fr/laicite-une-raison-de-plus-de-vote...



 

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19 avril 2017

Journal d'une campagne (26)

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KALEIDOSCOPE

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Super mardi pour Jean-Luc Mélenchon : 7 rassemblements simultanés dans 7 villes, grâce à la technique de l'hologramme. 35.000 insoumis présents dans les différentes salles et des dizaines de milliers sur Facebook ou Youtube ! Et au passage, l'occasion de ringardiser ses adversaires qui prétendent incarner la modernité et le taxent volontiers d'archaïsme !

Après avoir centré ses discours sur la paix à Marseille et sur la liberté à Toulouse, Jean-Luc Mélenchon a cette fois longuement développé le thème de l'égalité.

 

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La vidéo, à voir et à revoir :

https://www.youtube.com/watch?v=_oqWpFFS8dI

 

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Pour conclure la soirée, Jean Luc Mélenchon a une nouvelle fois choisi un poème de Paul Eluard :

 

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Appel de syndicalistes.

Le 23 avril, le vote Jean-Luc Mélenchon pour donner plus de forces

à nos luttes pour le progrès social !

 

Rarement l’enjeu d’une élection n’aura eu plus d’importance pour l’avenir de notre pays et de sa population.

Engagés dans une course folle à la rentabilité financière, les candidats du CAC40 et du MEDEF portent des programmes de régression sociale, catastrophique pour notre peuple.

Ainsi, pour ne s’en tenir que là, Fillon annonce le démantèlement du Service Public (Santé, éducation, Protection infantile, transport, Energie, Sécurité etc…), avec 500.000 suppressions d’emplois, et il veut livrer la sécurité sociale aux assurances privées en sacrifiant notre droit à la santé !

Macron, le banquier, propose d’uberiser tous les pans de l’économie, en clair supprimer toutes les protections des salarié(e)s. Pour cela il est prêt à légiférer par ordonnance, pour aller très vite et contourner la représentation nationale issue du vote des électeurs.

Le Pen, répand sa haine pour faire croire aux travailleurs que leurs ennemi n’est pas la finance mais l’immigré, chassé de son pays par la guerre et la misère. Elle se moque du monde en proposant par exemple la retraite à 60 ans, mesure qu’elle ne pourra pas financer puisque en même temps elle veut supprimer les cotisations sociales.

A l’opposé, des candidats que l’on a trouvé à nos côtés lors de nos grandes luttes, comme contre la loi « Travail », ont des programmes qui prennent en compte les besoins des travailleurs, actifs et privé(e)s d’emploi et des retraité(e)s. Ces propositions sont sérieuses et chiffrées, concernant le pouvoir d’achat, l’emploi, la santé, l’Europe solidaire, la préservation et l’amélioration des droits et garanties collectives.

Si l’on se réfère aux sondages, les intentions de vote cumulées de ces candidats les placent en tête au premier tour et ouvre une perspective de victoire au second tour.

Aussi nous pensons que l’heure n’est plus à la division.

Face à la catastrophe annoncée des programmes des candidats des marchés financiers, nous devons prendre nos responsabilités de syndicalistes et proposer le rassemblement dans le vote des travailleurs, retraité(e)s, et privé(e)s d’emplois autour de la candidature qui peut nous mener à la victoire.

Aujourd’hui c’est clair, c’est Jean-Luc Mélenchon qui porte les valeurs et les espoirs de notre camp et c’est ce vote-là qui doit nous réunir pour préparer des lendemains meilleurs.

Nous préférons avoir à lutter (car nous devrons toujours lutter) pour la mise en œuvre d’un programme progressiste que pour tenter de freiner les projets réactionnaires des Fillon, Macron, et Le Pen.

 

LE 23 AVRIL, UTILISONS LE BULLETIN DE VOTE JEAN-LUC MELENCHON POUR DONNER PLUS DE FORCE A NOS ASPIRATIONS AU BONHEUR ET AU PROGRES SOCIAL POUR TOUTES ET TOUS !

 

Pour la liste des premiers signataires :

 

http://www.humanite.fr/appel-le-vote-melenchon-pour-le-pr...

 

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Aujourd'hui :

 

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