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29 novembre 2022

Enfumage

 

Crise sociale : que propose donc ce gouvernement et ses diverses composantes, parmi lesquelles les "socialistes" et les "écologistes" ?
 
1. Une prime "one shot". Sur laquelle il n’y aura pas de paiement de cotisations sociales et donc qui ne contribuera pas au financement de la Sécu ! Et qui, contrairement à une augmentation salariale structurelle, n’entrera pas en ligne de compte pour de prochaines indexations ou pour le calcul des pensions !
2. Cette prime ne bénéficiera qu’aux salariés des entreprises qui "réalisent des bénéfices". Et les autres, ils ne sont pas confrontés eux-aussi à la spectaculaire hausse du coût de la vie ?
3. Le financement de cette prime se fera au détriment des chômeurs qui verront la part de "l’allocation bien-être" prévue pour la revalorisation des allocations de chômage considérablement rabotée. Les chômeurs, c’est-à-dire une catégorie de la population parmi les plus vulnérables et les plus pauvres, qui est également frappée de plein fouet par l’inflation !
4. La funeste loi de 1996 bloquant les salaires est maintenue !
5. Par contre, aucun blocage des prix est à l'ordre du jour !
6. Manifestement, certains responsables politiques prompts à écrire des livres sur "l’éco-socialisme" font preuve de moins d’ardeur pour bloquer la trajectoire anti-sociale de cette Vivaldi !
 
Face à cette politique au service des intérêts du capital, la FGTB propose une manifestation nationale en décembre, à quelques jours des "fêtes de fin d'année", et ensuite  —le cas échéant— un "plan d'action".
 
Comme un air de déjà vu et revu depuis de trop nombreuses années !
 
Avec à la clé des résultats bien peu convaincants, faut-il encore le préciser !
 
Au risque de nous répéter, il en faudrait bien plus pour imposer une sortie de l'impasse néo-libérale. Mais, hélas, nous risquons d'attendre encore longtemps l'indispensable changement de cap d'un sommet syndical, perpétuellement enfermé dans une pseudo "concertation sociale"...
 

10:56 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

13 novembre 2022

"BOUQUINAGE" - 56

" Bruno Amable — Il est possible de gouverner avec une majorité relative, il suffit d'éviter une coalition des oppositions. Sur beaucoup des aspects de son programme de réformes néolibérales, sans parler des mesures répressives et liberticides, Macron peut espérer obtenir le soutien plus ou moins discret de la droite ou de l'extrême-droite. La seule limite que je vois est que Macron lui-même n'est pas habitué à faire de la politique comme cela, à nouer des alliances, à faire des compromis. Cinq ans de pouvoir quasi absolu avec une assemblée à ses ordres ne l'ont pas habitué à faire de la politique. Mais sur le fond, l'essentiel devrait pouvoir passer en principe.

(...)

Stefano Palombarini — Il faut accepter que la perspective d'une extrême-droite qui pourrait gouverner est désormais possible. Ce n'est pas joli mais c'est ainsi, et c'est le produit d'une dynamique politique claire. L'action de Macron au cours du premier quinquennat, notamment sur l'immigration et les libertés publiques, fait que ses positions ne sont pas si simples à différencier de celles du RN. Du coup, l'électorat de gauche refuse de faire barrage, les castors sont une espèce en voie de disparition. En même temps, élus et électeurs macronistes craignent plus que tout une gauche de rupture qui gouverne, et quand l'occasion se présente ils refusent de choisir entre elle et le RN, quand ils ne disent pas préférer ouvertement le RN. Il n'y a plus rien qui pénalise le bloc d'extrême-droite."

 

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00:05 Publié dans Livre, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

07 novembre 2022

"BOUQUINAGE" - 50

 

"L’histoire de la révolution est pour nous, avant tout, le récit d’une irruption violente des masses dans le domaine où se règlent leurs propres destinées."

 

 

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